RÉÉDITIONS MARVEL : TPBs, omnibus, masterworks, Epic…

ce n est pas ce que j ai dit. Là je parle globalement de la ligne

Sauf que non. Tes 3 exemple ont en commun de n’avoir pas su exploité leurs pleins potentiels :

Utopia/Nation X n’a été finalement qu’une bête forteresse bunker pour les mutants
Génosha n’a, en grande majorité, pas su proposer autre chose que d’être un antagoniste et n’est finalement devenu intéressante qu’au moment de sa destruction.
Et enfin Tian n’a servi qu’un bref instant que de toile de fond pour une saga autre que mutante
Et on aurait pu aussi ajouter la seconde Asteroid M.

Donc non rien à voir.

on verra… pour l instant on a rien d exploité non plus… c est un décor.

Tu pars du principe que tout est réussi déjà chez hickmann… soit en 6 mois il se rattrappe de 6 mois (enfin 5 puisque je suis avec Unlimited et qu on a eu le Covid19) où rien na été développé et que lui aussi a plus proposé un antagonisme… soit tu t avances car tu aimes bien le travail d hickmann en général…

Quand à ma suspension de crédulité… je le suspens souvent… là j en sors constamment… et pour moi c est aussi à cause du scenariste sur les points de SF mal foutus, le comportement de chacun, la direction pas claire… Bref soit c est « on compte sur l intelligence du lecteur » mais bizarrement les lecteurs intelligents avec Hickmann et les Xmen, je les ai vu plus dur, plus rapidement et avec moins de flou assez constamment.
Pour moi c est clairement comme je peux etre patient avec Coates sur Captain America car malgré sa narration bancale, son manque de rhytme, des facilités… il tient un Captain America que j aime bien avec une histoire certes rebattu mais qui me plait.
Mais jamais je ne dirais que c est genial, totalement inedit et qu il fait confiance à mon intelligence pour tous ses manques.

Je suis surement trop dur avec Hickmann car a part sa future foundation, il na jamais tenu ses promesses et fourni des prestations bancales et dont les premices intelligents finissaient toujours par pif paf…
Mais tu es certainement aussi tout aussi partial pour effacer des tas de soucis.
Mais t inquiète malgré tout ce que je dis le run continue et si tu adores, tu es chanceux car c est parti pour un moment ce run a priori donc sois content… j ai aucun pouvoir pour que ca s arrete et ca vend clairement trés bien et a des retours plutot tres bons et ceux qui n aiment pas ou pas assez comme moi sont tenus par justement tous les trous… donc ca restera une bonne vente, à mon avis.

Dans Comics creator, Thomas parle du 131 comme encore de lui. C est au 133 que Conway même s il ne parle que du fait que le 131 est le moment où Crystal « quitte » Johnny pour Pietro.

Au début des années 1990, Marvel développe des sagas courant sur plusieurs Annuals. L’idée n’est pas neuve puisque le catalogue entier (ou presque) des Annuals avaient abrité « Evolutionary War » en 1988 ou « Atlantis Attacks » en 1989. Ces vastes récits se découpaient en chapitres impliquant un grand plan dans lequel chaque héros ou groupe était mêlé, mais souvent l’histoire principale pouvait se lire indépendamment. Le sommaire de chaque Annual comprenait en revanche des feuilletons qui faisaient le point sur tel ou tel aspect mobilisé par l’aventure, à grands renforts de flash-backs. Ces feuilletons constituaient le prétexte pour collectionner l’ensemble. Le montage éditorial comblait à la fois ceux qui suivaient des séries précises et les complétistes qui voulaient tout posséder.

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La formule a ensuite été révisée, proposant des aventures d’une ampleur moindre, répartie sur quatre ou cinq chapitres. C’est le cas de « Citizen Kang », une petite saga de 1992 mettant en scène le tyran temporel ennemi des Vengeurs, dans les Annuals de Captain America, Thor, Fantastic Four et Avengers.

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Superficiellement, la formule reste la même : un récit principal prenant part dans un schéma plus vaste, un feuilleton récapitulant l’histoire d’un personnage central (ici, Kang, en quatre chapitres écrits par Peter Sanderson et illustré par Rich Yanizeski), quelques courts récits de compléments et pin-ups diverses. Cependant, on peut remarquer quelques différences notables. Déjà, les chapitres sont moins indépendants les uns des autres. Les lecteurs francophones ont pu à l’époque lire quelques chapitres de « Evolutionary War » au gré des publications Lug-Semic sans avoir la sensation de ne rien comprendre. Ici, c’est assez impossible, surtout pour les premiers chapitres. L’autre différence réside dans la qualité graphique. Si les Annuals des années passées sont plutôt bellement grattés (c’est Art Adams qui se charge du Uncanny X-Men Annual lié au Maître de l’Évolution, par exemple), ici on n’a pas cette chance. Le chapitre consacré à Cap est illustré par Larry Alexander, d’ordinaire cantonné aux back-ups de la série mensuelle, celui de Thor est dessiné par l’excellent Geoff Isherwood, encré pour la circonstance par Fred Fredericks, ancien illustrateur du strip de Mandrake qui, hélas, ne s’accorde pas au style du dessinateur. Quant aux deux derniers chapitres, on les doit à Herb Trimpe qui adopte en l’occurrence un style copié sur celui de Liefeld, apparemment afin d’obtenir du boulot, et le résultat (malgré quelques cases potables), est presque pire que l’original. Bref, quatre épisodes qui ne constituent pas le haut du panier graphique de l’époque, pour rester dans l’euphémisme.

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L’histoire commence alors que Captain America enquête sur la disparition de son équipier Vision. Ce dernier vient de découvrir que certains composants constituant son anatomie artificielle proviennent d’une société située dans une petite ville du Wisconsin appelée Timely. L’androïde ayant disparu, le héros patriote part à sa recherche, pousse la porte d’une entreprise portant le même nom que la bourgade, et se retrouve plongé dans un lointain passé où il retrouve un autre équipier Vengeur, Gilgamesh (mais à une époque où ce dernier n’était pas encore un super-héros). S’ensuit une réécriture du récit mythologique, Cap finissant son épopée personnelle en découvrant une cité futuriste en cette époque sumérienne.

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Le début de l’Annual de Thor commence selon le même principe : Sersi informe ses équipiers que Cap et Vision ont disparu. Thor (à l’époque, c’est Eric Masterson derrière le marteau) part enquêter et se retrouve plongé dans un conflit opposant Vikings et Francs. Prester John est également de la partie. Après la baston de rigueur, Thor se dirige vers ladite cité futuriste qu’il aperçoit au loin, mais se retrouve propulsé au début du XXe siècle, sur Ellis Island, où il est enregistré comme nouvel immigrant sous le nom de Thor Smith. Fin de l’épisode.

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Dans les deux récits, un subplot nous permet de retrouver Doctor Druid, fraîchement échappé d’Avengers Spotlight #37 au cours duquel il s’est débarrassé de (celle que l’on pense être) Nebula. Mais voilà que la tentatrice ressurgit. C’est ainsi que le mystique, le « Docteur Strange du pauvre » ainsi que le formule Ben Grimm, va se retrouver mêlé à l’affaire.

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Car Doc Druid contacte les Fantastiques dans leur Annual, troisième chapitre de l’aventure. Le quatuor identifie Nebula, qu’ils ont croisée dans les épisodes réalisés par Walt Simonson, et repartent dans le temps, à bord d’un nouveau traîneau temporel appelé Rosebud III (la blague finit par s’user…) et se retrouve dans une zone bizarre, dont on découvre qu’elle s’appelle Chronopolis et qu’elle est constituée d’échantillons disparates d’époques diverses. Là, ils se frittent avec les Vengeurs de Sersi, avant de faire faire aux Anachronautes (qui semblent, peu ou prou, tous plus ou moins en lien avec l’histoire de l’univers Marvel (Sir Ralston manipule l’épée d’ébène, c’est donc un successeur de Sir Percy, le premier Chevalier Noir… Raa dispose d’une « gemme de sang », à l’image d’Ulysses Bloodstone… il y a aussi Wildhunt le premier Red Wolf…).

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Le quatrième épisode apporte les derniers éléments d’informations : celle que tout le monde, lecteurs compris, prennent pour Nebula est en réalité Ravonna, la bien-aimée de Kang. Apparue lors de la création d’une ligne temporelle annexe, elle entretient depuis, à l’encontre de son ancien amant, une haine farouche depuis qu’elle a compris qu’il préfère abattre ses adversaires que la tirer du coma où elle a été plongée.

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La révélation a le double avantage de faire un peu rebondir le concept de Kang, qui commençait à l’époque à tourner en rond, tout en séparant la Nebula apparue dans les Avengers de Stern, et développée par la suite dans Infinity Gauntlet ou les Avengers de Byrne, de celle qui tente de s’emparer de l’arme temporelle dans les Avengers et les Fantastic Four de Simonson. Puisqu’il y a plusieurs Kang, il peut y avoir plusieurs Ravonna, et les dialogues de Doctor Druid, le spécialiste de la question ravonnienne, expriment clairement la différence entre les deux personnages, qui retrouvent ainsi leur autonomie.

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À la fin de ce quatrième chapitre, les héros parviennent à enfourcher un véhicule temporel et à quitter Chronopolis, qu’ils laissent aux mains de Ravonna, Kang étant plongé à son tour dans un sommeil comateux suite à la défaite essuyée en duel face à son ancienne dulcinée.

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Tout ça pour ça, serait-on tenté de se dire. Effectivement, la saga accumule des scènes de baston redondantes et guère utiles, n’en venant au fait que sur le tard. Les deux premiers chapitres sont signés Roy Thomas et les deux derniers Mark Gruenwald, mais aucun ne brille par son élégance ou sa légèreté.

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Paradoxalement, c’est dans les back-ups sérialisées, par Sanderson et Yanizeski, que l’on trouve les meilleures idées, la promesse d’une histoire potentiellement plus passionnante et plus fructueuse. On y apprend la fondation de Timely Industries (et par conséquent de la petite ville du Wisconsin où tout a commencé), et de quelle manière Kang s’est ingénié à introduire une technologie futuriste au début du siècle, faisant progresser la science et exerçant une responsabilité évidente sur l’apparition d’androïdes, du premier Human Torch à Vision.

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Peter Sanderson glisse même l’idée d’une possible révolte des êtres technologiques, d’une infiltration par un arsenal géré par Kang, favorisant à terme la victoire de ce dernier. Mais là encore, cela ne dépassera pas le stade du commentaire en flash-back, ce qui est bien dommage parce que ça s’annonçait autrement plus intéressant que la vengeance d’une femme flouée menant à une guerre du trône temporel.

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Le TPB qui rassemble tout cela adopte une forme à la fois logique et surprenante. En tout logique donc, le sommaire propose en premier lieu les quatre chapitres de la saga principale, suivis par le feuilleton résumant la carrière de Kang. Plus étonnant, la suite reprend l’ensemble des pages éditoriales et des récits complémentaires. Si bien que, par exemple, la page de crédit présentant les auteurs de chaque Annual est à trouver dans la deuxième moitié du recueil. Cela donne un côté un peu foutraque à l’ensemble, qui correspond bien, somme toute, à la qualité plus que discutable de ce « Citizen Kang ». Les plus patients finiront par dénicher quelques planches ou illustrations de Kirk Jarvinen, dans un style artadamsien tout à fait plaisant. Maigre consolation.

Jim

Je l ai lu recemment dans un epic avengers où il est rassemblé avec du Harras/Epting…
Pas terrible mais au moins il m a indiqué pourquoi j avais trouvé terminatrix Objective un peu . confus.

Rigolo ton TP… Comixology en sort pas mal avec des annuals de cette époque depuis 3 semaines…

Oui, au début, pas facile de remettre le contexte … mais ça se lit

Pareil : j’avais relu ça il y a quelques années, ça reste bordélique, mais c’est plus compréhensible si on a lu « Citizen Kang ».

Alors le paradoxe de ce genre de lectures, pour moi, c’est que ça manipule plein de détails de la continuité, et en tant que tel c’est séduisant, surtout pour un vieux lecteur dans mon genre, parce que j’aime bien ce principe de fouiller dans ce qui a été fait pour en tirer quelque chose. C’est pour ça que des trucs comme « Korvac Quest », je n’en ai que des morceaux alors que j’aimerais bien les lire en entier.
Cependant, dans le cas présent, c’est mal fait. Pas seulement parce que c’est pas bien dessiné. Mais aussi parce que des tas de trucs sont oubliés en cours de route. Vision a donc des composants fabriqués par Kang ? Hop, oublié. Thor et Cap sont perdus dans le temps au milieu de Chronopolis ? Paf, récupérés au détour d’une case. Les meilleures idées sont celles que les deux scénaristes laissent sur le côté. Dommage.

Jim

Je l’ai lu là aussi.

Il est dans l’Epic suivant, que je n’ai pas encore lu (le n°24).
J’ignore si la suite est déjà sortie, d’ailleurs.
C’est un plaisir de se plonger dans ces épisodes, dont je n’ai que des bouts.
(et de lire ENFIN toute la saga de Black Knight par Bob Harras)(oui, on ne se serait pas douté que c’était ma motivation pour lire tout ça)

Justement un des « tp » numerique que sort Comixology… le seul que j ai pris car les Epic ne prennent que les annuals individuels… et donc pas en entier…

Merci pour toutes ces précisions. Les Epic, je les prends petit à petit, mais ils sortent un peu trop vite pour moi…

Apparemment, d’après ce que disait Tsouin quelques années plus haut, il est disponible dans le premier tome de la réédition des Gardiens de la Galaxie par Jim Valentino.

J’ai bien l’impression qu’ils ne sont plus commercialisés, mais je me tournerai vers l’occasion.
De mon côté, je n’ai que le TPB de 1992, qui ne reprend que les six premiers épisodes. J’en ai parlé ici :

Jim

fais gaffe car ils sont vite Out of Print. Certes, Marvel les reedite au bout d un moment mais le moment peut être long…

Et puisque l’on parle de Kang, je profite de l’occasion pour remettre un coup de projo sur un très sympathique TPB, qui ravira sans doute les lecteurs qui préfèrent sélectionner certains récits plutôt que compléter d’interminables collections.

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Avengers: Kang Time and Time Again se focalise sur le voyageur temporel épris de conquête qui enquiquine nos amis Vengeurs depuis la période Kirby. Il reprend sur la couverture une illustration de John Buscema tiré de la période Roger Stern, mais le sommaire compile différents épisodes plus ou moins marquants de la carrière du super-vilain.

Tout d’abord Thor #140, qui oppose le dieu du tonnerre au Growing Man, un androïde serviteur de Kang qui grossit à mesure qu’on lui tape dessus (pour faire court). L’épisode propose quelques images fortes, parmi lesquelles ce fameux tourbillon créé par Mjolnir, au milieu duquel Kang parvient à s’échapper, et qui est souvent cité dans les flash-backs.

Arrive ensuite la fameuse trilogie opposant le tyran temporel au Grand Master dans un duel ayant pour enjeu la vie de Ravonna. L’histoire se déroule dans Avengers #69 à #71, c’est écrit par Roy Thomas qui n’en est pas encore à s’écouter boucher les trous de continuité, et c’est illustré par Sal Buscema, sur qui l’encrage de Sam Grainger fait des merveilles.

Cette trilogie permet d’opposer les Vengeurs (avec une jolie Janet qui semble avoir oublié son costume d’héroïne dans sa penderie) à une première version du Squadron Sinister (détournement de la Ligue de Justice dans l’esprit de Thomas) puis aux Envahisseurs (on en a parlé un peu plus tôt en évoquant les rééditions de la série Invaders), autre fascination du scénariste.

Enfin, ce dernier revient sur le personnage du Black Knight, qui a déjà fait un peu de figuration dans la série et dont l’intervention ici lui vaudra d’être accepté dans l’équipe officiellement (c’est d’ailleurs l’une des astuces du scénario, que je laisse découvrir aux amateurs). Bref, entre détournement des figures de la concurrence, évocation de ses lectures d’enfance et souci de la continuité, ces trois épisodes sont vraiment représentatifs du travail du scénariste à cette période).

Le sommaire accueille ensuite Hulk #135, qui marque la rencontre fugace entre le Titan Vert et Kang, ce dernier projetant le monstre d’émeraude dans le passé, ce qui nous permet de voir en action l’aviateur appelé Phantom Eagle. Herb Trimpe saisit l’occasion de dessiner ce personnage qu’il affectionne (en bon fan d’avions), et livre des planches qui rappellent le dessinateur classique mais généreux qu’il était avant de saborder son style dans l’espoir d’avoir du boulot à l’époque où l’esthétique « à la Image » saccageait tout le paysage éditorial.

Tout ceci sert de mise en bouche avant la réédition d’une autre trilogie marquante concernant Kang, celle que Roger Stern, John Buscema et Tom Palmer consacre au personnage dans Avengers #267 à #269, soit presque deux cents épisodes après Thomas.

Dans le premier épisode, les lecteurs assistent à l’arrivée de Storm parmi les héros, et découvrent, au bout de quelques courtes pages, que Kang parvient à les détruire tous, mais qu’il s’agit d’un monde parallèle et qu’en réalité, il y a de nombreux Kang, nés de créations de réalités alternatives, et que celui qui dirige le « Council of Cross-Time Kangs » s’arrange pour sélectionner les doubles de lui-même qui y siégeront. Une idée qui révolutionne le personnage et lui redonne un intérêt que ses tentatives répétées de se débarrasser de ses adversaires avait sérieusement émoussée.

Ce premier épisode met en lumière, une fois de plus, le talent de Roger Stern : il raconte plein de choses en peu de temps avec une limpidité sans faille ; il bouleverse le statu quo d’un personnage important sans rien chambouler de son passé ; et enfin, il déploie une caractérisation impeccable, pour ses héros, ses vilains, ses personnages secondaires avec une équité qui force le respect. Du travail d’orfèvre.

C’est l’époque où Namor vient de rejoindre le groupe. Le scénariste prend donc le soin de mettre en avant les choses que les uns et les autres savent ou pas (Cap dit « Kang », Namor croit entendre « Krang », ce qui permet de les caractériser, même chose pour le jargon scientifique, dont l’usage plus ou moins altéré permet de filer de l’information au lecteur tout en laissant transparaître les traits psychologiques de chacun des personnages).

À la recherche de leurs équipiers perdus dans les limbes, les héros vont renouer avec ce que l’on sait de Kang et de sa biographie, revoir le Space Phantom ou le GrowingMan, croiser Immortus, etc… C’est l’occasion aussi pour le scénariste de faire le point sur ce que sont les « Limbo » en question, et notamment d’évoquer celles où Rom plonge ses ennemis, les Dire Wraiths : un peu d’éclaircissement de continuité en passant ne fait jamais de mal.

Splendide trilogie faisant le point sur le personnage, cette « Kang Dynasty » synthétise tout le charme de la série : des aventures exotiques, des vilains surpuissants, une équipe pleine de charme, des idées SF, une continuité forte mais pas encombrante… Comme souvent chez Stern, le super-vilain apparaît plus puissant que jamais, plus menaçant (il l’a déjà fait avec le Beetle dans Spectacular Spider-Man, avec Egghead dans Avengers, il le refera avec les Master of Evil dans la foulée de ces trois épisodes). Dans le même temps, il ravive les fragilités de l’antagoniste, faisant de Kang un colosse aux pieds d’argile.

Les lecteurs de Strange n’auront pas droit à ces épisodes, pour une raison qui m’échappe. J’ai mis du temps à les trouver, à une époque où je n’avais pas beaucoup de sous. Quelques années plus tard, en 2005 je crois, le TPB est sorti, offrant un vrai plaisir de lecture et un sommaire contenant deux sagas importantes, qui méritent une (re-)découverte.

Jim

PS : Photonik avait évoqué la trilogie de Kang ici :

yep je les ai racheté en singles il y a 10 ans avec le run de Simonson inédit aussi en VF… Lug devait avoir peur de Kang… trop compliqué pour le lecteur (ou le fan arachnéen ou de muties :wink: )

J’ai pensé à ça, ouais. Parce que fatalement, ses apparitions les plus importantes ont été publiées chez la concurrence. Mais tout de même, c’est étonnant.

Jim

Merci !

Ah là on est sur la même longueur d’onde.

Que nous arrive-t-il ?
Vite, un dépistage !

Jim

De rien.

Tiens, tu peux en reprendre une tranche :

Jim

Haha, j’ai souvent lu l’évocation de ce passage mais je ne l’ai jamais vu !
Merci, Jim ! Merci beaucoup ! :smiley: