TUMATXA : L'ÉMISSION !

Interview à la clef dans « Tumatxa! », ça va sans dire. ^^

Non non, du tout, je me suis mal exprimé peut-être. Ce n’est pas la première fois, mais ça fait longtemps qu’ils n’ont pas eu droit à une diffusion ; d’autre part et surtout, j’en ai peu diffusé, et je me suis surtout concentré sur le versant « sludge » (je pense à « Amplifier Worship ») de leur production, au détriment de bien des albums, alors que leur corpus est précisément conséquent et très varié…
Mais je vais corriger ça. Des albums comme « Noise », « Pink », « Flood » ou la série des « The Thing Which Solomon Overlokked » m’intéressent beaucoup, j’en rediffuserai incessamment sous peu.

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Merci pour le clin d’oeil et très content que tu ais découvert le Flood de Boris.
Il fait partie de la poignée d’album qui me suivra toute ma vie. Plus aucune objectivité en ce qui me concerne. :rofl:
Sinon pour la petite anecdote, tu as failli me faire chialer ce matin. Je suis à La Ciotat en formation en ce moment et j’étais parti courir tôt avec Tumatxa dans les oreilles.
Je fais ma petite pause rituelle dans les calanques au dessus de Notre Dame de La Garde pour observer le lever du soleil. Là entre les nuages une lumière magnifique se diffuse sur le cap du sémaphore. De façon synchrone, le morceau de Ghost débute…
C’était d’une beauté… Comme je l’ai dit en début de chapitre, la larme n’était pas loin. Merci ! :wink:

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Ha ha ha !! Diantre, peut-on imaginer plus bel environnement pour écouter ce morceau pastoral en diable…
« Flood », on en écoutera vraisemblablement un extrait très rapidement dans le cadre de l’émission, en effet. ^^

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Et, soit dit en passant, le manga « Yokai Hunter » de Daijiro Morohoshi, cité dans l’essai de Virginie Nebbia et dans ta chronique comme une des matrices pour la mythologie d’Evangelion, a eu une adaptation cinématographique… entre les mains de Shinya Tsukamoto pour donner le mésestimé « Hiruko The Goblin », que tu évoques vite fait et pour lequel j’ai une certaine sympathie. Tout est lié.

Ah ah. Content que mon environnement d’enfance t’évoques un tel lyrisme. C’est un peu ces paysages et ces sentiers qui coulent dans mes veines.

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Ne connaissant pas du tout le sud-est, j’ai vraiment été surpris et j’ai adoré l’ambiance de La Ciotat à cette période de l’année. Et comme je le racontais, j’y ai trouvé un de ces rares endroits où je pourrais passer des heures sans rien faire, juste observer.

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Petit rêveur ! :zany_face::wink:

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Ah oui ??? Alors ça… si je l’ai su un jour, je l’ai complètement oublié. Ce qui est fort dommage, voilà qui m’aurait donné l’occasion de faire le recoupement que tu effectues ici et qui aurait eu du sens. ^^
Je cite « Hiruko The Goblin » en passant vite fait, mais j’aime beaucoup le film moi aussi, hein. Je l’ai revu il y a 3 ou 4 ans je dirais (peut-être et même certainement motivé par une excellente analyse du film par la chaîne Youtube Mr Bobine) et je l’apprécie même plus qu’il y a 20 lorsque je l’ai découvert.
Rétrospectivement, je trouve qu’il a même une importance cruciale dans le corpus de Tsukamoto, dans le sens où il introduit la composante « nature » dans ses récits (à une époque où il n’y a pas plus urbain comme cinéaste que Tsukamoto), qui aura du sens dans des films ultérieurs aussi importants que « Vital » ou « Kotoko ».

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Ah oui, c’est le Cap de l’Aigle, ça. Quand tu fais la traversée totale des calanques, qui peut être une marche assez difficile, le moment où tu vois le Cap au loin, c’est le moment où tu sais que tu as réussi à traverser le chaos (également nommés Dent Du Chat et Chemin des Loups) et que tu es sorti d’affaire. C’est un peu une vision de providence.

Bon, en réalité, j’ai un peu menti: je suis plus de l’intérieur des terres, à une dizaine de kilomètres de là, vers Carpiagne, La Penne Sur Huveaune, La Treille, Les Camoins, le Garlaban… Pas le même terrain: les Calanques sont globalement protégées du vent par les crêtes et le massif de Carpiagne. Donc, entre ça et la proximité de la mer, on a de la végétation. Il y a des arbres, de l’ombre, de l’humidité, ce genre de choses.

Mon coin le massif de l’étoile, on est en plein dans le passage du mistral, concentré par les divers vallons. Y’a pas grand chose qui peut pousser là, pas de protection contre le soleil et pas d’eau (c’est tout le sujet du cycle de l’Eau des Collines de Pagnol, qui se passe dans le coin… m’en fous, je préfère Giono). Juste du caillou, de la poussière, des épineux et le soleil qui veut ta peau. J’écoute généralement du Dolorian, dans le coin. Ça colle bien.

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EPISODE 20 : L’enfance du Robot dans la nature

Cette semaine dans « Tumatxa! », horreur champêtre, science-fiction glaçante et hilarante à la fois, robots-flic défenseurs du peuple : mazette !! ça c’est du programme ou je n’y connais plus rien.

Cinéma, littérature, BD (mâtinée de cinoche pour le coup), le tout en musique : tel est le programme du soir de votre émission radiophonique de chevet, longue comme un jour sans pain mais bonne comme du bon pain, si vous me pardonnez cette répétition douteuse.

Pour le cinéma, on se penche sur l’actualité brûlante (pas en salles cependant) avec l’évocation de « In A Violent Nature » du canadien Chris Nash, qui a plutôt fait parler de lui ces derniers temps via sa consécration au festival de Gerardmer. L’occasion pour nous de revenir sur ce bon vieux sous-genre du cinéma horrifique qu’est le slasher-movie, aussi alléchante sur le papier que bien souvent décévant en pratique… Nash se donne pour mission de rasséréner le genre, via une approche pour le moins originale. Un slasher réalisé à la Terrence Malick ou Gus Van Sant ? Diable, ça fait saliver, mais n’exagérons rien, on en est quand même pas là… même si ces références font sens finalement, et nous verrons pourquoi. Par ailleurs, il faut préciser aux fans de bidoche cinématographique avariée que le film est quand même d’une brutalité insensée, et pour le coup, vraiment, vraiment original… Une gageure pour un slasher !!!

Pour la littérature, énorme coup de coeur qu’il faut que je partage avec vous sans délai : jetez-vous telle la vérole sur le bas-clergé sur « L’Enfance du Monde », époustouflant roman de l’argentin Michel Nieva !! Un futur dystopique, des dérèglements climatiques qui échappent à tout contrôle, une société violemment clivée entre riches et pauvres : tout ça paraît bien classique sur le papier, ne serait-ce le traitement littéraire de choc que Nieva fait subir à sa narration, aussi mutante que l’hybride homme/moustique dont l’auteur nous narre les péripéties. J’ose l’affirmer ici haut et fort au risque de ma vie : Nieva est peut-être l’un des rares (le seul ?) digne héritier de la prose géniale et déglinguée d’un William Burroughs. A ce point-là ? A ce point-là. L’ouvrage a le bon goût de présenter un bonus de choix, en l’occurrence un essai brillant, « La science-fiction capitaliste », qui fait un point sur l’impasse dans lequel le genre à son corps défendant est possiblement en train de s’embourber (spoiler alert : c’est la faute d’Elon Musk), et surtout, comment en sortir… Magistral.

Pour la BD, on revient avec plaisir sur le travail de l’immense Frank Miller, via cette fois une adaptation en BD (signée Steven Grant au découpage séquentiel et Korkut Öztekin aux dessins) de son scénario massacré pour « Robocop 3 », le plus célèbre des flics cyborgs de Detroit !!! Infiniment moins lisse et aseptisé que son adaptation à l’écran signée Fred Dekker (un film hélas beaucoup moins abouti que le génial et très sous-estimé « Robocop 2 »), « Robocop : Mort ou vif » représente au contraire probablement la quintessence de ce que cette franchise satirique et ultra-violente peut proposer. Alors certes, ça n’est pas forcément très fluide et bien raconté (sans qu’on sache trop à qui le reprocher), mais quel panard quand même, avec ces ninjas-cybernétiques bad-ass, Robocop qui ressuscite (encore) et vole tel un Ange de la Rétribution… et ce déluge de violence cathartique.

Le tout est superbement mis en musique comme chaque semaine, jugez plutôt : le trio suisse Ventura est de retour après 6 ans d’absence avec l’excellent « Superheld », dont on écoute le surpuissant « Advertiser » ; on a causé la semaine dernière de la saga « Space Runaway Ideon », écoutons donc un extrait de la BO du film « The Ideon - Be Invoked », avec le sublime « Cantata Orbis », signé Kōichi Sugiyama ; Dax Riggs ne fait pas que chanter dans Acid Bath, il signe aussi des albums solo très inspirés comme « 7 Songs For Spiders », dont est issu le beau « Pagan Moon » ; enfin, pour conclure, vous prendrez bien une louchette de thrash métal progressif allemand, en l’occurrence l’épique « Dances Of Death », issu de l’album du même nom de l’étrange mais passionnant combo Mekong Delta…!!!

« A chance to save the human race
Chaos we can’t avoid
A mighty power out of place
That has to be destroyed »

EPISODE 20 !!!

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Le billet du Doc sur « In A Violent Nature » !

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Ouais, exactement. « Vital » est mon film préféré de Tsukamoto et sa vision de la nature édénique (d’Okinawa, si je me souviens bien), en contrepoint avec l’urbanité de Tokyo, me semble absolument être préfigurée par la vision d’« Hiruko ». Et c’est quand même intéressant qu’il ait fait ce film entre « Tetsuo » 1 et 2. Cette dichotomie apparaît finalement assez tôt dans son cinéma. On pourrait parler de « Gemini », aussi. En plus, y’a des yokaï, donc, dans « Hiruko », ce que je trouve toujours un peu cool.

Du coup, je suis allé jeter un œil à « Yokai Hunter », à, la suite de notre discussion. Je l’ai juste feuilleté, pas encore lu, mais j’ai l’impression que « Hiruko » est un mélange des deux premières histoires de la série, « The Black Investigator » et « Red Lips ». A fouiller mais, en tout cas, je pense que, effectivement, c’est un film à redécouvrir, notamment à l’aune de sa carrière tardive. C’est intéressant.

Et oui, il faudrait que je me penche aussi sur le vidéos de Mr. Bobine. Pas la première fois que j’en entends parler.

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Si je ne dis pas de bêtises, et si j’en crois ce que précise Virginie Nebbia dans son essai sur « Evangélion », Okinawa semble jouer ce rôle au Japon dans l’imaginaire collectif d’une sorte de paradis perdu ; le peuple premier si je puis dire d’Okinawa a d’ailleurs fait l’objet de persécutions contemporaines de la rentrée violente à marche forcée de l’archipel nippon dans la modernité.

C’est de très très bonne facture, puissamment étayé sur le plan simplement documentaire mais aussi très riche sur le plan de l’analyse ; très chaudement recommandé.

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Et voilà pour le chapitrage:

2025.03.19 - (1:38) Ventura, (21:48) Chris Nash, « In A Violent Nature », (1:10:57) Kōichi Sugiyama , (1:21:01) Michel Nieva, « L’Enfance du Monde », (1:47:22) « La Science-Fiction Capitaliste », (2:05:53) Dax Riggs, (2:12:38) Frank Miller, Steven Grant, Korkut Öztekin, « Robocop : Mort ou Vif », (2:51:18) Mekong Delta

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Yeaaah ! Merci ^^

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Au fait, rien à voir avec ce dont nous discutions mais, juste parce que je suis tombé dessus en fouillant une archive de divers documents concernant Alan Moore, vous êtes familier avec cette fois où il avait été invité par Portishead à opérer ce que nous devons bien appeler un rituel en compagnie de Stephen O’Malley lors du festival « All Tomorrow’s Parties » ?

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Alors ça !!! Tu me l’apprends ! M’en vais regarder ça dès que possible.
Sacré Stephen O’Malley, toujours dans les bons coups.

Intéressant, ton point de vue sur le final de In a violent nature. J’aurais aimé y penser ^^…
…mais alors que j’avais apprécié la proposition dans son ensemble (pas comme certains fans du genre qui ont conspué le film…je crois avoir lu quelque part qu’il a été hué lors de certaines de ses projections, à Gerardmer peut-être), mon intérêt a baissé lors de cette rencontre et du long monologue en voiture (l’autre actrice étant Lauren-Marie Taylor, l’une des victimes de Jason dans Vendredi 13 Chapitre II, qui n’a pas eu une grosse carrière et qui est sortie de sa retraite récemment)…j’ai trouvé que ça manquait d’impact, l’atmosphère était moins prenante que ce qui a précédé…

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Ah oui ? Tiens, c’est intéressant, je ne savais pas du tout, merci pour la précision. Joli clin d’oeil à l’histoire du genre !
J’ai d’ailleurs l’impression que les « Vendredi 13 » pèsent lourd en termes d’influence sur le côté volontairement très « archétypal » du film.

Je le comprends tout à fait, et si j’ai apprécié l’intention de Chris Nash là-dessus (et que je suis globalement très « résistant » à la notion d’ennui devant ce type de séquences), je dois reconnaître que le réalisateur tire quand même un peu sur la corde et aurait pu produire le même effet sans dilater autant la séquence. C’est un peu dommage car par ailleurs je trouve qu’il maîtrise parfaitement la dynamique du reste du métrage, avec un concept pourtant casse-gueule.
Ce qui nous amène au point suivant… ^^

Oui, l’accueil à Gerardmer a semble-t-il été en effet très tranché, et la réception globale du film aussi d’ailleurs. Ce n’est guère étonnant et j’imagine que Nash s’y attendait un peu, compte-tenu du caractère assez radical de sa démarche à l’échelle du genre.
Perso, comme toi, j’adhère à cette proposition globalement ; il faut dire que le genre du slasher est tellement sinistré qu’une telle « embellie » (même si elle est à relativiser) était proprement inespérée. A l’exclusion des rigolos « Happy Birthdead », déclinaisons ludiques sur le canevas du genre, on a pas eu grand chose à se mettre sous la dent ces 10 dernières années.

Le dossier slasher dans le Mad du mois signale quand même quelques films intéressants à aller découvrir, comme le « Candy Land » de John Swab, ou le « Sick » de John Hyams (fils de Peter), apparemment très mal écrit par Kevin Williamson mais très joliment emballé par ce réal’ très intéressant qu’est le fiston Hyams.

EPISODE 21 : Délivrez-nous du Porc et du Rat

Cette semaine, dans « Tumatxa! », un florilège d’oeuvres difficiles… avec un point commun : l’enfance et ses traumas. Enfances martyres, enfances monstrueuses, parfois les deux : pas facile facile d’aborder frontalement certains des travaux au menu ce soir, mais on se lance, on respire un grand coup, et on marche sur des oeufs. Les oeuvres en question le méritent bien !

Pour le cinéma, à la faveur de son exhumation toute fraîche (aujourd’hui même, en fait) pour une ressortie en salles plus que bienvenue, évoquons l’incroyable premier film de Joël Séria, « Mais ne nous délivrez pas du Mal ». Dans ce premier long initialement diffusé au Festival de Cannes en 1971, Séria nous narre les pérégrinations de deux adolescentes, Anne et Laure, qui ont décidé de vouer leur vie au Mal et au satanisme. Excusez du peu !!! Inspiré à l’instar de Peter Jackson pour son « Créatures Célestes » en 1994 par la célèbre affaire Parker/Hulme (dont nous dirons un mot, ainsi que du métrage de Jackson), Séria dézingue aussi et surtout un environnement sociétal et scolaire particulièrement malveillant à l’endroit de deux jeunes filles éprises de liberté et de poètes maudits (Baudelaire et Lautréamont, entre autres, sont convoqués. Un premier long-métrage fascinant et surpuissant, au final traumatisant, qui n’a rien perdu de sa force au fil des décennies…!

Pour la littérature, c’est avec prudence que l’on approche un objet littéraire particulièrement inflammable, j’ai nommé le quasi insoutenable « Hogg » de Samuel R. Delany. Delany est un pur génie de la littérature de science-fiction (de la littérature tout court), avec à son actif des monuments comme « Babel-17 » ou « Dhalgren », mais par ailleurs il s’est aussi adonné en quelques occasions à la littérature pornographique. Le plus célèbre et extrême de ces récits est « Hogg », édité en VF par Laurence Viallet, spécialiste de ce type d’écrits « difficiles », pour dire le moins, mais à l’intérêt littéraire certain. Le livre est tellement jusqu’au-boutiste et insoutenable dans son contenu que sa lecture sera à réserver à un public plus qu’averti, mais c’est bien à ça que sert ce type de chroniques, précisément. Nous en profiterons pour essayer de mettre en exergue le contexte particulier de la création de ce roman hors-normes, indispensable à la pleine compréhension des intentions de Delany.

Pour la BD, c’est avec grand plaisir que nous revenons sur le corpus de l’immense Bryan Talbot, génie de la BD anglo-saxonne dont le superbe « L’histoire d’un vilain rat » vient de sortir dans une belle édition VF chez Délirium. Talbot y met en scène une jeune adolescente en fugue, jetée dans l’enfer urbain de la capitale anglaise, avant de partir sur la route, sur les pas de l’illustratrice Béatrix Potter et de trouver refuge dans Lake District, paradis perdu du Nord Ouest de l’Angleterre… Evoquant de manière très délicate mais puissante la thématique des agressions intra-familiales et plus spécifiquement de l’inceste, « L’Histoire d’un vilain rat » se double d’un tour de force graphique, et constitue l’un des sommets de l’oeuvre de ce bédéaste essentiel qu’est Bryan Talbot.

Le tout est diaboliquement mis en musique comme on aime : fêtons dignement les 30 ans de « King For A Day, Fool For A Lifetime » en écoutant « Absolute Zero », qui n’est pas sur l’abum mais constituait une face B de choix à l’époque pour le single « Digging The Grave » ; on revient sur le corpus de feu Bryn Jones alias Muslimgauze, avec « Deceiver », extrait de la réédition de « Deceiver vol. 3 » et « vol.4 » ; Phil Anselmo (Pantera, Down) est de retour avec « Gold », le premier album de Scour, son dernier projet black metal en date, dont on écoute pour la peine le morceau éponyme ; enfin, chose promise, chose due, avec un retour sur la discographie des japonais de Boris, et leur trop rare « Flood » (2000) dont on écoute avec une joie non feinte le troisième mouvement…!!!

« Torching hives of angels…
Fuming feather plummet…
Arson in the heavens…
Wyrdilac corpses burn… »

EPISODE 21 !!!

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