1962-2022 : BON ANNIVERSAIRE SPIDER-MAN !

AMAZING SPIDER-MAN #24 :

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Je l’ai souvent répété sur le forum…et je le répète encore ici : j’ai découvert les comics avec l’album Lug La Folie de l’Araignée , qui contient donc un de mes épisodes préférés de Amazing Spider-Man période Stan Lee & Steve Ditko, le genre qui se relit toujours avec plaisir même en le connaissant par coeur. L’intrigue est bien ficelée : on démarre par les scènes de la vie quotidienne, Peter se désolant de l’état des finances de sa tante. Pour mettre du beurre dans les épinards, il se dit qu’il est temps de vendre de nouvelles photos à Jameson mais tandis qu’il empêchait un cambriolage en Spider-Man, le reporter Frederick Foswell arrive sur les lieux. Inutile donc de développer les photos car Foswell pourrait bien se rappeler que Peter n’était pas présent…

Lee & Ditko animent leur petit monde et s’attardent particulièrement sur J.Jonah Jameson, lancé dans une nouvelle campagne anti-araignée, en déformant les faits comme il savait le faire (le reportage avec les gens de la rue est sur ce point assez croustillant). Un jour, Jameson reçoit la visite du docteur Rinehart, un psychiatre persuadé que Spider-Man est sur le point de devenir fou. J.J.J. publie l’interview, ce qui n’est pas fait pour arranger l’anxiété de l’Araignée, attaqué par ses vieux ennemis qui semblent sortir de nulle part avant de disparaître soudainement. Spidey perdrait-il vraiment les pédales ?

Entre répliques savoureuses et rebondissements très divertissants (j’aime la façon dont les auteurs font se rencontrer Jameson et Flash Thompson pendant que Spidey fait face à Rinehart, qui n’est autre qu’un de ses nombreux adversaires), l’épisode ne manque pas de visuels accrocheurs et hallucinés concoctés par un Steve Ditko inspiré. Le mystère est bien dosé et l’ensemble est mené sur un rythme soutenu avant un final souriant, avec ce petit côté soap-opera qui fait le charme de la série.

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Adam Kubert & Dean White pour Venom 150

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Dommage.

Jim

N’est-ce pas

L’HOMME ARAIGNÉE (1977) :

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LA RIPOSTE DE L’HOMME ARAIGNÉE (1978) :

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Joe Quesada (process) :

"I’m often asked by young artist and fans about the use of photo reference. How often do artist use it and when? While I can’t speak for other pros, the answer for me is different with every single piece. Every professional illustrator uses photo ref in one form or another whether it’s to base a drawing directly or as reference to get certain elements just right, folds, buildings, textures, what have you. I look at photo ref as one of hundreds of tools that I have in my arsenal in order to get the job done and make it look the best it can within my abilities, limited or otherwise. Sometimes that can mean taking a photo of my hand for a gesture or a full figure in order to get just the right posture.

Back in 2011 I was asked to draw the cover to the death of Ultimate Spider-Man. I came up with an idea that I thought would work and sketched and sketched but I couldn’t nail the emotion of the moment I was seeing in my head. It happens sometimes, I see it but can’t make it happen on paper so I decided to take some pics and enlisted my daughter to play the part of Peter. I think having her in the photos allowed me to get into the moment and hit the sweet spot that was lacking in my sketches. So here’s some never before seen stuff."

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« And for those who are really interested in the subject check out “Norman Rockwell: Behind The Camera”. It’s an amazing book that shows how a master illustrator used photography to it’s fullest. My favorite thing is seeing how he deviated from the photos to give his paintings a life of their own. »

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Annie Parker par Adam Kubert, basée sur une photographie d’Ava en costume (la fille d’Adam) :

« Annie resemblance ? Love and thanks to my Ava ! »

https://adamkubert.com/tagged/renewyourvows

Poster de 1992 par John Byrne (à partir d’une de ses couvertures) :

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Ouais totalement. Choix que je ne comprend pas et qui est assez idiot surtout pour une VF de qualité en dehors de ces choix.

Et là bonne idée et d’avoir crée un lien entre Norman et Otto. Ils sont amis depuis l’université, ont travaillé ensemble mais se sont ensuite opposé ayant des visions différentes de leur travail. De fait Octopus apparait aussi comme la représentation des multiples frustrations d’Otto vis à vis de Norman. Peter ressemble aussi beaucoup à Andrew Garfield (et bonne idée de la VF que de prendre Donald Reignoux pour le doublage du personnage)

Avec un p’tit air de François Hollande aussi.

Le crayonné de feu Mike Wieringo pour la couverture de Comic Box #38 (2005) :

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Quand Nick Spencer (Superior Foes of Spider-Man #17, 2015) ramène la « Shocker-Mobile » (auparavant apparue en 1975 dans Spidey Super Stories #15, un titre destiné aux jeunes lecteurs) :

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Quand Al Ewing fait référence à un des moments les plus « Ayn Rand » de la toute fin de l’ère Ditko (Amazing Spider-Man #38 de 1966) dans Captain America and the Mighty Avengers #1 (2014) :

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Making fun of Steve Ditko, good times !
(from Captain America and the Mighty Avengers #1) Al Ewing : writer, Luke Ross: artist, Rachelle Rosenberg: colorist.

La page correspondante en entier :

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Les 10 moments les plus gênants de Spider-Man (Spectacular Spider-Man Annual #12) :

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Amazing Spider-Man #801 (2018) :

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Suite à la longue période « Worldwide » (pas vraiment la meilleure partie du run) et juste après un dernier arc spectaculaire aux atours de blockbuster (avec en point d’orgue l’événementiel Amazing Spider-Man #800), Dan Slott a souhaité conclure son run de dix ans sur une note plus intimiste et à échelle humaine (tel la perspective de Phil Sheldon dans Marvels ou le fameux back-up « The Kid Who Collected Spider-Man » de Stern/Frenz, merveille d’émotion mettant également en scène les rapports entre Spidey et un de ses fervents supporters).

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Marcos Martin, dessinateur de certains des meilleurs moments de ce run du papa de Dawn Greenwood (les arcs « Peter Parker, Paparazzi », « Mysterioso » & « No One Dies »), avait auparavant promis au scénariste de revenir pour ce final et il a effectivement tenu parole, en compagnie de sa coloriste attitrée Muntsa Vicente (son épouse & collaboratrice du « Panel Syndicate »). Le dessinateur espagnol (l’Espagne, véritable mine de talents pour les comics US) fait ici preuve de ses qualités habituelles (clarté du storytelling de ses planches, élégance du style, finesse du trait, minutie du détail). Un vrai régal visuel (encore faut-il que le scénario soit à l’avenant, heureusement c’est le cas).

Ce stand-alone conclusif (nettement plus inspiré que son relaunch de Fantastic Four de la même période) a le mérite d’être résolument auto-contenu et donc accessible aux nouveaux lecteurs, en grande partie parce qu’il cultive un parfum d’intemporalité (tant cette histoire peut très bien se dérouler à n’importe quel moment du run du scénariste) en faisant le pont entre les 60’s (dans les premières pages) et le 21ème siècle (dans le reste du numéro), une spécificité qui lui donne un statut de classique en devenir.

L’histoire débute avec un prologue situé peu après Amazing Fantasy #15 (une période fondatrice déjà revisité par Slott dans l’arc « Learning to Crawl ») et se termine avec un épisode situé dans le présent (les indications temporelles restent assez floues), comme l’indique la présence des sbires masqués de Mister Negative, un des rares vilains de l’ère « Brand New Day » à s’être imposé sur la durée, ce qui peut être vu comme une référence aux débuts de Slott sur le titre (avec la sortie d’Amazing Spider-Man #546 début 2008) et donc une manière de boucler la boucle.

Entre ces moments distincts (avec Spidey à deux stades différents de sa carrière), il y a le véritable coeur émotionnel du récit, dévolu aux tranches de vie d’un simple civil sans masque ni pouvoirs, mais lui aussi responsable et héroïque à sa façon, le tout parsemé d’éléments d’universels dans lesquels n’importe quel lecteurs peuvent se projeter ou s’y reconnaître (à l’instar de ce que Slott avait pu faire avec la famille de terriens dans son Silver Surfer, un cycle terminé à peu près un an avant celui-ci).

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Il serait d’ailleurs assez tentant de voir dans ce figurant « normal » (à la fois narrateur et personnage « kleenex » ne servant qu’à une seule reprise pour véhiculer un propos) un avatar de Dan Slott (tel le jeune rouquin à lunettes dans le cas de Waid pour son 1er numéro des FF), tous deux reconnaissants de ce que Spidey leur aura apporté et dans une situation familiale assez similaire (un homme d’âge mûr sans enfants mais aussi tonton par le biais de sa soeur, d’où le parallèle « Oncle Ben/Oncle Ken » à la ce numéro).

Un bien bel adieu au titre en somme, de la part d’un Slott pas prêt de l’écrire à nouveau (« Writing Amazing Spider-Man 2 or sometimes 3 weeks a month is a young writer’s game. My time for that is well past. » disait-il récemment), doublé d’un émouvant hommage à un de ses personnages préférés dans le domaine pop-culturel (plus ou moins à égalité avec Indy et le Docteur originaire de Gallifrey).

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https://popculthq.com/2018/05/31/video-relive-most-memorable-moments-over-180-issues-w-marvels-amazing-spider-man-dan-slott-retrospective/

J’aime aussi beaucoup cet épisode. Je n’ai pas lu la fin du run de Dan Slott (l’arc Worldwide donc), ça correspond à la période où j’ai progressivement arrêté la plupart des séries mensuelles, mais j’ai fait une exception pour celui-là et je n’ai pas regretté. Une très jolie fin…

Musique !

Black Lips - Spidey’s Curse

Peter Parker’s life is so much darker than the book I read
'Cause he was defenseless, so defenseless when he was a kid
It’s your body, no one’s body, but your’s anyways
So Peter Parker don’t let him mark ya, it’s so much darker
Don’t let him touch ya, he don’t have to stay!
Don’t fill a spider up with dread

Spidey’s got powers, he takes all of the cowards
And he kills them dead
But when he was younger, an elder among him messed him in the head
So Peter Parker don’t let him mark ya, it’s so much darker
Don’t let him touch ya, he don’t have to stay!

Les designs d’Ed McGuinness pour les costumes de Superior Spider-Man & Amazing Spider-Man #800 :