1941-2021 : BON ANNIVERSAIRE WONDER WOMAN !

Planche originale de Jill Thompson, pour Wonder Woman #62, page 19, encrage de Roméo Tanghal :

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Wonder Woman et les héroïnes DC en couverture d’Adventure Comics #416, par Bob Oksner :

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Wonder Woman dans la première histoire que Steve Englehart consacre à la Ligue, dans Justice League of America #139 :

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Voilà vraiment ce qu est dc pour moi. Ce qu il etait lors de mes premiers contacts avec cet univers et qu il est resté de façon indélébile.

Une multitude de personnage, dont plein que je ne connais pas, avec de drôles de costumes mais dont l accumulation même rend le tout étonnant sympathique et au final très intriguant tout en sachant que je ne pourrais jamais tous les connaitre.

Pour une fois que j’ai un ressenti similaire à nemo. Lacan me guette ? Que nenni, je me suis soigné depuis avec Panini.

Il y a quelque temps, je me faisais la réflexion suivante : pendant la période où les lecteurs suivent les aventures de la Wonder Woman de Terre-2, dans la série principale, que devient l’héroïne de Terre-1 ? Elle doit bien apparaître quelque part, il semble impossible que les responsables éditoriaux l’aient mise de côté. La solution logique était de se dire qu’elle apparaissait encore dans Justice League of America, même si, peut-être, rien de notable ne lui arrive, afin de ne pas bouleverser le statu quo. Je me suis donc dit que, tôt ou tard, il allait falloir que je compare les dates de sorties afin de voir quels épisodes de Justice League of America correspondent à la période Terre-2.
Celle-ci, rappelons-le, commence dans Wonder Woman #228, daté de février 1977 : les deux princesses amazones vivent une aventure commune, et quand celle de Terre-1 retourne sur son monde, les lecteurs restent sur Terre-2 afin de suivre les mésaventures de son homologue.
Or, février 1977, c’est aussi la date que nous trouvons en couverture de Justice League of America #139, dont le sommaire propose le premier épisode écrit par Steve Englehart. J’ai récemment entamé une tranquille relecture des épisodes qu’il a rédigés dans la série, mais la concordance des dates vient seulement de me frapper.
Par conséquent, si Martin Pasko (puis Gerry Conway ou Jack C. Harris) rédige les aventures de la Wonder Woman de Terre-2 dans la série régulière de l’héroïne, c’est Steve Englehart qui se retrouve chroniqueur de l’évolution de son homologue de Terre-2. Est-ce en réponse à une consigne de Julius Schwartz, responsable éditorial de Justice League of America, ou de Denny O’Neil, en charge de Wonder Woman ? Ou des deux ? Ou bien est-ce une volonté d’Englehart de s’emparer d’un personnage pour lequel il sait qu’il n’aura pas à négocier ni à batailler, puisque cette version n’apparaît que dans la série qu’il écrit ?
Toujours est-il qu’il avance ses pions au fil des épisodes, opposant Wonder Woman Green Arrow dans Justice League of America #139, puis à Flash dans Justice League of America #140 et 141 et faisant de la difficile intégration de l’héroïne un subplot de ses intrigues. Wonder Woman se retrouve donc au centre de l’intrigue et en bonne place sur la couverture à l’occasion de Justice League of America #143 :

La prestation de Steve Englehart s’interrompt à l’occasion de Justice League of America #150 (avec un intermède de deux épisodes écrits par Paul Levitz).

L’épisode est daté de janvier 1978. Dès le numéro suivant, c’est Gerry Conway qui devient le scénariste, pour ce qui va devenir l’une des plus longues et fructueuses prestations de la série.
Quant aux aventures en solo de la princesse amazone, c’est à l’occasion de Wonder Woman #243, daté de mai 1978 que la période « Terre-2 » s’interrompt : à nouveau, les deux héroïnes affrontent un ennemi commun et les lecteurs délaissent la guerrière de Terre-2 pour revenir sur Terre-1 suivre les aventures de son homologue.
Mai 1978, cela correspond à Justice League #154, écrit par Gerry Conway, désormais bien installé sur le titre.

Cependant, en définitive, durant la quinzaine de mois pendant lesquels la série Wonder Woman s’est éloignée de Terre-1, c’est bien Steve Englehart qui s’est chargé de raconter l’évolution de la Princesse Diana (l’autre) au sein de la Ligue de Justice.

Jim

Publicité parue dans les comic books DC de juillet 1977.

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On reconnaît la patte de Joe Kubert, il est possible que la publicité ait été en partie dessinée par les élèves de son école.

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Wonder Woman par Sean Izaakse :

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Et Wonder Girl :

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José Luis García-López, Wonder Woman #127 cover (1997)

Triste prémonition

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(WW 287)

Miranda :

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En ce lendemain du vingtième anniversaire de l’attentat, on peut songer effectivement à différentes occurrences où Wonder Woman entretient une relation conflictuelle avec la skyline de New York (ou assimilé).

Par exemple, dans Wonder Woman #122, de mai 1961 (Robert Kanigher et Ross Andru) :

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Wonder Woman #136, de 1963 (Robert Kanigher, Ross Andru) :

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Wonder Woman #225, septembre 1976 (Elliot S! Maggin et José Delbo) :

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Wonder Woman #287, cité par Soyouz, et daté de janvier 1982 (Marv Wolfman et Don Heck, avec le retour du Docteur Cyber) :

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Plus récemment, Diana survit à l’effondrement d’un immeuble dans Wonder Woman - Agent of Peace #1 (scénario d’Amanda Conner et Jimmy Palmiotti, dessin d’Inaki Miranda), également cité par Soyouz :

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Jim

Et Donna Troy n’est pas en reste !
New Teen Titans #20, mai 1986 (Marv Wolfman et Eduardo Barreto) :

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Jim

Je n’aime vraiment pas cette Diana guerrière qu’on tente de nous enfoncer dans la gorge. Ca va vraiment à l’encontre du personnage je trouve.

On oublie un peu le côté ambassadrice (de la paix entre autres). Rucka était parvenu à conserver l’aspect guerrier tout en mettant en avant sa « mission dans le Monde des Hommes ». J’ai l’impression que c’est un peu parti loin, ça.
Après, ça occasionne de belles scènes, et c’est visuellement porteur, mais l’aventurière qui n’a qu’un lasso pour arme me manque aussi.

Jim

Ce moment continue d’impacter Wonder Woman.
Il faut aussi voir que de nombreux « fans » sont gourmands et en attente de versions plus brutales, guerrières, violentes. Beaucoup de fans du Snyderverse confondent « adulte » et « violent », mais le fait est que de nombreuses personnes « attendent » des super-héros plus agressifs et guerriers.

La minorité non silencieuse ?

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Difficile du coup de la confirmer en minorité.

Difficile. Si tu t’arrêtes qu’à ce forum, on est plusieurs à aimer cette version ambassadrice qui ne montre pas que les muscles.