1974-2024 : BON ANNIVERSAIRE LE PUNISHER !

Pour Contest of Champions, je ne savais pas qu’il y avait Punisher. Par contre, je l’avais pris parce que Maestro et Al Ewing.

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Je les ai trouvé pour pas cher du tout et j’avais peur que ce soit nul mais apparemment là je suis rassuré. Pas encore lu. Sont sur une de mes piles.

Edit : oui c’est tiré d’un jeu mais je ne savais pas que c’était sur smartphone. Et l’univers me fait penser à Secret Wars BattleWorld…

C’est loin d’être nul : c’est plein de rebondissements, avec une bonne compréhension des personnages et surtout une caractérisation qui les montre souvent en crapules bien sournoises. Il y a une sorte de concours à qui fera le plus d’entourloupes aux autres.
Et j’ai retrouvé un truc que j’aimais bien chez Ewing quand j’ai découvert Ultron Forever, à savoir sa capacité à tirer de bons retournements de situation à partir de choses que l’on connaît de longue date concernant les protagonistes, mais qu’on n’avait pas envisagées comme ça. Je te laisse découvrir.

J’ignorais l’un et l’autre. Et sérieux, on s’en fout : ça se lit comme un bon gros délire, indépendamment de la connaissance qu’on peut avoir de l’existence et du contenu du jeu.

Ouais, y a de ça. Forcément.

Jim

J avais aimé aussi a l epoque… on etait rare.
C est pas genial mais c est sympa avec mise en avant de persos de ciquieme rang…

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C’est donc pour ça qu’il l’évite dans l’Immortal Hulk (juste mentionné), car il l’avait déjà utilisé.

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J’avais beaucoup aimé cette mini. Je ne suis pas sûr d’avoir lu les autres (en tout cas, je ne les possède pas), mais celle-ci, j’en garde un excellent souvenir. Je ne suis pas fan des Marvel Zombies, mais sur cette mini, Mayberry réussi à créer un monde crédible dirigé par des infectés, et plus précisément, des « encapés » dont la rage ne connaît plus de retenue.
Écrit comme ça, ça pourrait donner une histoire extrêmement violente et 1er degré, pourtant, grâce au style de Parlov, et à une approche du scénariste qui place le peu d’humanité restante au cœur du parcours de Castle, le récit prend une dimension particulière, grâce à un final qui défini ce qu’est le Punisher.

Une très agréable surprise que j’aime ressortir de temps en temps (grâce à un Parlov très inspiré)

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Punisher/Frank Castle & Marvel Boy/Noh-Varr en couverture de Wizard #109 par J.G. Jones (2000) :

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DAREDEVIL #182-184

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Alors que Monsieur Lainé raconte avec justesse, précision et brio (ça va, j’en fais pas trop, Jim ?) les coulisses très intéressantes de la création de ce diptyque et demi (oui, je vais expliquer de suite ce « demi »), je vais tâcher, avec humilité, de vous raconter ce qu’il s’y passe (ouais, pas facile de passer après cela).

Alors, dans Daredevil #182, il se passe visiblement des choses importantes pour le justicier aveugle, mais, pour les lecteurs de la deuxième intégrale du Punisher chez Panini, il n’y a aucune information à ce sujet, puisqu’il n’y a que la partie qui concerne le Punisher, à la fin de l’épisode (pour comprendre ce tour de passe-passe, je vous invite une deuxième fois à cliquer sur le lien ci-dessus, qui vous amènera à l’excellente notule de Monsieur Lainé)

Donc,petit rappel pour ceux du fond qui jouent avec leur revolver en plastique, à la fin du 15ème annual d’Amazing Spider-Man, le Punisher est arrêté par la police et c’est tout naturellement que nous le retrouvons en prison dès les premières pages. L’année éditoriale suivante, au mitan de l’année 82, loin d’avoir assouvi sa vengeance, il continue son ménage au sein de l’établissement pénitencier, ce qui finit par se voir, et devenir gênant. Un agent gouvernemental se dit qu’il peut faire d’une pierre, deux coups, en organisant l’évasion de Castle (ce qui nous permettra de rire le temps de 2 pages grâce à Grotto et Turk) afin d’intercepter une livraison de drogue aux abords de Long Island. Ce qu’il fera évidemment avec tout le sérieux et la méticulosité qu’on lui connait… cependant, il se rend également compte qu’il a tué un enfant. Et là, on sait déjà que le ton de l’histoire sera plus sombre et dur que ce qu’on a pu lire avec lui : « L’ennemi enrôle des gosses. La guerre devient sale. On a besoin de moi ici. » sont les derniers mots de l’épisode. J’ai l’impression qu’on est là à un tournant de la manière dont le Punisher sera utilisé, à mon sens.

Daredevil #183 débute par la mort par overdose d’une jeune adolescente, Mary, pendant un cours dans son école catholique. Matt Murdock était là, mais n’a pu l’emmener à temps à l’hôpital. Difficile faire plus rapide et moins glauque comme démarrage. Evidemment, Daredevil se sent concerné, tout comme le jeune frère de la morte, qui veut absolument se venger. L’enquête du héros va l’amener à rencontrer le Punisher, qui cherche à éliminer le trafic de drogue. Lors d’une bataille de rue, celui qui est considéré comme le principal coupable est abattu et le jeune Billy est accusé. Mais un témoin, fortement molesté par le Punisher, l’innocente. A la place, c’est le nabab du coin, M. Grunter, qui est accusé. Cependant, le héros aux sens aiguisés détecte des signes qui indique que l’homme ne met pas. Il décide donc de le défendre, ce qui, évidemment, ne plaît pas au Punisher.

Dans l’épisode #184, le héros est au four et au moulin. Daredevil empêche Castle d’assassiner son client et Murdock annonce qu’il a des preuves permettant de le dédouaner. Evidemment, c’est du bluff (Martoni) et le professeur de Mary, tombe dans le panneau. Il attaque Murdock en étant complètement intoxiqué et fou par la drogue qu’il revendait lui-même au sein de l’établissement. L’avocat arrive à le neutraliser, et ce qui a pour conséquence d’innocenter son client. Cependant, le malfrat, définitivement tiré d’affaire, dévoile alors qu’il est le meurtrier de son second. Même dans son habit de Daredevil, le héros ne peut rien faire et comprend que c’est le pacemaker du trafiquant qui l’a induit en erreur. Ce que ce dernier ne savait pas, c’est que Billy, le frère de Mary a tout entendu et c’est de nouveau au collège, que tout ce petit monde se retrouve. Le Punisher fini blessé par balle par Daredevil, et le petit décide de ne pas tuer le malfaiteur, qui finit en prison.

Parallèlement à tout cela, Matt Murdock demande Heather Glenn en mariage, et de lâcher les affaires de sa famille. Elle-même signe tout ce que ses conseillers lui donnent, mais en ayant des doutes, ce qui l’amène à, quand même, se poser des questions (avec des conséquences dramatiques, mais ceci est une autre histoire, que nous contera, j’espère, le Doc)

Alors, même si le Punisher n’est présent qu’au tout début et qu’à la toute fin du 3ème épisode, on a ici une histoire calibrée pour lui, tout l’étant tout autant pour Daredevil. Deux héros urbains, avec des motivations distinctes, mais qui peuvent se rapprocher, en partie.
Alors, pour la petite histoire, cela doit être une des premières fois (la première fois ?) que j’ai lu un récit avec le Punisher. Je ne sais plus dans quel ordre j’avais pu lire cela, puisqu’à l’époque, j’ingurgitai les magazines en fonction de ce qui me tombait sous la main, mais je me souviens bien de l’évasion de la prison et de la scène à Long Island. Et je me souviens aussi m’être demandé pourquoi un « héros » était en prison.
En tout cas, c’est la première rencontre entre les deux perso, et ça a de suite fait des étincelles (et de belles planches !), leurs conceptions de la justice ne se réunissant pas sur tout, et notamment sur la manière dont la sentence doit être décidée et exécutée. L’histoire est très dure, avec la mort d’adolescents, qu’ils soient coupables d’être embrigadés par des trafiquants, ou de se droguer. Roger McKenzie prend bien soin de le préciser, et ne juge pas les deux jeunes concernés, en rendant, au contraire, les adultes responsables, à tout niveau. Le sujet de la drogue est clairement explicite, ce qui est devenu possible en 82, alors que cela ne l’était pas auparavant (cf. la note de Jim). La violence physique est également au rendez-vous, avec un tabassage en règle d’un sans-abri par le Punisher, à la limite de le tuer malgré les règles qu’il s’est fixé. Et pour témoigner de la rudesse du récit, je n’ai pas souvenir d’avoir vu Daredevil tenir une arme à feu (ça a dû arriver, mais ça m’a suffisamment marqué cette fois-ci). Et puis il n’y a véritablement aucun moment drôle (si ce n’est celui de l’évasion), aucun dialogue qui prête à sourire. Le sujet est pris avec sérieux.

Avec Miller et Janson, la cinquantaine de pages ne manque pas de séquences marquantes. Toutes celles de l’épisode 182 le sont, que ce soit la baston dans la prison (entraînant la mort), l’échange avec le Pupu en train des faire des pompes, l’évasion (un moment d’anthologie graphique) ou encore le règlement de compte à Long Island, avec le jeune qui voulait se rendre et que le Punisher a « puni » définitivement.
La première séquence du 183 est très forte émotionnellement, avec une voix off qui fait le boulot. J’aime beaucoup la manière dont sont amené les auteurs, quelques pages plus tard. L’agencement de tout cela est saisissant. De même, dans le 184, on a une bande magnifique avec un DD qui se déploie pour empêcher le Punisher de tirer. Miller est vraiment très bon dans ces épisodes, techniquement un cran au-dessus de ce qu’il a produit dans l’annual d’Amazing Spider-Man. On n’a pas ici de sentiment de « blanc » dans les pages. C’est très fourni, beaucoup de matière. Et puis j’ai parlé des scène d’action, mais celle de l’ado qui tient en joue le mallfrat rappelle celle du jeune policier devant le Pupu … mais dans un agencement différent, une ambiance différente. Là aussi, Miller est très fort, que ce soit dans les moments d’émotion (on peut aussi parler de la demande en mariage), les scènes de bagarre (sur les toits, Pupu/DD, ça vaut le détour) ou les scènes de dialogues (celle entre DD et Urich, ou DD et Hogman).

Et que dire de la puissance de ces 3 couvertures, avec très peu d’éléments dessus ?

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Ouais ! Je débute tout juste.

SPECTACULAR SPIDER-MAN #81-83

C’est en juillet 1983, soit 1 an après s’être fait tiré dessus par Daredevil, et donc de se voir de nouveau en prison, que nous retrouvons le Punisher, au côté de Spider-Man (et pas que), mais cette fois-ci, dans la série sœur, Spectacular.
Pour sortir du centre pénitencier, Castle se fait aider du Boomerang, qu’il prend en traître avant même qu’ils descendent des tours, dans une évasion un peu rocambolesque et à l’ancienne (genre, comme aux temps jadis des châteaux-forts).
Pendant ce temps, en ville, les junkies sévissent dans les immeubles, et celui de Peter Parker n’y échappent pas, même s’ils arrivent à faire fuir un groupe en manque. Manque qu’ils vont vite perdre grâce à la Cape et l’Épée (c’est vraiment concentré à New-York) qui les attrapent les guérissent grâce à leurs pouvoirs. Mais pour autant, le Punisher, passant par là, leur demande (à sa manière) le nom de leur fournisseur.
Quelques temps plus tard, alors qu’il cherchait à se changer les idées, Spider-Man se retrouve dans un immeuble désaffecté où il retrouve une pièce pleine de corps inanimés. Arrivent à ce moment-là la Cape et l’Épée, et s’ensuite le classique quiproquo entraînant la baston entre héros. Après un moment de jugeote, ils se rendent compte que ce sont des balles qui mis ces junkies dans cet état (sans que le texte das la bulle soit très clair à ce sujet).
Le chef des trafiquants, c’est le Caïd. Et Le Punisher ne se pose pas de question, et veut le tuer. D’ailleurs, le Punisher ne se pose vraiment plus de questions, puisque dorénavant, pour lui, chaque personne qui enfreint la loi (même des petits « délits ») mérite d’être puni par sa loi.
Ailleurs, la Cape, l’Épée et Spider-Man savent que Castle est responsable de la mise à tabac et qu’il, comme les deux jeunes héros anciens drogués, veut le tuer. C"e qui n’est pas du goût de Spidey, qui part prévenir le Caïd … qui se charge donc de les accueillir et de partir par une porte dérobée. Ce qu’il ne savait pas, c’est que le Punisher comptait sur les héros pour servir de leurre, et s’ensuite un affrontement, au cours duquel Vanessa, la femme du Caïd se retrouve prise en otage par Castle. Mais quand Spidey, la Cape et l’Épée arrivent dans le bureau, ils ne retrouvent que le Punisher, au sol, inanimé.
L’épisode #83 est divisé en deux parties, et c’est la seconde qui se concentre sur le Punisher, et plus précisément sur son procès. L’Etat veut un procès et l’enfermer comme tout criminel. L’avocate de Castle veut faire reconnaître la démence. On voit que le personnage accepte difficilement qu’on le prenne pour un fou, mais cela dit, il perd pied au fil de la démonstration de la défense, et attaque même ses gardes. Avec un final qui fait penser à ce proverbe breton (parait-il) « Le fou se figure que les autres sont plus fous que lui ».

C’est Bill Mantlo qui assure le scénario et je dois dire que je n’ai pas été totalement transporté, de prime abord. Il a presque fallu que je démarre la première mini-série du Punisher (donc la suite pour la semaine prochaine) pour voir ce triptyque sous un autre angle. Tout d’abord, j’ai pas trouvé que le trio avec la Cape et l’Épée fonctionnaient bien, et je n’ai pas trouvé qu’ils aient été bien exploités, comme si Mantlo se sentait obligé de les utiliser, personnages à la mode à l’époque … et comme ça parlait de drogue, on fait rappliquer les anciens junkies. Je n’ai pas trop changé d’avis là-dessus, c’est plus sur le traitement du Punisher, en fait. J’avoue que l’attitude de Castle au début du 2ème épisode m’a un peu décontenancé, tout comme sa folie, transformée en détresse, lors du procès. Et l’interprétation de Grant dans Cercle de Sang m’a ouvert les yeux (mais je n’en dirai pas plus pour le moment, pour ceux qui ne savent pas), et j’ai (re)vu les récitatifs du Punisher, qui m’avaient surpris, bien différemment.
Il faut aussi noter qu’une partie des pages est occupée par les questions que se posent Peter/Spidey, sur sa relation avec Felicia (qui occupe également bien l’espace), sur l’arrêt de ses études, et puis quelques arrestations avec Jean DeWolff. Le fil rouge de la série et du run de Mantlo doit aussi continuer.

La papier glacé ne rend pas vraiment grâce au style d’Al Milgrom, même associé à Jim Mooney. C’est aussi cela qui ne m’a pas trop fait aimé cette saga. J’ai vraiment préféré Greg Larocque, peut être plus esthétique, mais sans qu’il perde pour autant du dynamisme et du mouvement. Et la relecture ne laisse pas de place au doute sur mon avis.

Message 489 pour l’avis de Jim sur ce triptyque.

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Daniel Warren Johnson :

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Super-Team Family : Punisher vs Manhunter

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Même si je suis complètement fan des épisodes de Stern, surtout ceux autour du Beetle, que je trouve parfois meilleurs que ses Amazing, j’adore la période Mantlo qui a suivi, avec les épisodes pleins de clins d’œil de Hannigan, la guerre des gangs, le procès du Punisher, tout ça… La série était passionnante.

Jim

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Chris Samnee :

Super-Team Family : RoboCop et le Punisher

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Je vois bien Robocop poursuivre Punisher qui tue des criminels… :crazy_face:

Couverture du Scarce #11, de l’hiver 1987.

Il fait partie des numéros que j’ai achetés au plus vite quand j’ai découvert l’existence de la revue. Je l’ai lu et relu, celui-là.

Jim

Publicité de Semic France (donc quand la structure appartenait au groupe scandinave Semic : l’ablation de « France » correspond au retrait de ce groupe éditorial et au rachat des parts par des groupes français, jusqu’à ce que Tournon devienne seul et unique propriétaire) vantant les mérites de la collection « Version Intégrale » (quel aveu muet…). Visible en quatrième de couverture du Scarce hors-série spécial Villeneuve d’Ascq, en 1990.

Le montage, qui met en avant Moon Knight et Nick Fury (deux séries que j’aimais bien suivre) permet de retrouver X-Factor (par Walt Simonson), Daredevil (par John Romita Jr), Conan, Wolverine, Thor et un Punisher de Jim Lee qui fixe le lecteur dans les yeux.

Jim

Couverture signée Alain Janolle pour le Scarce #32, de l’été 1992, dont le dossier fait la part belle aux justiciers des années 1990 et à la tendance « grim and gritty » :

J’y ai signé, de mémoire, un article sur le Ghost Rider de Howard Mackie. Il me semble que j’ai écrit, en sous-titre, quelque chose du genre « si tu avances et que je recule, comment veux-tu… que je circule ! »

Jim

Le Punisher par Mike Grell :

Jim

Le Punisher par Klaus Janson :

Jim