TUMATXA : L'ÉMISSION !

Oh, je n’aime pas faire ce genre de choses. Je préfère attendre d’avoir l’occasion de le regarder en entier…:wink:

je te conseillerais de picorer dans le run

Peut-être, je verrais. Ce n’est pas tant l’aspect « événementiel » du titre (comme tu l’as relevé dans ta chro) qui me gêne, plutôt le fait qu’il me manque quelque chose au niveau des relations entre les personnages, l’aspect humain quoi. Je ne trouve pas que ce soit si bien géré que ça par Morrison dans les premiers épisodes et du coup, ça me semble toujours un peu trop froid…

Ni vraiment par la suite ; c’est un point qui ne l’intéresse pas vraiment. Je n’ai pas l’impression qu’il voit les membres de la JLA comme des « humains », de toutes façons. Cette approche particulière peut être problématique en fonction des attentes du lecteur, mais elle ne pose pas de soucis sur les arcs les plus « larger-than-life » et épiques de son run. Et en la matière, peu de récits super-héroïques tous titres et périodes confondues font aussi fort que « Rock Of Ages ».

C’est vrai que je préfère quand les différents éléments sont mieux dosés. Morrison sait le faire, car il y a des moments vraiment touchants dans son All-Star Superman (j’ai d’ailleurs hâte de prendre le temps de relire cette saga pour la chroniquer dans le cadre de ma rubrique sur Supes), mais ça ne rentrait visiblement pas dans le cadre de sa vision pour la série JLA

Tout à fait, et ils sont d’ailleurs liés à des éléments biographiques importants pour lui (notamment le décès de son père) ; dans « JLA » c’est le cas aussi, comme je le signale dans ma chronique, mais c’est plus anecdotique ou en tout cas moins décelable.

Tu m’as aussi bien fait marrer quand tu t’es amusé de ta façon de dire souvent « c’est très intéressant ». Il est vrai qu’on pourrait faire un jeu et compter le nombre de fois où tu le dis par émission…mais bon, on a tous nos petits « tics » de langage, hein…:wink:

Ha ha ha !! C’est bien vrai. Je lutte contre ces tics, mais ils ont la vie dure… C’est le revers de la médaille du « sans filet » au micro.
Avant, je disais « en fait » toutes les 20 secondes, mais je crois que j’ai un peu gommé ça.

Le « en fait » c’est un grand classique de la radio. Je crois qu’on a tous eu notre phase.

(ensuite vient le « voila »)

Il y aussi la version longue : « en fait le truc c’est que » (celui-là, j’ai surtout l’impression de l’entendre dans les podcasts où intervient Moïssakis).

Je viens de finir « Tourville » et je comprends ton « cohérent » entre guillemets. :joy:
Ca part vraiment dans tous les sens. C’est sur que suivre la logorrhée d’un narrateur,à priori, atteint du syndrome de Korsakoff, c’est parfois rude.
De façon globale, j’ai bien aimé. C’est souvent très drôle, parfois bien glauque. Il y a des chapitres déments et d’autres très très longs… Bref c’est assez irrégulier et on est content d’en sortir mais vu que c’est la thématique principale du livre, ça reste réussi.
Merci encore du conseil! :wink:

Jestaire lui-même présente le roman comme un « cassoulet littéraire » : c’est bon mais un peu difficile à digérer, quoi…

:joy::joy::joy:

C’est exactement ça! :grin:

Petite pensée pour @Photonik à l’expo « Enfers et fantômes d’Asie », il y a un extrait de « Jigoku » quasiment dès le début.
Belle expo avec une très chouette scénographie. J’ai beaucoup aimé l’espace J-horror et celui sur les films thaïlandais.
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Waow, ça a l’air magnifique…
Et ça ne m’étonne pas que ça attaque d’emblée avec « Jigoku », c’est vraiment un film très important pour Stéphane Du Mesnildot, l’un des deux organisateurs de l’expo.

Ça se justifie aussi avec le déroulé de l’expo car ça débute par la thématique des Enfers pour aller en suite vers les fantômes.
Donc l’accueil des visiteurs par Enma le roi des Enfers, tiré de Jigoku, est plus que cohérent.
Mais après t’avoir lu, il est vrai que par rapport à d’autres vidéos, celle-ci est une des plus mises en avant.

ajout: est-ce que c’est toi @Photonik qui a parlé de « Onibaba » de Kaneto Shindō dans une de tes chroniques? L’extrait de l’expo (fuite dans les roseaux)m’a donné envie et le nom ne m’était pas inconnu.

J’ai dû évoquer en effet « Onibaba » durant ma chronique de « Jigoku », ou peut-être celle sur « La Chenille », en BD ; « Onibaba » est un des fleurons du film fantastique japonais des années 60 avec le « Kwaidan » de Kobayashi. Un film absolument magnifique…

J’avais un petit doute mais je pense pourvoir annoncer dès maintenant que l’émission reprendra après ces vacances de Pâques avec une petite semaine de retard.
Bon, c’est pour la bonne cause si j’ose dire : je me rends au fameux festival Roadburn de Tilburg aux Pays-Bas ; voilà qui devrait avantageusement nourrir la part musicale de l’émission pour les mois à venir.
Stay tuned !!

Ça sera l’occasion de nous repasser un petit extrait de Selfless…
Moi jaloux? Pas du tout… :sweat_smile:
Profite bien! :wink:

Merci !!

Oui, un extrait de « Selfless », j’y pensais déjà.

De retour après une longue absence… J’attendais d’avoir écouté toutes les émissions que j’avais manquées avant de venir sur le sujet consacré… Mais d’autres émissions sont parus pendant cette période. Résultat, grâce à la pause actuelle, je suis enfin à jour !
Je ne vais pas revenir sur chacune de ces émissions, ce serait un peu trop long… Je vais juste faire quelques remarques sur certains points.
Tout d’abord, j’ai été content d’apprendre que je n’étais pas le seul à ne pas apprécier le format Cinémascope… ~___^
Autant quand il y a de grands paysages, je le comprends, autant la plupart du temps, ça me gène : j’ai du mal à voir à la fois ce qu’il y a tout à gauche et tout à droite de l’écran.

Ensuite, je me dis qu’il faudrait que je voie Baby driver, vu que j’ai vu et aimé les quatre films précédents d’Edgar Wright (moins Le dernier bar que les précédents, cela dit)…

Comme expliqué plus haut, luxe, calme et volupté est bien tiré du poème L’invitation au voyage, extrait des Fleurs du Mal de Baudelaire… Il sert, en fait, de refrain à ce poème :
Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

Concernant Gō Nagai, je te conseille de lire le livre de Jérôme Wicky intitulé Gō Nagai, mangaka de légende… C’est un pavé fort intéressant (et le style de Wicky est vraiment agréable, je trouve).
Sur les démons japonais, le terme « oni » est souvent traduit « ogre », même si ce n’est pas vraiment l’ogre mangeur d’enfants des contes occidentaux.
Toujours dans cette émission, en parlant de Devilman Crybaby, tu cites Lou et l’île aux sirènes parmi les œuvres du réalisateur (Masaaki Yuasa), en disant que ça te semble pour les plus jeunes et proche d’un Ponyo… Je pense que tu devrais le regarder : il n’est pas exempt de défauts, mais fait preuve de beaucoup d’inventivité. Toi qui aimes le cinéma et la musique, tu devrais y trouver des choses intéressantes.
Tu indiques, également, qu’Un contrat avec Dieu serait le premier « roman graphique » mais il a été précédé par d’autres (je crois que Binky Brown rencontre la Vierge Marie en est un… C’est en tout cas un des précurseurs des autobiographies en BD aux États-Unis).

Enfin, tu parles de Cerebus en indiquant que c’est la plus longue série… Elle a duré 27 ans (et 300 numéros), mais des séries comme Groo ou Usagi Yojimbo ont dépassé cette durée (avec moins de numéros pour Usagi, c’est vrai… pour Groo, je ne sais pas)… Et, au Japon, KochiKame (diminutif de Kochira Katsushika-ku Kameari Kōen mae Hashutsujo, manga d’Osamu Akimoto…) a été publié à raison d’une vingtaine de pages par semaine de septembre 1976 à septembre 2016 (ça s’est arrêté pile pour les 40 ans de la série avec le chapitre n°1960, et le recueil portant le n°200 est le dernier de la série).
Concernant le personnage de Charles X Claremont, le X peut avoir un double sens : il peut s’agir du X de Xavier mais, également, de la croix du Christ, et ce X serait prononcé « Christ » (comme dans « X-Mas »)… On aurait alors un rappel du prénom de Claremont, en plus de l’initiale de Xavier !

Tori.
Edit : Warren Ellis a bien écrit un épisode de Doctor Who… Le voici :
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(Extrait du Doctor Who Magazine 174 de mai 1991).

Ouah, Tori… ton long post avait échappé à ma vigilance ; j’y reviens sous peu.