Il bossait pour lug ?
Lui as-tu aussi dit que « Néo meurt dans Matrix »?
Pas facile d’apprécier un film dans ces conditions, quand même.
Tori.
Surtout si tu achètes du pop-corn.
Un peu tout pareil mais par contre je l’ai vu dans une séance complètement merdique polluée par des gosses qui se croyaient à la cantine. Du coup, j’avoue ne pas avoir fait attention à l’ambiance musicale du film mais sinon j’ai bien aimé le film, qui s’amuse à clore au final les 2 autres sagas de bien belle manière. Je pense que j’irai le revoir plus tard à une séance sans risque (genre à Molsheim ou une connerie du genre)
Foutez-les en pension, ça n’arriverait pas.
Jim
A la cave. Ça marche bien.
Au congélateur ?
(je passe juste faire ma méchante blague, je n’ai pas encore vu le film, salut !)
Tiens d’ailleurs pour ceux qui ont vu le film :
- J’ai trouvé qu’entre les 3 Spider man, Andrew Garfield était vraiment celui qui sortait du lot, je pense que Sony a vraiment raté un truc avec lui car il incarne le mieux le personnage je trouve que ça soit physiquement et même dans l’attitude, ça m’a redonné envie de remater amazing 2 (parce que bon… le 1 avec le lézard, non merci)
- Sur la BA de Strange 2, on est d’accord qu’on voit le Strange de What if, non ? je pensais pas qu’ils iraient jusque là, si c’est le cas !
C’est compliqué avec Garfield. C’est un excellent acteur (surement le meilleur des trois à l’époque où ils mettent le masque) mais il incarne un personnage profondément mal écrit. Donc je dirais qu’il incarne parfaitement un personnage mal branlée sorte de jeune adulte qu’on essaye de nous faire croire qu’il est un lycéen ostracisée. Le film actuel le met bien en valeur, parce que le film de Watts est autrement mieux foutu que celui de Webb (et pareil pour Electro d’ailleurs) comme si en le sortant de son bizzaro world on lui permettait de s’épanouir.
Bon, c’est plutôt sympa, ce truc. Un peu long, un peu envahi par ce que l’on pourrait appeler « des séquences bendisiennes », à savoir des tunnels de dialogues au potentiel assez grand (en matière de caractérisation et de drôlerie) et qui traînent un peu en longueur parce que c’est pas super bien exploité. C’est le gros bémol. Mais autrement, on a un film qui commence comme une comédie adolescente (assez nerveuse au début, d’ailleurs) et qui glisse lentement mais sûrement vers quelque chose de plus sombre, de plus dur. Ça marche assez bien.
D’autant que le récit est articulé autour de thèmes et d’enjeux qui changent un peu, et évite les écueils du genre (les énergies montant ou descendant du ciel, les vilains qui oublient leurs objectifs en cours de route…). Au contraire, on a un fil rouge assez sympa (sauver les méchants, à tous les sens du terme) et qui correspond bien au personnage.
Après, ce qui manque à ce film, ce sont des plans héroïques, des images inoubliables. Quelque chose « d’iconique », pour reprendre un anglicisme assez parlant. Le sujet même appellerait ce genre d’images, et en fait, à part les deux silhouettes sur la tour en illustration d’une réplique de MJ qui dit qu’elle n’est pas venue seule, il n’y a pas grand-chose. C’est à ça qu’on voit les limites du filmage : c’est proprement raconté (quoique, le montage de la baston dans le couloir n’est pas wahou, hein), mais sans génie. Et sur cet opus, qui pousse les curseurs de Spider-Man et de l’univers cinéma Marvel plus loin, c’est quand même assez dommage.
D’autant que l’écriture est plutôt plaisante : les personnages sont bien écrits, les révélations sont bien amenées, la caractérisation est honnête et cohérente, les deux personnages invités sont confrontés à des événements qui font sens dans leur expérience personnelle et qui leur offre une rédemption adaptée, et l’ensemble constitue à la fois un hommage vibrant et une déclaration d’amour au personnage. Les acteurs (dont certains sont réellement très très bons, le reste de leur carrière l’a démontré) donnent une vraie dimension aux personnages qu’ils incarnent, d’autant qu’ils sont portés par un script qui leur accorde un coup de projecteur à tous. Ça fait oublier le filmage un peu plat, honnêtement besogneux, mais sans allant.
Après, on ne peut que s’amuser de constater que le film « libère » le personnage, après avoir rangé les jouets. J’ai pensé aux prestations de Gerry Conway sur le personnage, scénariste qui, à chaque fois, laissait le héros dans l’état où il l’avait pris. Là, c’est pareil : le héros a fini son parcours, le plan sur la machine à coudre nous le dit bien. Comme si Marvel le rendait à Sony en bouclant toutes les intrigues en cours et en apurant les comptes. Certes, la première séquence post-générique laisse entendre que les papouilles entre les deux compagnies ne sont pas terminées, mais si l’on s’arrête aux images précédant le générique, la pirouette est frappante.
Bref, cette fin de cycle est très sympathique. Sans éclat, mais un agréable moment.
Jim
Vous ne trouvez pas qu il y a des effets spéciaux mal finis ?
Au point que c est frustrant et agaçant qu il soit aussi pauvre.
Plein de petits trucs que je n’aime pas : l’animation du Lizard (voire du Sandman), des plans de bastons un peu illisibles… mais au final rien de bien rédhibitoire.
Jim
De toute façon, dans 5 ou10 ans, ce sera considéré comme mal fini. Autant ne pas perdre de temps.
Les tentacules d otto l enserrant sont gravement loupés à plus d une reprise.
Un tentacule.
Duly noted
D’où l’avantage visuel dans le 2 d’alterner entre les tentacules CGI et les tentacules en dur selon les plans (larges ou rapprochés).
Oui !