STAR TREK : DISCOVERY (Saisons 1-5)

Si tu as un jour l’occasion, je te conseille les films 2 à 6 de l’équipe « classique ». C’est vraiment une super saga (je les ai tous chroniqués dans le ciné-club). Contrairement à d’autres ici, je ne te conseillerai pas le premier, même s’il a des qualités (mais bon…« trop long, trop lent » ^^). Tu peux commencer avec La Colère de Khan en zappant le premier de toute façon.

Merci !
Ils me font de l’oeil, oui. Notamment parce que je m’étais renseigné avant les récents, et je suis curieux de voir les « originaux ».
Je maintiens d’ailleurs que les films récents sont quand même bien respectueux de l’univers original, et sont plutôt malins dans les détournements. La colère (héhé) de Spock dans Into Darkness, ça fonctionne bien en soi… mais encore plus en connaissant la scène originale (vue sur YouTube, du coup).

Et pourtant les films 2 à 4 et le 6* sont les plus fidèle à l’image et le rythme de la série classique.

*Un cinquième film ? Ha bon ?

Le rythme, je ne trouve pas. Il y a pas mal de personnes dans mon entourage que la série ennuie, mais qui ont aimé les films (oui, le 5 aussi malgré ses défauts ^^)…

Mais ils regardent beaucoup de séries des années 60 dans ton entourage ? Moi perso la série classique je trouve qu’il y a à boire et à manger mais que les meilleures épisodes de la série c’est exactement ce que tu trouve dans les films.

(sauf dans le 5 qui est interdit dans tous les pays qui ont signés la convention de Genève)

Certains, pas tous…

Moi perso la série classique je trouve qu’il y a à boire et à manger mais que les meilleures épisodes de la série c’est exactement ce que tu trouve dans les films.

Perso, j’aime beaucoup la série classique, c’est la seule série Trek dont j’ai vu tous les épisodes mais je comprends tout à fait que certains ne puissent pas aller au-delà de l’atmosphère de « film de sous-marin statique » qui caractérise de nombreuses scènes…
Au cinoche, le rythme, les moyens, la gestion de l’action, le drame, l’humour, les batailles spatiales…les émotions ne sont pas véhiculées de la même manière. Il y a des épisodes qui m’ont touché

mais jamais autant que les fins du 2 et du 3. Donc honnêtement, je comprends pourquoi il y en a qui peuvent préférer les films à la série TV…

(sauf dans le 5 qui est interdit dans tous les pays qui ont signés la convention de Genève)

(pinaise, on trouve des gifs de tout et n’importe quoi sur le net et pas du rire de Sybok ^^)

En fait, je trouve la première série frustrante.
J’ai vu une demi-douzaine d’épisodes ; c’est juste trop long. Si les épisodes étaient de 20mns, avec les mêmes idées, mêmes acteurs, les mêmes moyens, mais « juste » en remontant les scènes, en limitant le rythme trop lent et posé, ça serait formidable.

Après des débuts assez emballants dans la lignée de la première, j’avoue pour ma part que la deuxième saison m’a, sur le long terme, plus laissé sur ma faim. La faute à une intrigue qui m’a semblée un peu déraisonnablement étirée (par rapport au côté plus habilement segmenté de la saison 1), avec un antagoniste principal cliché à souhait, et à des subplots qui, je dois dire, ne m’ont pas non plus passionné outre mesure (la relation Michael/Spock, la rupture post-mortem-et-resurrectionem Paul/Hugh, l’évolution de Saru vers plus d’agressivité, le fils d’Ash/Voq, même les barbouzeries de Philippa). Même la relation avec la série originale m’a paru cette fois plus stabilotée, alors que dans la saison 1 le spectateur non-« connaisseur » pouvait apprécier ce genre de choses sans avoir besoin de la référence.

Bon alors je râle, je râle, mais ça reste globalement d’un niveau très correct, hein, attention. Et je reste curieux de ce que va bien pouvoir donner la saison 3, dans un tout nouvel environnement après un final de saison 2 qui aurait très bien pu boucler la série. Mais pour moi on est tout de même un cran en-dessous de la réussite exceptionnelle de la saison 1.

Les grandes réussites de cette saison 2, a mon avis, c’est d’avoir réussi à renouer avec 1°/ le format stand-alone ( même si inclus dans une intrigue plus complexe), à l’opposé du côté feuilletonesque de la première saison et 2°/ le côté explorateur pacifiste de Starfleet, plutôt que l’aspect belliciste de la guerre contre les Klingons. Là où la première saison était exclusivement consacré à Michael Burnham (quitte à la transformer en super-heroine), la deuxième porte vraiment l’attention sur la construction de l’esprit de groupe au sein de l’équipage et de la philosophie universaliste de la Fédération.

Alors… je suis en train de me faire la première série avec ma femme, qui a beaucoup de mal justement avec tout ça.
Pour ma part, je trouve qu’à partir du moment où on regarde une série télé des années 60, il faut accepter les règles du jeu des années 60. On ne peut pas lui demander d’avoir le montage cut des années 80, l’écriture et la caméra portée des années 90 et les SFX des années 2000 (bien que là, en l’occurence, il y a triche puisque les épisodes ont été remasterisés avec des nouveaux effets spéciaux numériques).
Je pense qu’il faut surtout se focaliser sur l’inventivité de l’écriture qui a permis d’imposer un nombre incalculable de concepts SF à la télé et sur son côté révolutionnaire qui a permis des avancées « bien-pensantes ».
Il faut tout de même garder en tête que regarder la série originale Star Trek aujourd’hui, c’est vraiment faire œuvre d’archiviste :blush:.

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Oui, c’est vrai ; mais je n’arrive pas à tenir.
Donc j’arrête le visionnage.

C’est marrant, parce que je discutais pas plus tard que le week-end dernier de la série avec un pote (d’accord avec moi pour préférer la saison 2 à la 1ère), et on était peu ou prou de l’avis contraire : à savoir que la saison 2 resserre beaucoup plus l’attention sur Michael par rapport au reste de l’équipage, ce qui contribue à notre sentiment commun (je ne sais pas si la saison 1 la transforme en super-héroïne, mais la 2 en fait une figure quasi messianique).

Je suis un peu dans la même situation que Ben en cela que je n’ai vu que les trois films post-reboot (j’ai bien aimé le 2e, moins les deux autres). J’ai peut-être donc une vision biaisée de la question (même si la série a réussi son pari en ce qui me concerne : j’attends maintenant Picard avec impatience et je vais sans doute craquer et me faire au moins quelques-uns des films plus anciens un jour ou l’autre).

Néanmoins je trouvais justement la saison 1 intéressante dans cette torsion qu’elle introduisait par rapport aux principes de la franchise, en mettant des personnages pacifistes dans un contexte de guerre et en interrogeant cette situation (la science peut-elle rester neutre, ou va-t-elle être mise à contribution dans le conflit ?).

L’argument me convainc d’autant moins, je dois dire, que je ne trouve pas la saison 2 particulièrement moins « belliciste » : seulement comme c’est contre un Big Bad qui veut détruire toute vie dans l’univers blabla blabla elle trouve le moyen de fournir le quota de batailles et d’explosions « en toute bonne conscience » (je force un peu le trait), sans la dimension de questionnements éthiques de la saison précédente.

Roh, quelle folie que ce premier épisode de la deuxième saison.
Déjà, les effets spéciaux ; wahou. Quel budget pour une série ! Mais quel rythme, aussi. Quelle intensité.
J’ai vibré comme un fou durant l’action - et j’ai encore plus souri en me disant que les personnages ne zigzaguent pas entre les astéroïdes pour détruire ou combattre quelqu’un, mais pour sauver des quasi-inconnus. C’est beau, c’est fun, c’est puissant.
Les subplots s’installent déjà, je craignais un peu l’intégration de Spock mais l’approche (et l’absence de mention de Michael par Spock jusque-là) me paraît très pertinente.

Vivement que je continue.

J’ai terminé la deuxième saison.
Que j’ai moins aimé que la première ; mais qui demeure extrêmement agréable et bonne.

En fait, je pense que cette deuxième saison a plus de maladresses et de petites erreurs que la première ; elles sautent plus aux yeux, en fait.
J’ai trouvé qu’il y a moins de « souffle » que dans la première saison, alors que cette deuxième accumule plus de moments épiques ; paradoxal, mais cette impression ne m’a pas quitté. Le fait que l’essentiel des épisodes soient « auto-centrés », même s’ils sont tous liés, m’a aussi donné l’impression que l’intrigue est « hachée ». Ils demeurent tous de très grande qualité, mais le rythme est moins intense que dans la première saison.
En outre, si l’intrigue est bonne, elle est moins « bluffante » que celle de la première saison. J’avoue que le symbolisme autour du Red Angel m’a peu touché, et l’adversaire final reste finalement très « basique » en science-fiction. D’autant que les auteurs me paraissent particulièrement maladroits sur ces points, autant sur les réactions de Control, qui cherche à être « conscient » mais semble quand même déjà l’être, avec des réactions émotionnelles dans les combats. Si je n’ai pas été gêné sur l’origine du Red Angel, j’avoue que je n’ai pas compris qu’aucun personnage n’évoque l’idée que Michael se « rappelle » du piège qu’ils tendent au Red Angel quand ils pensent que c’est elle ; c’est juste hallucinant qu’aucun n’y pense, hein.

Bon, ce sont des critiques, mais l’impression générale est très, très bon.
J’évoque rapidement les éléments que j’ai préférés : la relation Michael-Spock, extrêmement bien travaillée alors qu’on pouvait craindre le pire ; Christopher Pike, juste idéal en capitaine post-Lorca mais aussi en « symbole » du meilleur de Starfleet (le trait est parfois « forcé », mais ses discours et postures fonctionnent très bien) ; Spock tout court, avec une très belle prestation pour coller au mythe ; Michael elle-même, avec une actrice qui arrive à ne pas « trop » tirer la couverture sur elle (alors que le scénario le permettrait) ; Michelle Yeoh, qui s’amuse comme une folle à jouer la vilaine, et c’est cool ; tout ce qui concerne les Klingons, vraiment pertinent ; l’enchaînement des épisodes, avec des « one-shots » vraiment bons.
Mais, surtout, quel plaisir de voir que l’USS Discovery a enfin… un équipage ! Tous les personnages n’ont pas le même développement, mais ils existent ! Ce n’est plus juste « la fille robote » ou « la pilote rousse ». La série dépasse les personnages de Michael, Stamets, Tilly et Saru pour développer les personnages secondaires, qui ont enfin un peu de coffre mais surtout une importance ! Le développement est pertinent et bon, l’ensemble très agréable.

Enfin, quelle grande qualité sur la réalisation !
Les effets spéciaux sont « de la folie », les images sont belles, les décors magnifiques, les vaisseaux superbes. C’est un spectacle visuel total, hallucinant et merveilleux.
D’autant que les acteurs sont vraiment bons et impliqués, avec des partitions justes et inspirées. Quelle réussite.

Je ressors de cette deuxième saison moins « fou » qu’après la première, mais très satisfait. Je suis impatient de voir la troisième saison, après une coupure « définitive » avec toute la mythologie connue. J’ai d’ailleurs beaucoup, beaucoup apprécié les clins d’oeil et le respect sur la franchise (Star Trek Discovery se passe quelques années avant la série originale des années 60)… et donc cette conclusion, qui justifie habilement que personne n’ait jamais réutilisé le moteur à spores ou évoqué Michael Burnham.

Vivement la suite !

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Conquis je fus par la première saison, (un peu) déçu je suis par la deuxième (mais pas autant que par Picard, cela dit), curieux je serai de ce troisième volet…

Oui, Picard, c’était pépère.
Mais il y a des épisodes de la saison 2 qui comptent parmi les meilleurs.

vidéo bloquée

J’ai tenté le coup mais je m’en doutais un peu. CBS All Access restreint l’accès de ses vidéos (ce que je trouve stupide) et les bloque quand elles sont diffusées sur d’autres chaînes YouTube…