Pareil. Je la trouve très chouette cette conclusion « en miroir » du début (que les cuistres comme moi appellent une épanadiplose narrative ).
Ce mot me fait toujours penser à la fin du film P.R.O.F.S. C’est là que je l’ai entendu pour la première fois.
Pareil. C’est aussi là que je l’ai entendue pour la première fois, l’épanadiplose. Mais j’ai toujours trouvé que ça sonnait comme une maladie un peu gore.
Ah ouais ??? Putain, je m’en rappelle pas du tout, et pourtant j’ai vu « P.R.O.F.S. » une paire de fois quand j’étais gamin.
C’est vrai que ça fait maladie de peau un peu craspec.
Ha ha ha ha !!! Enorme, je m’en souvenais pas du tout…
Voilà qu’on se met à citer « P.R.O.F.S. » en référence, et sans même s’en rendre compte en ce qui me concerne : what a wonderful time to be alive.
Effectivement, on est dans la même salle là, au théâtre à l’italienne de Cherbourg.
Un truc bien hardcore : spectacle de fin d’année !
Ouh là, plutôt pour vous que pour moi !
Jim
Je te raconterai !
(En vrai c’est très bien, mais effectivement, ce n’est pas pour toi! )
Ah, j’ai voulu l’emprunter à la bibliothèque, du coup. Il n’y en a plus aucun exemplaire disponible, d’aucun tome, dans aucune médiathèque parisienne. Tu rigolais pas en parlant de son succès inattendu. Du coup, j’ai réservé le premier tome. Je vais jouer le jeu aussi.
Et, sinon, super épisode. Intrigué par les œuvres d’Élodie Denis.
Et ça me fait plaisir de cloturer par Fall Of Efrafa.Je suis quelque peu obsédé par « Watership Down » et le groupe y rend parfaitement honneur. N’hésite pas à parler de Richard Adams dans l’émission. Clairement beaucoup de choses à dire, à mon avis. Et le dessin animé de 1978 est aussi un classique, pour moi (j’aime même la chanson de Art Garfunkel, c’est dire).
Les séries suivantes, celle des années 90 et celle de Netflix ont plutôt mauvaise presse mais ça me semble relativement injuste. Ca me semble surtout venir d’une comparaison mal placée avec le film de 1978. Clairement plus enfantines, et un peu cheap dans l’animation, mais assez bien faites, je trouve, notamment au niveau des voix.
En tous cas, bonnes vacances et à septembre.
Idéalement, j’en aurais parlé cette saison, c’est une lecture prévue depuis fort longtemps (car j’ai le bouquin à la maison, c’est ça qu’est con) mais sans cesse reportée aux profits d’autres, sans raisons véritables.
Mais là je pense qu’il est à peu près certain que j’aborderai la chose à la saison prochaine. Je pense que faire une chronique mixte « adaptation »/« bouquin », ça pourrait être pas mal.
C’est vraiment une réussite éditoriale étonnante, ce succès, vraiment ; je pense que ça dépasse de loin les attentes (même hautes) de l’éditeur. Et c’est en soi une très bonne nouvelle : un auteur présumé oublié/inconnu, qui offre une oeuvre pas facile facile sur le papier quoique jouissive à la lecture, si on fait une promo intelligente et qu’on joue sur l’attrait du bel objet (oui, on peut faire de livres de poche pas chers magnifiques), on peut le pousser et l’exposer largement. C’est très encourageant comme démarche.
Merci pour ton retour !! Et à très vite !
C’est excellent Watership Down, c’est clair !
Et les dernières éditions (3 versions en peu de temps) sont sortis chez Monsieur Toussaint Louverture comme Blackwater. C’est vraiment un excellent éditeur avec quelques uns de mes gros coups de cœur de ces dernières années : « Un jardin de sable » d’Earl Thompson (rarement été séché comme ça par un roman ), « Tous les hommes du roi » de Robert Penn Warren et « Et quelquefois j’ai comme une grande idée » de Ken Kesey.
Oui, clairement. Exigeant, et de bon goût.
« Un jardin de sable » d’Earl Thompson, c’est dûment noté !!!
J’ai déjà « Les Théories sauvages » de Pola Oloixarac qui m’attend pour ces prochains jours…
Et « La maison des feuilles » qui doit sortir chez eux le mois prochain, il me semble.
Ah c’est chez eux ?
J’en entends beaucoup parler de cette réédition.
Lu y’a des années et des années… Une relecture ces vacances serait peut-être judicieuse pour en causer à la rentrée (car je ne l’ai jamais évoqué à l’antenne, or le roman le mérite amplement).
Ouais, c’est chez eux.
J’avoue que je n’ai pas encore lu « La maison des feuilles ». La raison de la hype, au moins en France, autour de ce roman vient notamment du fait qu’un youtubeur, qui a un certain succès, Alt236, a fait une vidéo-fleuve sur le roman. Bon, il se trouve que Alt est un copain donc on en a parlé: c’est un hasard si la vidéo est sortie quelques mois avant la réédition chez Monsieur Toussaint Louverture. Mais c’est une aubaine pas possible pour eux. Du coup, aussi bien Alt que Toussaint Louverture ont communiqué à mort sur le sujet dans les réseaux sociaux, basiquement pour faire monter la sauce en vue de la sortie du roman.
Mais, de mon point de vue, ce n’est pas un hasard si ce roman en particulier prend autant d’ampleur en ligne. Déjà, parce que, à la base, le roman avait été diffusé en ligne avant de trouver quelqu’un pour l’éditer mais surtout parce que, il me semble, les thématiques abordées sont parfaitement représentatives de certaines franges de l’imaginaire d’Internet. Je pense à toutes ces histoires de creepypastas, de Fondation SCP, de Backrooms et autres jeux vidéos indés (notamment ceux qu’on trouve sur le site itch.io). La série Channel Zero aussi. Tout ça a été créé de manière composite, comme toujours avec le web, piochant dans diverses références pop culturelles: jeux vidéos et jeux de rôles de années 80/90, JL Borges, Lovecraft, la British Invasion, divers mangas et animés, les mouvements symbolistes et surréalistes, entre autres… Et il me semble que le roman de Danielewski est aussi une bonne représentation de cette mosaïque d’influences. Logique, du coup, que les communautés en ligne se soit accaparé cet univers. Et je pense que ça va encore être un coup de bol pour Monsieur Toussaint Louverture. Ce qui est chouette, hein. C’est, pour moi, une des boîtes les plus intéressantes en France à l’heure actuelle. Faudrait que je lise « Mind MGMT » aussi, ça a l’air intriguant.
… et « L’éclaireur » de Lynd Ward
Bon alors @Photonik , ça t’a fait quoi de voir Metallica ?
La setlist avait l’air chouette !
Bordel, j’étais en train d’y repenser et je les ai vus en 1996 à Donostia… C’était il y a 26 ans…
Oui, c’est tout à fait ça et tu résumes très bien la mosaïque en question, et le « zeitgeist » qui va avec. Et ça me confirme dans ce sentiment qu’une relecture du truc serait décidément une belle idée pour la rentrée prochaine…