TUMATXA : L'ÉMISSION !

Carrément.
Depuis peu, j’y vais tous les jours. Y’a des trucs qui sont pas ma tasse de thé (pas besoin de découvrir un énième groupe de black metal polonais, pour le dire de manière caricaturale), mais j’y ai fait des découvertes bluffantes, notamment dans le domaine des musiques électroniques

Pour Stenbock, il semble bien que Lovecraft se soit exprimé sur lui, notamment justement sur le recueil « Etudes sur la Mort », qui avait ses faveurs. Mais bon, la source c’est Wikipédia… :smirk:

Du coup, j’ai fait une petite recherche et il semble que le lien entre Stenbock et Lovecraft tienne de la légende (mais c’est bien via Lovecraft que j’en avais entendu parler). D’après le livre « Weird Fiction in Britain 1880 -1939 » de James MACHIN :

stenbock

Merci, c’est intéressant. C’est donc une légende.
Effectivement, compte-tenu des « affinités » esthétiques et thématiques entre les deux auteurs, la tentation était grande de les associer…

Il était peu probable pourtant que Lovecraft ait pu avoir connaissance des travaux de Stenbock, tant celui-ci était vraiment totalement inconnu sur le plan littéraire ; ses livres n’ont pas traversé l’Atlantique à l’époque (peut-être pas plus de nos jours, d’ailleurs). Les auteurs à peu près contemporains de Stenbock dont Lovecraft a pu évoquer les travaux, même s’ils sont depuis tombés dans un relatif oubli (relatif, hein), étaient au moins connus de leur temps ; je pense à des auteurs comme William Hope Hodgson, ou Algernon Blackwood.

Non, en fait, vous avez tous les deux raison. Ils ont sorti quatre best of. Un est nommé « A passage in time ». L’autre « Memento ». Il y a aussi « Wake » et une anthologie (probablement la plus complète), en quatre disques, sobrement intitulée « Dead Can Dance (1981-1998) ».

Je trouve ça quand même intéressant que, pour ce disque, que je n’ai pas totalement assimilé non plus, le groupe revienne aux ambiances Vaudou/Santeria de ce qui est, quand même, assez unanimement considéré comme leur pire album, « Spiritchaser ». Je suis pas loin de le voir comme un version remaniée (et plus réussie, à mon sens) de ce prédécesseur.

Merci pour ça. Je ne connaissais pas du tout mais ça a l’air d’être totalement dans mon domaine. Enfin, tu as lâché le nom magique de Phil Druillet, quoi. Il est à la bibliothèque. Je vais probablement faire un raid sous peu.

Wow. Très impressionnant, oui. Moi, j’ai surtout pensé, à l’écoute, à ces groupes récents mélangeant (avec bonheur) crust et post-hardcore, notamment dans les productions du label Alerta Antifascista Records. Des artistes comme Light Bearer, Fall Of Efrafa, Link… Très très satisfaisant. Je vais aussi explorer ça.

Ce film a été amplement discuté à sa sortie dans la communauté folk horroresque, évidemment. J’ai à peu près les mêmes réserves que toi. Je rajouterai quand même une note positive pour le surjeu de Michael Sheen qu’on peut considérer (peut-être) comme l’antagoniste du film. Bon, par moment, c’était un peu un concours de cabotinage entre lui et Dan Stevens. Mais, vu le style par moment over-the-top du film, ça ne me gène pas plus que ça et je l’ai trouvé parfaitement réjouissant.

Un autre film avec lequel il a été amplement comparé, à mon avis à tort, est une autre production Netflix sortie quasiment en même temps, appartenant également au genre folk horror. C’est le film basque, également en costume, se déroulant dans les années suivant la première guerre carliste, « Errementari: Le forgeron et le diable », tiré d’une légende traditionnelle que je ne connaissais pas mais avec laquelle tu es familier, j’imagine. La comparaison a été faite entre les deux films essentiellement parce qu’ils appartiennent (de loin) au même genre et sont sortis quasiment simultanément sur la même plate-forme. Mais je trouve que les deux oeuvres ne pourraient pas être plus différentes. Là, on est dans un film féérique un peu sombre (je ne suis même pas sûr qu’on puisse parler d’horreur dans ce cas), sous l’influence évidente de Guillermo Del Toro. En terme d’ambiance, je dirais qu’on est dans une version un peu plus terre-à-terre (sauf à la fin) du « Labyrinthe de Pan ». Donc, le film a des défauts (une mise en scène un peu plan-plan, un script qui s’étire inutilement) mais réussit parfaitement au moins une chose: la retranscription de l’ambiance des légendes rurales est parfaite. En fait, ça m’a beaucoup rappelé mes lectures de Claude Seignolle. Si j’étais un peu méchant, je dirais que c’est le film qui réussit là ou le « Petit Poucet » d’Olivier Dahan a échoué. La jeune actrice principale est convaincante également, je trouve. J’apprécie aussi le cadre historique rarement utilisé (à ma connaissance: sorti d’Alex de La Iglesia, qui produit le film, je connais fort peu le cinéma basque) Donc, pas un film exempt de défauts mais qui reste intéressant.

Hum, encore une oeuvre faite pour moi aussi, visiblement. Ca a l’air passionnant, tout ça.

Je me disais justement que, dans la grande sphère du métal, le Death était probablement celui où j’ai le plus de lacunes (sortis des classiques, hein: Death, Cannibal Corpse, Morbid Angel, Opeth des débuts…). Je vais explorer ça. Ce groupe-là semble une porte d’entrée parfaite. Merci.

Et cette musique hallucinante par Michael Nyman et Damon Albarn…

Et, pour les liens entre Stenbock et cette scène indus/dark folk, je rajouterai également volontiers le cd deux titres « Gabriel and the Lunatic Lover », adaptation de ses poèmes par Marc Almond et Michael Cashmore (aka. celui qu’on oublie toujours lorsqu’on parle de Current 93), que je trouve très beau également. Enfin, Almond est égal à lui-même et en fait des caisses dans le chant mais je suis assez friand de cela.

Pour ce qui est des livres eux-mêmes, ils ne sont même pas à la bibliothèque (à part une nouvelle dans une anthologie de littérature vampirique érotique). Tu ne rigolais pas en disant qu’il était oublié. Bon, je vais essayer de traquer ça.

Hodgson à qui la série « Channel Zero », que je viens de voir sur tes conseils, fait explicitement référence dans sa (malheureusement un peu décevante) dernière saison.

Ah oui, c’est ça. Me semblait bien…

C’est le moins bon, mais c’est loin d’être une purge, quand même…
Tu y as pensé en écoutant le tout dernier ? OK. Perso, ça ne m’a pas sauté aux oreilles, mais je n’ai vraiment pas pris le temps encore de creuser « Dionysus » autant qu’il l’aurait fallu.

Je te le recommande. « Prophet » est vraiment un récit ultra-ambitieux, et ses références appuyés à la BD de SF européenne de la grande époque '(en gros, « Métall Hurlant » des 70’s) sont amplement justifiées ; il y a vraiment une communauté d’esprit.

Ah, je ne connais pas du tout ces groupes, si ce n’est de nom. J’ai un peu pensé, pour le côté furieux/épique, à Tragedy (que je connais aussi assez peu) mais ton parallèle avec cette scène me titille, faut que j’y jette une oreille…

Bien sûr ; et j’imagine même qu’il devait être attendu… Son ambition est louable, en tout cas.

Oui, je connais, mais je n’ai pas encore vu le film ; c’est prévu pour très bientôt ceci dit. A plus forte raison maintenant que je lis ton avis là-dessus… La critique de Mad Movies, qui s’est penché sur le film, relève en gros les défauts que tu évoques mais sauve plutôt le film en fin de compte.
Le cinéma basque est en plein essor, mais a encore bien du mal à s’exporter. Je trouve qu’il est plus fort quand il prend en charge à bras le corps son héritage culturel si particulier ; c’est le cas, à sa mesure, de « Errementari » (ce qui signifie « forgeron », soit dit en passant). En effet, les auteurs ont tenu à réactiver pour l’occasion une forme ancienne du dialecte particulier à la province d’Alava (l’une des sept provinces du Pays Basque), et les acteurs ont travaillé d’arrache-pied en ce sens. C’est un effort considérable, et très appréciable.
De La Iglesia, avec l’imparfait mais jouissif « Les Sorcières de Zugarramurdi », avait su lui aussi saisir quelque chose de très singulier et propre aux mythes basques (avec l’utilisation fort judicieuse de la musique de Mikel Laboa, un des plus grands artistes folk basques).

Oui, en effet !! Je te le recommande vivement aussi…

Je suis de parti-pris car Romain Larregain est un très bon pote en fait (on a même des projets musicaux communs…), mais oui, trois fois oui, leur album est un putain d’album de death abouti, pas con et bien brutal à la fois.

Exact !! J’avais oublié ça mais elle m’avait beaucoup marqué à l’époque…

J’ai lu ça en effet, mais j’ai préféré parler de l’appropriation par David Tibet ou Coil de l’oeuvre de Stenbock car je suis plus familier de leur travail. Je ne connais pas vraiment celui de Marc Almond (à part « Tainted Love », je ne crois pas avoir écouté le moindre morceau de Soft Cell), à part ses interventions sur « Love’s Secret Domain » de Coil, justement.

Et sinon, oui, c’est très très rare, du Stenbock. Mais ça se trouve en contactant directement Le Visage Vert, éditeur du recueil, que j’ai oublié de citer.

Ah oui ??? Intéressant !!
Tu as été déçu par la dernière saison ? OK, faut que je vois ça, c’est pas encore fait de mon côté.
Et merci encore pour ton assiduité et ton indispensable travail d’archivage !!!

Ah, au temps pour moi. Désolé Photonik (pinaise, pour une fois que j’étais sûr de moi)
Merci pour l’info, Ektah

Oui oui, je suis d’accord. J’ai même une certaine tendresse pour ce disque, notamment à cause de son côté mal aimé. Mais on sent quand même que c’était la fin (en l’occurrence, temporaire, donc) pour ce duo.

Oui oui, clairement, même en mettant de côté ta subjectivité, c’est évident dans les extraits que tu as passés qu’on a affaire à de la très bonne came.

Ah, le Visage Vert… Effectivement, très très bonne maison d’édition…

Ah moi, je suis un peu fan du monsieur. Sa reprise de « Tainted Love » est bien mais ce n’est pas ma chanson préférée par Soft Cell. Je suis plus attiré par « Sex Dwarf » qui, sans complètement faire partie du mouvement, me semble être un des manifestes de naissance de l’EBM. En fait, je pense qu’il s’agit de ma chanson préférée de New Wave, tous artistes confondus, de la pop à son niveau le plus psychotique. Un peu comme la pochette de cet album de Throbbing Gristle: une image bucolique aux couleurs criardes dissimulant un cadavre. J’aime bien le propos.

Et sa carrière solo, si elle peut paraître moins ouvertement glaciale et terrifiante, est un peu dans le même principe: la pop la plus théâtrale et bubblegum possible dissimulant un aspect véritablement crade et dysfonctionnel. En ce sens, je le trouve assez proche de quelqu’un comme Bryan Ferry. Disons que je n’aurais pas été surpris si je l’avais vu dans la BO de « The Neon Demon ». En résumé, j’aime beaucoup.

En fait, c’est surtout parce que les saisons 2 et 3 avaient, à mon sens, mis la barre très haut. Aussi, sans rentrer dans les détails, j’ai vu venir un des twists importants. Mais cette dernière saison n’est pas sans mérites, toutefois, notamment avec une esthétique qui n’est pas inintéressante (j’ai un peu pensé à « Ténèbres » d’Argento). Aussi, je peux me tromper mais je pense qu’il y a aussi une influence souterraine venant de « Scanners », que j’aime bien. Enfin, tu verras.

Ouais, “Les Sorcières de Zugarramurdi”, c’est un film que je voulais adorer: de la folk horror faite par un des meilleurs cinéastes actuels, se plaçant dans un folklore rarement représenté (dans ce que je peux trouver depuis Paris, en tous cas) pour lequel j’ai un intérêt. Bon, au final, je trouve quand même que c’est un De La Iglesia mineur, n’arrivant pas totalement à atteindre le souffle qu’il recherche, notamment dans cette dernière scène. La musique de Mikel Laboa y rajoute, de toute évidence, beaucoup mais je n’ai pas été autant emporté que je le voulais. Et Carmen Maura est formidable, comme à son habitude. Mais ça reste, malheureusement, un film un peu imparfait tout en restant bien sympathique. Je lui préfère quand même largement « Mort de rire » et « Balada triste (de trompeta) ».

Je t’en prie. Je suis juste content de participer à diffuser ton travail qui, je te l’ai déjà déjà dit, me semble être de grande qualité (en plus de traiter d’oeuvres pour lesquelles j’ai déjà un intérêt à la base). Et ce n’est pas comme si ça me prenait plus de 2 minutes par épisode.

Au fait, je suis en train de causer avec des potes irlandais pour venir à la prochaine édition du festival « L’homme sauvage » (manifestation pour laquelle j’ai le plus grand intérêt). Donc, pas impossible qu’on s’y croise, l’an prochain.

Tiens, intéressant ; ça m’intéresse un peu, l’EBM…

Ah, là c’est toi qui titille ma curiosité… Pour le reste, tu as raison, les saison 2 et 3 ont mis la barre très très haut ; difficile de maintenir un cap pareil sur la longueur.

Ah cool !!!
Vu le panard que ça a été pour moi cette année, il y a en effet de très fortes chances que je remette ça, ouais…

Je t’en prie. De fait, quatre best of, ça fait beaucoup pour un corpus qui n’est pas si imposant que ça (je ne veux pas dire que certains de ces disques sont sortis simplement pour renflouer leurs caisses, mais un peu quand même…). Du coup, c’est facile de se mélanger entre ces productions.

Pas vu…mais comme tu le signales, il n’est toujours pas sorti en France (et je n’utilise pas des moyens détournés ^^). Je ne connais pas beaucoup le versant nippon de la filmo du Roi des Monstres. J’ai juste vu le tout premier film (mais le montage U.S. avec Raymond Burr) et la première rencontre avec King Kong.

Et bien sûr les deux films américains (et je partage ton avis sur les 2)…

Pour la littérature, on déterre un nom complètement oublié de la fin du XiXè siècle, avec les “Etudes sur la Mort : Contes romantiques”, recueil de nouvelles signé par le comte Eric Stenbock.

Une découverte pour moi. Très intéressant !

En BD, on évoque une sortie attendue depuis fort longtemps avec le troisième et dernier tome de “John Prophet” chez Urban, projet mené de main de maître par Brandon Graham, accompagné pour l’occasion par une pléiade d’artistes plus doués et originaux les uns que les autres.

Toujours pas lu. Peut-être un jour si je les trouve d’occaz’…:wink:

“Sea Borne”, extrait du dernier album en date de Dead Can Dance, tout fraîchement sorti, “White Rabbit”, reprise d’un titre mythique de Jefferson Airplane par Emiliana Torrini, pour les besoins de la BO de “Sucker Punch”, “Sabbat (Dervish Dance)”, fabuleux brûlot punk/hardcore/métal du défunt groupe Catharsis, et on termine avec l’extraordinaire duo 5ive (ou encore The 5ive Continuum Research Project), et leur “Stockholm Blues”, issu de l’album “The Telestic Disfracture”, avec Jonah Jenkins au chant…!!

Ah, j’y ai trouvé plus de choses à mon goût que dans la précédente émission. Surtout les deux premiers titres en fait et le puissant Stockhom Blues, mais même si le Catharsis n’est généralement pas ma came (toujours mes réserves sur ce genre de partie vocale), j’ai trouvé le morceau percutant, avec une belle entame et une sacrée énergie.

Moi non plus… J’aimerais bien qu’il sorte !

Je n’ai vu qu’une douzaine des films de Godzilla, mais également cinq ou six de Gaméra, ainsi que d’autres kaijū (Rodan, Garuda, Yonggary, etc.)… Le genre du kaijū, malgré ses contraintes offre une variété assez importante, que ce soit dans ses thèmes ou dans sa réalisation.

Bon, je n’ai pas encore écouté ce que dit Photonik… J’ai un peu de retard dans mes écoutes.

Tori.

Oui, ce que tu dis m’a refait penser aux Majin, trilogie qui mêle kaiju eiga et jidaigeki.

EPISODE 8 : Entretien avec Pacôme Thiellement !!

C’est devenu une tradition depuis trois saisons maintenant : cette semaine, nous nous entretenons avec l’essayiste et cinéaste Pacôme Thiellement, et c’est toujours un plaisir immense.

Interlocuteur prolixe (comme vous le verrez : 3 h 35 d’entretien !) et passionnant, Pacôme nous parle ce soir de son actualité, chargée, avec quatre (!) sorties ou rééditions issues de son corpus ; nous nous attarderons plus particulièrement sur les deux véritables nouveautés, à savoir l’essai « Sycomore Sickamour » et « Trois essais sur Twin Peaks », ce dernier livre compilant une réédition de son fameux « La Main gauche de David Lynch », consacré aux deux premières saisons de « Twin Peaks » et au film « Fire Walk With Me », et également « Exégèse de la Black Lodge », texte plus tardif sur le dernier épisode de la saison 2, ainsi que « La substance de ce monde », qui se penche quant à lui sur la saison 3, « Twin Peaks : The Return ».

En vrac, on y cause des Sans Roi, dans le droit fil de l’essai précédent de Pacôme, du théâtre de William Shakespeare, de l’identité de sa mystérieuse Dark Lady, du cinéma de Jacques Rivette, celui de Lynch évidemment, mais aussi du Dahlia Noir, de Marcel Duchamp et son oeuvre « Etant donnés », de politique américaine et de bien d’autres choses…!!
Encore un immense merci à Pacôme !

En musique, ce sera :
« This Train », extrait éponyme du premier album de Chrysta Bell (alias l’agent Tamara Preston dans la saison 3 de « Twin Peaks », « Clarissima », interprété par Jocelyn Montgomery et issu de son album « Lux Vivens », produit et arrangé par Lynch en personne, « Out Of Sand », beau morceau acoustique interprété par Eddie Vedder (Pearl Jam), et on termine avec « She’s Gone Away » de Nine Inch Nails, morceau qui apparaît dans le fameux épisode 8 de « The Return »…!

« You dig in places till your fingers bleed
Spread the infection, where you spill your seed
I can’t remember what she came here for
I can’t remember much of anything anymore… »

Episode 8

Yes c’est bon ça !!! J’étais quasi sur que ça allait être Pacôme. Quand tu as dit dans une émission précédente que tu allais parler à nouveau de Twin Peaks, j’ai pensé directement à lui (et surtout à la sortie de son essai il y a quelques mois).
3h35… :rofl:
Sinon pour info, c’est quoi les autres rééditions ?

A la lecture des ajouts au recueil, je me pose une question sur le nom de « Norton Sinclair ». Jeff Lemire dit que le personnage de Norton Sinclair existe depuis 1996. Hors, le livre de Iain Sinclair (où apparait Andrew Norton) sort en 1997. Je me suis demandé pour le coup si tu étais sur de ton info ou pas. Il est vrai que Lemire a pu inventer les contours du personnage en 1996 mais sans lui avoir attribué un nom.
Sinon la coïncidence serait énorme.

Les autres rééditions, c’est « Economie Eskimo : Le Rêve de Frank Zappa », son deuxième bouquin, et « Tous les chevaliers sauvages », son essai fabuleux sur l’épopée Hara-Kiri/Choron/Cavanna, plus récent (2012). Ils étaient tous les deux épuisés.

Absolument pas !! Je ne l’ai lu nulle part, c’est une pure spéculation de ma part. Dans ce que j’ai compris ou retenu de la postface, le perso n’avait pas de nom au moment de sa déclinaison cinématographique…
Je ne crois en tout cas absolument pas à un hasard ou une coïncidence. Ou alors, faut que je revois tout mon système de croyances, là. :thinking:
Non, comme tu dis, ce serait trop énorme.

Vivement mes vacances, que je puisse rattraper tout mon retard d’écoute…

Tori.

Prévois ton après-midi, alors: 3h35, l’interview avec Pacôme, quand même. Et il fallait bien ça pour tout évoquer… Un épisode passionnant, à nouveau.

Et je n’ai pas encore lu ses livres les plus récents (j’en suis à « Cinema Hermetica ») mais il me semble que ses travaux récents ont pris une toute autre ampleur (depuis « Pop Yoga », je dirais). Très curieux de lire les deux ouvrages évoqués, du coup.

Je n’ai déjà pas eu le temps d’écouter les deux émissions précédentes… ~___^

Tori.

7h30 d’émission, donc, en arrondissant. C’est bien ce que je disais: prévois une après-midi. :wink: On peut imaginer un usage moins gratifiant de ton temps.

Au fait, on est en train de discuter de l’épisode sur le fessebouc de Pacôme. J’en ai profité pour faire un peu de prosélytisme pour l’émission.

Et il a bloqué sur « Clarissima », l’interprétation par Jocelyn Montgomery et David Lynch de la chanson liturgique d’Hildegard Von Bingen. Ca me fait plaisir: « Lux Vivens » reste, encore à ce jour, un de mes projets musicaux lynchiens préférés (et une très bonne illustration de la notion de sick amour, il me semble).

Toujours pas fini d’écouter mais c’est encore une fois passionnant. Tu as un vrai talent d’interviewer, votre conversation est fluide de bout en bout. C’est impressionnant.
Pleins de choses m’ont intéressé pour le moment : la Dark Lady, l’importance de la relecture/revisionnage, la partie sur le côté factice de nos « besoins/manques », … Pleins de thématiques qui me touchent et me concernent directement.