RÉÉDITIONS MARVEL : TPBs, omnibus, masterworks, Epic…

semaine prochaine

AVENGERS EPIC COLLECTION TP COLLECTION OBSESSION NEW PTG

MARVEL COMICS

AVENGERS EPIC COLLECTION TP COLLECTION OBSESSION NEW PTG

JUN221104

(W) Bob Harras, Various (A) Andy Kubert, Various (CA) Ron Lim

To battle the Brethren! Thane Ector and his allies devastated the Collector, and now they’ve come for Earth. To stop them, the Avengers must call in reserves, returnees and a new recruit! But will the humbled Elder of the Universe aid Earth’s Mightiest Heroes or renew his collection obsession? Hate may conquer all when the Sons of the Serpent strike, unless the Avengers and New Warriors can do something about it! But how will our heroes react when a fallen comrade seemingly returns? Plus: The Subterranean Wars rage, and the Vault prison becomes a death trap filled with deadly menaces - including Venom! Collecting AVENGERS (1963) #334-344 and ANNUAL #20, AVENGERS: DEATHTRAP - THE VAULT and material from INCREDIBLE HULK ANNUAL #17, NAMOR THE SUB-MARINER ANNUAL #1, IRON MAN ANNUAL #12 and AVENGERS WEST COAST ANNUAL #6.
Rated T

In Shops: Oct 05, 2022

SRP: $44.99

STAR WARS LEGENDS EPIC COLLECTION NEW REPUBLIC TP VOL 06

MARVEL COMICS

STAR WARS LEGENDS EPIC COLLECTION NEW REPUBLIC TP VOL 06

JUN221106

(W) Mike Richardson, Randy Stradley (A) Paul Gulacy, Various (CA) Dave Dorman

The Crimson Empire trilogy! All the members of Emperor Palpatine’s elite Royal Guard have been hunted down and killed after his death, except one: Kir Kanos, the Emperor’s most loyal soldier. The man behind the murders is fellow guardsman Carnor Jax, now part of the Imperial ruling council, who wants the throne for himself. Kanos must escape Jax’s grasp and find new allies - and a new identity as bounty hunter Kenix Kil! But Kanos’ quest puts him in the crosshairs of both the remaining Empire forces and the leaders of the New Republic: Leia Organa, Han Solo and Luke Skywalker! Collecting STAR WARS: CRIMSON EMPIRE #0-6, STAR WARS BOUNTY HUNTERS - KENIX KIL, STAR WARS: CRIMSON EMPIRE II - COUNCIL OF BLOOD #1-6, STAR WARS: CRIMSON EMPIRE III - EMPIRE LOST #1-6 and material from DARK HORSE EXTRA #21-24 and DARK HORSE PRESENTS (2011) #1.
Rated T

In Shops: Oct 05, 2022

SRP: $44.99

MIGHTY MMW BLACK PANTHER GN TP VOL 01 CHO CVR

MARVEL COMICS

MIGHTY MMW BLACK PANTHER GN TP VOL 01 CHO CVR

JUN221110

(W) Roy Thomas, Stan Lee (A) Jack Kirby, Various (CA) Michael Cho

The Mighty Marvel Masterworks are proud to present the Black Panther’s early adventures! In the 1960s, Stan Lee and Jack Kirby created one of the most iconic super heroes ever conceived: the regal king of Wakanda - T’Challa, the Black Panther! Roy Thomas, joined by top artists including John Buscema, brought the Panther into the ranks of the Avengers and delved into his origins and backstory. From T’Challa’s first appearance and his battle with Klaw through his adventures with Captain America and his joining the ranks of the Avengers, each page in this Mighty Marvel Masterworks volume is history in the making! Collecting FANTASTIC FOUR (1961) #52-53 and #56; CAPTAIN AMERICA (1968) #100; AVENGERS (1963) #52, #62 and #73-74; DAREDEVIL (1964) #52 and material from FANTASTIC FOUR (1961) #54 and TALES OF SUSPENSE (1959) #97-99.
Ages 10 & Up

In Shops: Oct 05, 2022

SRP: $15.99

Ah, les années 1970 chez Marvel. Élargissement du catalogue (parce que les super-héros marquent le pas) et des genres explorés (parce que le Comics Code s’adoucit), et donc les lecteurs voient arriver des personnages nouveaux qui ne correspondent plus tout à fait au format super-héroïque. Ces personnages obtiennent des séries à leur nom après avoir fait quelques tours de piste chez les vedettes, et connaissent des aventures d’un genre nouveau, souvent désordonnées et foutraques, mais passionnantes.

C’est le cas de Morbius, le « vampire vivant » de Marvel, dont les premières aventures ont fait l’objet d’une compilation dans la collection « Epic Collection » (je découvre l’existence d’un tome 2, ça me fait dresser l’oreille). Le sommaire, bien entendu, est éclectique, on le devine.

Le recueil s’ouvre avec Amazing Spider-Man #101 et 102, deux épisodes appartenant à la courte période Roy Thomas où le scénariste, visiblement embêté par le personnage, part dans des directions un peu inédite. On retrouve Peter Parker transformé en araignée humaine dotée de six bras, et cherche de l’aide auprès du docteur Curt Connors. Bien entendu, il se retrouve très vite coincé entre le vampire et le lézard, et le récit se résout dans un épisode double (pourquoi double, allez savoir).

Les deux épisodes sont datés d’octobre et novembre 1971. Il faudra attendre l’année suivante pour que Michael Morbius fasse son retour, cette fois dans la récente série Marvel Team-Up, dont les épisodes 3 et 4 accueille ses nouvelles apparitions. On comprend donc qu’il n’est pas mort à la fin de son premier tour de piste.

Le premier chapitre est écrit par Gerry Conway et illustré par Ross Andru, qui laissera plus tard sa marque sur la série principale du Tisseur. Le thème de la maladie traverse le récit et, par le biais de Martine, la fiancée du vampire, la dimension tragique de Morbius est renforcée.

L’épisode suivant voit le retour de Gil Kane au dessin, qui retrouve à cette occasion l’anti-héros qu’il a contribué à faire naître. Pour les lecteurs de l’époque, c’est l’occasion de retrouver les X-Men, personnages qui venaient de perdre leur titre (ne survivant qu’à la faveur de réimpression) et qui font ici un retour en costumes civils.

Après ces quatre épisodes, Morbius est désormais bien installé. Au point qu’il figure au sommaire de l’anthologie Vampire Tales, en 1973, magazine en noir & blanc surfant à la fois sur l’appétence du lectorat pour les personnages horrifiques et sur la possibilité de s’arracher au carcan du Comics Code par le biais d’un format différent. Morbius ouvre donc le sommaire de Vampire Tales #1, daté d’août 1973. Les magazines en noir & blanc sont également un lieu d’expression pour une nouvelle génération d’auteurs, et c’est ainsi que ce premier récit, assez convenu (le vampire est confronté à ses actes mais aussi à des adversaires qui constituent des proies privilégiées), est écrit par Steve Gerber et dessiné par Pablo Marcos.

Voilà, le personnage est bien installé. 1974 sera l’année de la consécration. Le sommaire propose alors la réimpression de Giant-Size Super-Heroes #1, dans lequel Spider-Man se retrouve pris en sandwich entre Morbius et le Man-Wolf (un épisode déjà évoqué dans le cadre des réimpressions consacrées à John Jameson), à l’occasion d’un récit musclé et tragique encore signé par Gerry Conway et Gil Kane.

Cet épisode est daté de juin, mais les aventures solo de Morbius commencent dans Fear #1, daté de février 1974. D’abord dédié à des rééditions de monster comics, le titre a abrité les premières aventures de Man-Thing, avec succès. Le vampire vivant prend le relai, mais la série est marquée par un phénomène typique des séries secondaires de l’époque, la valse des auteurs. Le premier épisode est signé Mike Friedrich et Paul Gulacy, et confronte le héros à des prêtres inquiétants, plongeant le récit dans une atmosphère religieuse angoissante.

Dès l’épisode suivant, c’est Steve Gerber et Gil Kane qui prennent le relai. Morbius rencontre une gamine dotée de pouvoirs (elle est capable de convoquer une guerrière qui est une sorte de double fantasmé d’elle-même). Le scénariste prend le thème de la secte et le greffe à une intrigue de science-fiction tournant autour de l’évolution de l’espèce humaine. Daemond, l’un des deux religieux du premier chapitre, s’impose en fou de dieu aux ambitions démesurées. Morbius affronte un homme-chat et la dernière case nous apprend que Martine, toujours vivante, est sous la coupe de Daemond.

Morbius est alors embarqué dans un voyage lointain, rencontrant le Peuple-Chat dans l’épisode #22 dessiné par Rich Buckler, puis croisant le chemin d’une peuplade mutante extraterrestre dans le chapitre suivant, illustré par un jeune Craig Russell. La série part dans tous les sens, mais propose des idées frappadingues auxquelles Steve Englehart fera référence des années plus tard dans ses épisodes de Fantastic Four. Morbius revient sur Terre dans l’épisode suivant, toujours sous la surveillance de la mystérieuse secte qui tente de contrôler son destin.

Le sommaire marque une pause à ce moment, puisque les aventures en noir & blanc du héros, dans Vampire Tales #2 à 8, remplacent les péripéties en couleur. Ces nouveaux chapitres, qui se veulent moins super-héroïques et plus horrifiques, tranchent avec l’ambiance de science-fiction proposée par Steve Gerber. Cette fois, c’est Don McGregor qui se charge du script. Les pages sont bien entendu bavardes, mais assez immersives. Au programme : sectes, manipulations, sacrifices humains…

Au dessin, on retrouve Rich Buckler ou Tom Sutton, qui proposent des ambiances crépusculaires dans des décors côtiers ou des villes fantômes. McGregor en profite pour glisser quelques commentaires politiques.

Autre nouveauté par rapport aux aventures dans les comic books, Morbius trouve des alliés humains au fil de ses aventures. Cela permet de mettre à l’épreuve sa force de volonté, mais aussi de varier les points de vue et d’humaniser un peu le héros, sans abuser du pathos.

Retour au comic book. L’excellent et mésestimé Doug Moench vient prêter main-forte à Steve Gerber dans Fear #25, daté de décembre 1974. Cette fois, c’est Frank Robbins qui illustre le récit. L’ancien dessinateur de strips d’aviation s’en sort très bien, convoquant des images baroques et une pyrotechnie échevelée pour une confrontation finale entre Morbius et la secte de Daemond. Le scénario résume les péripéties précédentes et donne du lien à une intrigue jusque-là décousue à force d’explorer de nombreuses pistes.

Moench et Robbins signe un Fear #26 en forme de conclusion apocalyptique. Daemond accède à un pouvoir accru, la petite Tara dévoile son rôle dans tout ce désordre, Martine est libérée de l’influence délétère du prêtre, ça pète dans tous les coins et c’est riche et généreux.

Le tome se conclut avec Giant-Size Werewolf #4, daté d’avril 1975, dans lequel le loup-garou affronte le vampire vivant. Le récit, écrit par Doug Moench et illustré par Virgil Redondo, marque les retrouvailles officielles entre Michael et Martine. Un épisode en mode mineur après les deux chapitres précédents d’une nervosité hystérique, mais qui boucle agréablement ce premier recueil.

Jim

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Super intéressant, merci ! Je n’ai cependant jamais adhéré à Moribus. Ni le design, ni le principe.

Pourtant c st vraiment sympa… totalement foutraque mais y a un truc.
Moi c est le contraire j adorais tellement le 1er fear par Gulacy…

Englehart y fait aussi référence dans WCA quand Tigra se confronte au peuple chat et qu’ils partent sur le même fleuve avec Hellstorm et Hellcat.

Oui, c’est vrai. Je crois que les épisodes dans WCA sont même plus anciens, à quelques mois près, mais je ne suis plus sûr. À l’époque, quand j’ai lu ça, je crois que je ne connaissais du Peuple-Chat que la back-up dans What If qui associe ce groupe à la grande peste noire. Donc j’ai mis du temps à recomposer tout ça, et pour sûr, j’ai lu les récits liés à Tigra et ceux-ci après.

Jim

Pour moi, les années 1990 correspondent à mon arrivée sur Paris et à mon exploration des bacs de back issues, où je dépensais un peu du maigre argent dont disposait l’étudiant que j’étais. À l’époque (dès le début de la décennie, pour situer), les TPB n’étaient pas aussi répandus et les comic shops commandaient beaucoup de fascicules, dont certains se vendaient mal ce qui générait un stock assez conséquent de publications soldées. Rappelons qu’à l’époque, les éditeurs se livraient à une course folle au gadget et à la séduction des collectionneurs, gratifiant les couvertures des premiers numéros, mais aussi des numéros dits « anniversaire » (les 25, les 50, et autres prétextes à célébrer et à monter les prix), d’encres fluos, de passage de cinquième couleur, de découpes dans le carton, d’hologrammes… Le résultat, c’était une bulle spéculative qui a fini par exploser au milieu de la décennie avec les résultats que l’on sait mais qui, dans les années qui ont précédé, engraissait un marché de l’occasion qui profitait aux lecteurs fauchés dans mon genre.

Le résultat, c’était que si les libraires conservaient les exemplaires de séries fortes sur lesquelles ils espéraient une quelconque spéculation (le premier numéro de X-Men, genre…), ils finissaient par refourguer à vil prix d’autres « milestones », ce qui permettaient aux fans impécunieux de se constituer une petite bibliothèque de séries secondaires. À l’époque, je lisais Hawkworld / Hawkman de Truman puis Ostrander, par exemple. Ou, chez Marvel, Deathlok.

La série mensuelle débute en 1991. Le premier numéro date de juillet, ce qui veut dire qu’il est sorti au printemps. Je suis arrivé à l’automne, à la rentrée. J’imagine que les épisodes soldés sont arrivés plus tard, tout cela est bien flou (mais je garde un souvenir ému du marché des bouquinistes du Parc Brancion, où la librairie Deckoninck étalait des bacs de comics : dix comics pour dix francs, la belle aubaine, un jour je suis revenu avec soixante-dix comics d’un coup… et j’ai rationné mes pâtes sans beurre pendant une semaine…). Durant mes années parisiennes, j’ai presque complété la série, notamment les deux premières années.

Donc, la série paraît en 1991, un an après la mini-série qui avait relancé le personnage, sous une autre forme et dans un format dit « prestige ». La première version de Deathlok, due à Rich Buckler dans les années 1980, se situait dans un avenir hypothétique. Dans cette version, Luther Manning a été transformé en machine à tuer cybernétique, ses parties humaines étant connectées à un ordinateur qui s’exprime par des voix off assez modernes. Dans la nouvelle version de 1990, le même procédé est imposé à Michael Collins, cette fois-ci dans le temps présent. Le succès des quatre prestige vaut à ce personnage réinventé d’obtenir sa propre série (Marvel, comme la concurrence, cherche à élargir son catalogue et à mettre en avant un large éventail de franchises), illustrée par Denys Cowan sur un scénario conjoint de Dwayne McDuffie et Gregory Wright (ce dernier officiant également comme coloriste).

Marvel a réédité en 2015 les quinze premiers chapitres (et le premier Annual) de la série dans un recueil orné du titre du premier arc, « Souls of the Cyber-Folk ». La relecture, des années plus tard, joue en faveur de la série.

Le premier arc, qui couvre les cinq chapitres initiaux, voit passer différents cyborgs de l’univers Marvel (dont Forge ou Misty Knight) et se constituer une alliance de héros mi-hommes mi-machines contre un adversaire commun. Le tout premier numéro (sous une couverture à l’encre argentée : l’ère des gadgets, je vous dis) fait la jonction avec la mini-précédente, sur un scénario des deux scribes. C’est McDuffie qui se charge des épisodes 2 à 5, nettement plus fluides et moins bavards. Enfin, bavards quand même, mais avec un vrai sens de l’équilibre, une belle gestion des rythmes et des voix off. Le scénariste s’ingénie aussi à faire apparaître de nombreux invités, ce qui permet d’inscrire la série dans la continuité Marvel.

Pour la même raison, le Punisher fait son apparition dans les épisodes 6 et 7 (écrits par Gregory Wright), répondant à un air du temps de l’époque, celui des héros grimaçants et surarmés, brandissant des flingues plus gros qu’eux. Autre vedette de l’époque, le Ghost Rider (dans sa version Danny Ketch) fait un tour de piste dans les épisodes 9 et 10).

Les textes de Wright sont plus envahissants que ceux de McDuffie. Il n’a pas la fluidité et l’apparente simplicité de son collègue, mais il n’hésite pas faire étalage d’idées astucieuses et si les grosses scènes d’action se veulent plus « in your face » qu’avec McDuffie, il se montre généreux avec ses lecteurs en matière de péripéties. Dans une série résolument tournée vers la technologie, il confronte son héros cybernétique à Nightmare, un ennemi traditionnel de Doctor Strange. Et ça fonctionne assez bien, puisque cela fait écho aux peurs qui hantent Collins, à savoir l’éloignement de sa famille et la crainte de les voir en danger par sa faute.

Hantée par le cyberpunk (avec au minimum une décennie de retard sur la littérature), la série présente souvent le héros dans des univers virtuels où nagent des avatars électroniques flottant sur fond de zéros et de uns. Toute une imagerie qui fonctionne pas mal dans ces années 1990, qui ont déjà fait naître de bons récits dans la collection « 2099 », et qui commence à se répandre dans l’esthétique des comics de l’époque.

Dwayne McDuffie revient aux commandes dans le onzième épisode, à l’issue duquel l’ennemi dans l’ombre se révèle, Moses Magnum. Cependant, ce dernier fera mouvement plus tard dans la série, afin de préparer un combat final qui aura lieu dans l’épisode 25, donc au-delà du recueil qui nous occupe.

Ledit recueil contient donc la saga « The Biohazard Agenda », une intrigue qui voit revenir le SHIELD, surgir un vilain lié à la nano-technologie (un contexte scientifique assez neuf dans la bande dessinée américaine à l’époque) afin de renouer avec le thème des dérives technologiques propre à la série, et surtout Collins renouer avec sa famille.

Le personnage a été défini dans les épisodes précédents, les auteurs ayant pris soin, dès le premier chapitre, de rappeler son attachement à sa famille qui le croit mort et qu’il ne veut pas retrouver afin de leur éviter un choc et de ne pas mettre leur vie en danger. Mais il finit par céder à son impulsion et par se présenter à sa femme et à son fils.

McDuffie, qui n’est pas manchot, traite avec une certaine finesse ces retrouvailles difficiles. Il montre une épouse tentant de dissimuler la tempête de sentiments qui l’habite, entre la joie de retrouver son époux et la répulsion surprise à le voir dans cet état.

Bien entendu, le monstre, que le lecteur suit dans les séquences intermédiaires, finit par surgir, et c’est toute la famille qui l’affronte, dans une ambiance assez badass. C’est musclé, rapide, cohérent, bien caractérisé. Denys Cowan, toujours inspiré tantôt par Miller, tantôt par Sienkiewicz, tantôt par Mike Mignola (un ajout assez nouveau à son cocktail d’influences), livre un travail inspiré, peut-être plus régulier que d’ordinaire. L’encrage de Mike Manley sur les derniers épisodes y est sans doute pour beaucoup.

Le recueil se conclut sur le contenu du premier Annual (sous couverture musclée de Quesada), qui contient entre autres une petite histoire charmante au cours de laquelle le fils de Deathlok fait intervenir son papa dans sa classe. Une belle réussite encore signée McDuffie (alors que Wright se charge du récit principal, illustré par Butch Guice).

Le TPB reprend donc les deux premières années d’une petite série secondaire qui mérite une redécouverte. Sous ses allures de récit d’aventure musclée d’un héros censément bas du front, elle propose une chouette caractérisation et une humanisation évidente : un fantôme dans la machine.

Jim

1 « J'aime »

Top! Je n’ai jamais accroché à Deathlok… à cause de son look, que je trouve laid.
Mais j’ai plusieurs numéros d’une numéro suivante, de Joe Casey je crois, lancée dans une gamme Marvel Tek sur un agent du SHIELD qu’on voyait dans Cable et qui en venait à affronter un clown du Cirque du Crime, je crois. Dans une ambiance glauque des 90s.

Et le duo McDuffie/Deathlok (sa version Michael Collins) a plus tard été réuni à l’occasion de cette mini-série (parue à la même période que ses FF).

1 « J'aime »

c est dans ma pal numerique ce TP
la série Tek est assez incomprehensible de memoire

La version Joe Casey ? Je dois avoir quelques épisodes, mais je n’ai guère de souvenirs…

Jim

J’ai découvert grâce à cette chronique.

Le défi est de taille : il va falloir que je trouve un troisième personnage pour le look et le principe duquel tu n’as jamais accroché…
:wink:

Jim

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J ai pris pour manco

Les mutants?
a tout les coups tu auras soit killraven soit manthing

La semaine prochaine en VO

VENOM EPIC COLLECTION TP CARNAGE UNLEASHED

MARVEL COMICS

VENOM EPIC COLLECTION TP CARNAGE UNLEASHED

JUN221105

(W) Mike Lackey, Various (A) Various (A/CA) Andrew Wildman

Separation anxiety for Eddie Brock and Venom! The sinister symbiote finds himself caught in the web of Spider-Man’s clone, the Scarlet Spider! But when the battle leads to Eddie and his other being separated, can they find a way to escape captivity and reunite - or will the Life Foundation symbiotes stand in their way? Venom will need to be back at full strength when a hit video game provides Cletus Kasady with the opportunity to unleash Carnage once more! And when killer vigilante Sin-Eater strikes, Eddie’s ex-wife is caught in the crossfire. To survive, must she become the bride of Venom? Collecting SPIDER-MAN: THE ARACHNIS PROJECT #6, WEB OF SPIDER-MAN (1985) #118-119, SPIDER-MAN (1990) #52-53, VENOM: SEPARATION ANXIETY #1-4, VENOM: CARNAGE UNLEASHED #1-4, VENOM: SINNER TAKES ALL #1-4 (A stories) and #5, UNCANNY ORIGINS #7 and Venom subplot pages.
Rated T

In Shops: Oct 12, 2022

SRP: $44.99

WOLVERINE EPIC COLLECTION TP BACK TO BASICS NEW PTG

MARVEL COMICS

WOLVERINE EPIC COLLECTION TP BACK TO BASICS NEW PTG

JUN221103

(W) Archie Goodwin, Various (A) John Byrne, Various (CA) Jim Lee

Savage tales featuring atmospheric artwork by Marvel’s finest artists! An old friend’s death leads Logan to Nick Fury…and the Swift Sword terrorist organization! But what is the surprising secret under the new Scorpio’s mask? Then Wolverine travels to the untamed jungle of the Savage Land - so why is he fighting cyborgs? And which longtime X-Men foe is responsible? When his old enemy Roughouse is kidnapped, Wolverine follows a trail of tainted cocaine from Madripoor to Central America - but can the young revolutionary La Bandera help a sick and infected Wolverine survive against Tiger Shark and bring down a corrupt regime? Plus: Logan must avenge an old friend, but can he uncover the secret of the Master Form - without his memories? Collecting WOLVERINE (1988) #17-30, WOLVERINE/NICK FURY: THE SCORPIO CONNECTION and WOLVERINE: THE JUNGLE ADVENTURE.
Rated T+

In Shops: Oct 12, 2022

SRP: $39.99

C’est les épisodes entre ceux de Claremont et ceux de Hama. J’en garde un souvenir mitigé avec des trucs sympa et d’autres quelconque. Comme une sorte de flottement entre deux ères.

Rahhhhhhhhhhh putain ça c’est de la bombe bébé

ca vient pas de St Denis pourtant

semaine prochaine

INCREDIBLE HULK EPIC COLLECTION TP AND NOW WOLVERINE

MARVEL COMICS

INCREDIBLE HULK EPIC COLLECTION TP AND NOW WOLVERINE

JUL220969

(W) Peter David (A) John Estes, Various (CA) Darick Robertson

Hulk is the strongest! Why? Because it’s hard not to be when you go from strength to strength with artists Herb Trimpe and Sal Buscema! Trimpe defined INCREDIBLE HULK in an artistic tenure stretching from 1968 to 1975. And not only did the series gain a great talent when Sal Buscema took over the reins, but also one that - unbelievably - would have a tenure longer than even Trimpe’s! Add to that Len Wein writing some of his greatest Hulk stories - including the first appearance of Wolverine - and you’d better believe it’s good to be green! The adventures collected here include Hulk smashing his way through the Mole Man, the Gremlin, the Shaper of Worlds, Doc Samson, the Abomination and, of course, the never-ending military machinations of General « Thunderbolt » Ross! Collecting INCREDIBLE HULK (1968) #179-200 and ANNUAL #5.

In Shops: Oct 19, 2022

SRP: $44.99

La semaine prochaine

DEADPOOL EPIC COLLECTION TP MISSION IMPROBABLE

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DEADPOOL EPIC COLLECTION TP MISSION IMPROBABLE

JUL220970

(W) Larry Hama, Various (A) Adam Pollina, Various (CA) Ed McGuinness

Wade Wilson: hero?! Deadpool finds his voice in a character-defining and hilarious run! The mysterious corporation Landau, Luckman & Lake believes Deadpool is their Chosen One - but does the Merc with a Mouth have it in him to be a hero? Wade’s old pal Weasel and housemate-slash-prisoner Blind Al have their doubts, and fellow merc T-Ray is out to see Wade fail at all costs! Maybe the unstable Typhoid Mary can help him refocus? Naaah! Plus: When Deadpool’s healing factor goes on the fritz, can he and X-Force’s Siryn deal with the devil who helped create him? And peer into the past of the man called Wade Wilson! Guest-starring Wolverine, Daredevil, Taskmaster and the Hulk! Collecting WOLVERINE (1988) #88, X-FORCE (1991) #47 and #56, DEADPOOL (1997) #1-9 and #-1, DAREDEVIL/DEADPOOL ANNUAL '97 and material from WOLVERINE ANNUAL '95.

In Shops: Oct 26, 2022

SRP: $39.99

MMW INCREDIBLE HULK HC VOL 16

MARVEL COMICS

MMW INCREDIBLE HULK HC VOL 16

FEB221049

(W) Various, Bill Mantlo (A) Various, Sal Buscema (CA) Michael Golden

The Masterworks rampage into the incredible Bill Mantlo era of Hulk! Mantlo’s five-year run redefined comics’ meanest, greenest goliath - and it all kicks off when the Hulk unleashes his rage on Gamma Base! By the time the dust settles, Hulk will find himself exiled to Jarella’s world, where he crosses paths with the cosmic Gardener, wielder of an Infinity Gem! Then it’s back to Earth for a chilling fight against Jack Frost in a tale drawn by the legendary Steve Ditko. A double-sized 250th issue features a team-up and tussle with the Silver Surfer, after which Hulk faces a « Trial by Monster » when he finds himself in the middle of a civil war between monster men! The indelible art of Sal Buscema makes page after page a Marvel Masterwork! Collecting INCREDIBLE HULK (1968) #245-255 and MARVEL TREASURY EDITION #25.
Rated T

In Shops: Oct 26, 2022

SRP: $75.00

NEWS VO

Mai 2023

Pour aout 2023

5 New Epics!
1 New Modern Era Epic!
2 New Epic reprints!

La semaine prochaine

DAREDEVIL EPIC COLLECTION TP IT COMES WITH CLAWS (RES)

MARVEL COMICS

DAREDEVIL EPIC COLLECTION TP IT COMES WITH CLAWS (RES)

JUL220985

(W) Mark Gruenwald, Various (A) Steve Ditko, Various (CA) Arthur Adams

Daredevil takes on all comers! The Man Without Fear faces the maniac without pain: the irrepressible Madcap! But that’s just a warmup for DD’s rematch with one of his most powerful foes: Mister Hyde! And the hits just keep coming as Klaw, Master of Sound, makes some noise, Chance tries his luck and the savage Sabretooth crosses Daredevil’s path right in the middle of the Mutant Massacre! Plus: DD’s old flame, the Black Widow, returns - but will Matt seize a second chance at life with Karen Page instead? Meanwhile, Hell’s Kitchen has more than its fair share of crime to fight - but why is Daredevil trading blows with Black Panther and Wolverine? And can a billy club stand up to adamantium claws? Collecting DAREDEVIL (1964) #234-252.
Rated T

In Shops: Nov 02, 2022

SRP: $44.99

POWER MAN AND IRON FIST EPIC COLLECTION TP HARDBALL (RES)

MARVEL COMICS

POWER MAN AND IRON FIST EPIC COLLECTION TP HARDBALL (RES)

JUL220994

(W) Christopher Priest, Various (A) Greg LaRocque, Various (CA) Mark D. Bright

Is this the end of a beautiful friendship? The original POWER MAN AND IRON FIST series races to its conclusion as the duo faces a rematch with old foes Nightshade, Discus, Stiletto, the Eel and Man Mountain Marko. But who is Captain Hero? And what does this powerhouse want from Luke Cage? Iron Fist shares a team-up with the Falcon at Project PEGASUS - where there’s a murderer on the loose! And Cage is recruited to take on the terrorist group named Control-7! But why is Danny Rand suddenly old and dying? And if he can somehow return to K’un-Lun to be healed, what will be the terrible price? As the Dragon King’s brother attacks and Iron Fist sees red, tragedy will tear apart the Heroes for Hire! Collecting POWER MAN AND
IRON FIST (1978) #108-125.
Rated T

In Shops: Nov 02, 2022

SRP: $39.99