Otogi Matsuri vol. 1 à 8 : Otogi Matsuri, ou comment faire de l’excellent avec du classique pur et dur. Rien à dire, Jun’ya Inoue, malgré, à mon goût, quelques lacunes graphiques (sauf en ce qui concerne les Kenzokus et les créatures imaginaires en général) et un manque d’inventivité pour ce qui est des pouvoirs, a un réel talent pour capter notre attention, pour faire vivre ses protagonistes, et pour nous happer dans son univers.
Un doux mélange entre du shonen, dont il reprend la plupart des codes, et du seinen pour son caractère assez gore et dur (les personnages principaux ne sont pas invincibles par exemple), je pense qu’Otogi Matsuri est un manga indispensable pour tous ceux qui aiment l’action et qui en ont marre des héros bêtes et naifs à souhait, du fan service toutes les 10 pages et une narration immature.
Et une mention spéciale pour le tome 8, tout bonnement époustouflant Et triste à la fois
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**Dorohedoro 1 et 2 : ** Waouh. Dur dur de trouver les bons qualificatifs pour Dorohedoro. Les premiers mots qui viennent à l’esprit serait … excellent et totalement décalé. Peux pas vous en dire plus, j’attends de lire la suite.
Les Lamentations de l’Agneau 1 à 7 : Kei Toume est décidément l’une des mangakas les plus talentueuses que j’aie pu lire. Moi qui m’attendais à retrouver une sorte de Sing Yesterday For Me (d’ailleurs ça m’aurait pas vraiment dérangé), me voilà bien dupé. Les Lamentations de l’Agneau est lui aussi, à l’instar de Dorohedoro, un manga à l’atmosphère tout à fait particulière et assez indescriptible. Posée et sombre à la fois, douce et tendue, belle et angoissante. Tout le manga repose en fait sur des contrasts entre la vie quotidienne, banale, et la vie des Takashiro. J’ai complètement accroché, et malgré le rythme très peu soutenu qui incombe aux genres, je n’ai ressenti aucun temps morts. Si l’on ajoute à cela un graphisme qui colle tout à fait à l’univers, des protgonistes intriguants, humains, et attachants, on obtient un manga que j’ai adoré.
Yotsuba 7 : Voici le retour tant attendue de notre gamine préférée Et je dois avcouer que ça fait du bien, un petit tome de Yotsuba, histoire de se changer les idées.
J’ai peut être un peu moins ri que dans les tomes précédents, il est vrai, mais bon ça a eu le mérite de m’avoir fait passer un excellent moment.
666 Satan 17 : Heureusement que ça se termine dans 2 tomes, sinon je ne sais pas si j’aurais acheté la suite. C’est simple, 666 Satan, ça devient un grand n’importe quoi depuis la Next Gen. Les combats s’enchaînent sans logique apparente, et bien sûr les méchants se rendent compte de leur méchanceté et deviennent gentils … Normal.
Enfin bon, on va bien voir ce que nous réserve les deux derniers tomes, en espérant que ça soit plus sympathique.
Nés Pour Cogner 4 : J’adore Vraiment hilarant, Nés Pour Cogner, derrière ses allures de manga furyo se révèle être une lecture rafraichissante, qui ne se prend pas la tête, et carrément divertissante ! Mais ne vous fiez pas aux apparences, Nés Pour Cogner sait aussi faire dans le sérieux, notamment grâce à son personnage principal, humaniste émérite
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Nous avons donc droit dans ce quatrième tome à un combat très bien pensé contre deux rapeurs pratiquant la capoeira, pour finir en beauté le premier tour de la cérémonie du Masuraou. En seconde partie de tome, c’est un nouveau personnage qui est sous les projecteurs, le mystérieux combattant qui a traversé la rue du fundoshi sans une seule égratinure à l’arrivée ! Cela s’annonce difficile pour notre cher Yamato pour la suite des évènements.
En tout cas, j’attends le tome 5 avec impatience !