RÉÉDITIONS DC : TPBs, Hardcovers, Graphic Novels

The Flash by Mark Waid Omnibus Vol. 1

Le film Flash aura au moins servi à engendrer ça (après les quelques tpb de ces dernières années).

Ca veut peut aussi dire que le demi-retour de Waid chez DC est encourageant, non?

Pourquoi ? L’omnibus ré-édite la collection de TPB qui sortent depuis plusieurs années. Même quand Waid été chez Marvel

Je n’avais pas lu Brightest Day. Lassé du travail de Geoff Johns sur Green Lantern, et surtout du carnage qu’a été Blackest Night, j’avais zappé. Je crois que j’ai pris le début de la VF chez Panini, mais sans la lire, et quand l’éditeur a perdu la licence, j’ai profité de l’occasion pour oublier. Et je n’ai pas lu la VF chez Urban non plus.


Mais j’ai profité de l’occasion récente de racheter à un membre du forum quelques recueils, et j’ai donc lu la série, dans une jolie édition en trois tomes cartonnés. C’est marrant, d’ailleurs, parce que je n’arrête pas de pester contre les albums cartonnés en franco-belge, mais j’aime bien les TPB cartonnés, même si j’ai majoritairement des recueils souples. Le lecteur, cet être de contradictions.


Et bref, c’est pas mal du tout. Pour resituer, on suit les péripéties des héros (et vilains) ressuscités à l’issue de Blackest Night. Récemment revenus à la vie, ils cherchent leurs places et découvrent que leurs capacités ont été altérées : Deadman n’est plus un fantôme, Aquaman peut convoquer la vie marine… morte, certains d’entre eux peuvent donner ou redonner la vie…


N’ayant pas lu la série, comme je le disais plus haut, j’ai eu la surprise de découvrir que c’est dans ces épisodes que Mera avoue la raison pour laquelle elle a rencontré Arthur Curry à l’origine. C’est aussi dans Brightest Day que Jackson, le fils de Black Manta, fait son apparition. D’ailleurs, je trouve cette version pré nioufiftitou plus intéressante que celle qu’on a actuellement.

Le récit est construit selon le principe d’intrigues séparées, de destins distants que l’on suit en parallèle, alors que les scénaristes laissent entendre que tout est lié, d’une manière obscure. C’est une manière de glisser des subplots, de poser des indices concernant la menace centrale. L’ensemble des vingt-quatre épisodes met en avant une structure feuilletonnante qui, il faut bien l’avouer, est assez prenante.

Le récit est mené par deux scénaristes, Geoff Johns et Peter J. Tomasi. Et je crois qu’une lecture attentive pourrait permettre de distinguer qui fait quoi. Il y a deux styles, un plus violent, plus rentre-dedans, qui propose de beaux moments (je songe à une discussion entre Aquaman et Jackson, avec une case de silence assez pertinente), l’autre plus sensible, même si les séquences violentes sont présentes. Je pense que l’intrigue consacrée à Martian Manhunter est de la plume de Tomasi, tant elle contient de belles idées (les balles en forme de perle pour tuer Batman, quel trait de génie !). L’un des plaisirs de la série, c’est de suivre des personnages somme toute secondaire, ce qui offre aux auteurs une liberté évidente.

Graphiquement, c’est de premier ordre. Bien entendu, Ivan Reis tire la couverture à lui, consacrant des planches incroyables à Aquaman mais aussi à Deadman, notamment dans un épisode en forme d’hommage évident à Neal Adams. Mais les autres, notamment Gleason et Syaf, ne déméritent pas.


La série n’est pas exempte de défauts, bien sûr. Notamment, elle a généré des spin-offs, et on sent bien que certaines péripéties sont traitées ailleurs, et seulement évoquées en début et en fin de récit. De même, puisque la menace est à l’échelle de l’univers, certaines figures célèbres de la cosmogonie DC sont convoquées, mais on ne pourra pas se débarrasser de l’idée que, justement, ça les diminue un peu. Mais c’est assez véniel somme toute, tant l’attention aux personnages et le caractère très intéressant de la menace l’emporte.

Jim

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J’avais bien aimé, même si je trouvais que ça peinait après l’ampleur et la grandiloquence de Blackest Night.
La période était étrange, aussi : juste avant le New 52, avec DC qui commence vraiment à se chercher, un manque d’élan général, malgré quelques bonnes choses.

Un autre truc frappant, c’est quand on voit passer des personnages secondaires à l’histoire : genre Wonder Woman avec son pantalon. Et là, ça rappelle fortement cette période où l’éditorial cherche à faire des coups, à faire venir de gros scénaristes, à changer des costumes. Et ça met en évidence un truc, à savoir que l’univers DC se reconstruisait (on ramène des personnages et des concepts, on réintègre des protagonistes présents dans d’autres collections…), au moment où la direction décide de chambouler la continuité. Bizarre bizarre.
Mais très agréable à lire.

Jim

Les histoires dans l’Histoire l’ont confirmé : le New 52 a été improvisé en quelques semaines, Flashpoint ne devait être qu’un story-arc transformé en événement puis en pseudo Crisis.
Je n’ai pas les chiffres, mais je pense que les ventes continuaient de baisser. Sentant qu’ils seraient bientôt dos au mur, Jim Lee mais surtout Dan Didio ont voulu changer le plateau de jeu, et essayer de faire un coup.
Ca a réussi ; mais pas longtemps. Comme tous les coups, au fond.

Ouais, et je trouve ça con : j’ai toujours aimé l’univers DC redéfini après Crisis, et je trouvais qu’il commençait à reprendre quelques couleurs, malgré les coups de boutoirs d’Identity Crisis, Infinite Crisis et Final Crisis. En gros, je me disais qu’il avait encore de beaux restes. Malgré l’omniprésence de Johns. Et puis paf.

Jim

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Je me rends compte que ça fait presque un an que j’ai évoqué le troisième tome de la réédition en poche des Superman Adventures de Mark Millar, projetant de commenter le quatrième volume et remettant toujours à plus tard. Réparons cette erreur.

Donc, toujours dans cette formule poche de « graphic novels for kids! », le sommaire s’ouvre sur un épisode dans lequel Millar, encore accompagné par le dessinateur Aluir Amancio et l’encreur Terry Austin, oppose l’Homme d’Acier au Toyman, un vilain que le dessin animé était parvenu à rendre effrayant tout en revenant aux sources, à savoir un criminel transformant des jouets en armes.

Ici, le scénariste s’ingénie à opposer son héros à ce qui le définit traditionnellement, à savoir des balles ou une locomotive, entre autres moments réussis.

Là encore, une astuce jouant sur le thème du double et de l’identité secrète : en plein combat, Superman revêt le costume civil de Clark Kent, ce qui déroute la programmation du dragon robot qu’il affronte.

La livraison suivante joue sur un ressort narratif assez classique, mais toujours efficace : une journée dans la vie de Superman. Et quelle journée : braquage de banque, femme enceinte coincée dans la circulation, détournement d’avion, livraison d’organe pour greffe, mine inondée, exécution d’un innocent en prison (ce qui renoue avec les fondamentaux du héros), station spatiale en péril…

L’enjeu, en fait, est posé en ouverture du récit : un gamin cherche son chien perdu, et espère que Superman pourra l’aider. Ses parents tentent de lui faire comprendre que le surhomme a des choses plus importantes à gérer que les animaux égarés, mais la fin du chapitre viendra les contredire.

Écriture impeccable, super dense, à l’opposé des récits décompressés qu’il a contribué à populariser au début des années 2000.

S’il s’est éloigné un instant de son thème du double, consacrant cet épisode au héros costumé au détriment de son alter ego, Millar y revient dès le chapitre suivant, qui s’ouvre sur une vision étonnante : Clark Kent en braqueur de banque.

En réalité, il s’agit d’un ennemi déjà aperçu dans ses épisodes, Multi-Face, capable d’endosser l’identité de n’importe qui. Et Superman l’avait déjà vaincu en jouant sur les identités. L’affaire se résout à l’occasion d’une scène dans laquelle Lois Lane démontre qu’il ne faut pas l’agacer.

Mark Millar conclut sa prestation sur un nouvel épisode mettant en scène Mister Mxyzptlk, un personnage qui, à l’image du Toyman, conserve un côté un peu ridicule et pour lequel le scénariste livre l’une des meilleures interprétations en date.

L’épisode, bien sûr, est très rapide et propose son lot de rebondissements. L’amorce est simple : le Parasite parvient à dérober les pouvoirs de l’agaçant nabot, transformant le monde en lieu de folie (certains personnages deviennent des surhommes, au passage : Lois Lane est changée en version féminine de Darkseid tandis que Jimmy Olsen est transformé en Brainiac rouquin). Millar parvient à nouveau à jouer sur le thème du double, puisque Superman est confronté à une statue à son effigie, animée par le pouvoir récent du Parasite.

Le scénariste parvient même à ménager une solution : quand le Parasite perd le contrôle et que Mxyzptlk revient enquiquiner Superman, ce dernier trouve une astuce pour le renvoyer d’où il vient. Un scénario frénétique et très bien pensé qui montre une fois de plus que le scénariste avait plus de copieuses notes sur le personnage et son univers.

Le sommaire du recueil se conclut avec l’épisode 39, qu’on a déjà évoqué il y a quelques années. Récit écrit par Evan Dorkin et Sarah Dyer et illustré par Bret Blevins, il met en scène la Supergirl version cartoon et traite du passé kryptonien du héros.

Une chouette aventure qui ne dénote guère dans les sommaires de cette petite collection, qui démontre s’il en était besoin qu’il n’y a pas besoin de faire un récit sombre pour rendre les super-héros intéressants.

Jim

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En 1975, Marv Wolfman écrit entre autres la série Daredevil, sur laquelle il n’est pas toujours à l’aise à son propre aveu, voulant diriger le titre vers une ambiance de science-fiction qui ne lui convient pas toujours, et tentant diverses choses, diverses approches. Il laissera pourtant une saga impressionnante mettant en scène le Jester, un adversaire qui n’avait pas été aussi redoutable depuis bien longtemps (et qui ne sera plus l’un des grands ennemis de Tête à Cornes après cela, d’ailleurs). Sa prestation regorge de petites trouvailles, de personnages secondaires intéressants, de vilains riches en potentiel et de subplots intriguants.

Dans les épisodes 126-127, il oppose le justicier aveugle à Torpedo, un héros secondaire un peu dépressif, un peu limite, à l’occasion d’une baston à rallonge pour laquelle le dessinateur Bob Brown, en pleine maîtrise de ses moyens et associé à un Klaus Janson aux effets d’une grande richesse, déploie des trésors d’énergie. Et vers la fin de l’épisode 127, les deux adversaires s’arrêtent et prennent conscience de ce qu’ils viennent de faire : saccager une maison, tout à la fureur de leur duel.

Pour Wolfman, c’est l’occasion de se pencher sur les conséquences des combats de surhommes costumés, un sous-thème qu’il aborde ici de manière rapide, les affaires reprenant dès le numéro suivant, mais qu’il gardera en tête par la suite.

Mais vous me direz : « Jim, on est dans la section DC, ici. Pourquoi nous parles-tu d’une série Marvel ? Le gâtisme te guette-t-il ? Ou bien les fortes chaleurs de cet été ont-elles altéré ton discernement, déjà affaibli par des décennies de lecture d’illustrés pour la jeunesse ? » En fait, l’idée germe dans le cerveau de Marv Wolfman. Des années plus tard, il travaille chez DC (voilà, on retombe sur nos pattes), emporte un grand succès avec les New Teen Titans qu’il anime aux côtés de George Pérez, et développe petit à petit un éventail de personnages qui enrichissent encore l’univers DC. Parmi ceux-ci, il y a le Vigilante, un justicier expéditif dont l’identité secrète n’est autre que celle d’Adrian Chase, procureur.

Adrian Chase est en quelque sorte l’héritier de Blake Tower, autre procureur que Wolfman a créé, avec Len Wein, dans les pages de Daredevil #124. Si, comme on l’a dit, le scénariste ne se sentait pas toujours à l’aise sur cette série, il est parvenu à l’enrichir et notamment à lui donner des thèmes transversaux, dont celui du rapport entre la justice et la loi (on pensera au personnage de Copperhead, mais pas que…). Tower devient avec Wolfman (puis Shooter) un personnage récurrent, et incarne une certaine droiture juridique teintée des doutes moraux qui peuvent l’accompagner. En gros, entre corruption et erreur judiciaire, il offre une vision plus complexe que celle des héros costumés. Adrian Chase est du même bois, mais va plus loin.

Le personnage du procureur apparaît dans la série New Teen Titans, et dévoile son identité face au méchant dans le deuxième Annual de la série. Chase a perdu sa famille dans un attentat perpétré par la mafia, événement qui a été le déclencheur de sa croisade musclée. La révélation renvoie à des images bien connues : Bruce se démasquant face à Joe Chill, Peter face au voleur…

Chase, devenu le Vigilante, évoque bien entendu la figure du Punisher de Marvel, donc il est en quelque sorte une copie. Cependant, il convient de resituer le contexte : l’Annual est publié en 1982, à une époque où Frank Castle n’est qu’un personnage secondaire des séries de Spider-Man. Et le Vigilante a droit à son propre titre mensuel l’année suivante, ce qui témoigne d’une certaine évolution des comic books, un air du temps que DC a su sentir.

C’est bien sûr Wolfman qui se charge d’écrire cette nouvelle série. À l’image de ce qu’il avait tenté sur Daredevil, il change un peu son fonctionnement. Par exemple, et il s’en explique dans l’introduction au TPB, il n’utilise plus de bulles de pensée mais privilégie une voix off qui commente l’action, permettant de plonger dans la stratégie du héros. Le procédé, sans être original, est assez inusité à l’époque, et témoigne d’une volonté chez le scénariste d’explorer de nouvelles formes en même temps qu’un nouveau fond.

Le scénariste se penche sur les conséquences des croisades héroïques. Et dans un premier temps, il relève le défi. Les premiers épisodes parlent de la corruption des juges, des erreurs judiciaires, des relaxes intempestives… Ce faisant, Wolfman s’intéresse aux criminels, à la fois ceux qui appuient sur la détente et ceux qui donnent les ordres. Les portraits des différents personnages sont plutôt convaincants. Dans le deuxième chapitre, Wolfman, aidé par Keith Pollard, son complice sur Amazing Spider-Man et Fantastic Four, qui en a encore sous la pédale, mettent en scène une baston homérique à l’issue de laquelle le scénariste reprend la séquence de Daredevil et confronte à nouveau son personnage aux conséquences fracassantes de son aveuglement.

Le troisième épisode confronte le Vigilante à l’une des autres créations importantes de Wolfman, Cyborg, à l’occasion d’une grosse baston tournant autour des limites du système judiciaire.

Au fil des épisodes, cependant, la série reprend ses habitudes feuilletonnantes. Notamment, Wolfman renoue avec les méchants mafieux aperçus dans New Teen Titans (et qui, somme toute, semblent plus à leur place dans une série de justicier urbain). Dans l’épisode 5, il présente le personnage de Marcia King, juriste qui deviendra son « intérêt sentimental ». On notera que Wolfman écrit la rencontre d’une manière très moderne, avec deux personnages adultes qui décident de s’offrir du bon temps après les épreuves rencontrées.

Malgré la qualité d’écriture, la diversité des récits et les bonnes intentions du scénariste (qui est ici son propre editor), la série redevient assez vite un feuilleton de héros en collant. Les épisodes 6 et 7, illustrés par Chuck Patton (un dessinateur mésestimé mais pourtant fort compétent), montrent un Adrian Chase blessé qui dévoile son parcours à ses deux plus proches alliés. C’est l’occasion de découvrir les origines du personnage et de comprendre comment ce héros, connu pour être un juriste en bureau, est un athlète doublé d’un tireur d’élite.

Ces origines mêlent initiation exotique, présence du surnaturel et révélation à soi-même. Elles ne sont pas si éloignées que cela du fatras métaphysique qui entoure des personnages comme Ra’s al Ghul ou Deadman et cadrent bien avec l’univers DC. Mais en donnant une base fantastique au personnage, Wolfman l’éloigne du caractère terre-à-terre des débuts. On n’est plus dans le sillage d’un Punisher.

La sensation que la série renoue avec les passages obligés se fait plus évidente avec la succession de super-vilains en costume, de l’exécuteur électrique au mafia cyborguisé (d’autant que le dessin est repris par Ross Andru, dessinateur au grand mérite, qui réalise de belles scènes entre Adrian et Marcia, mais qui marque encore plus l’évolution vers quelque chose de plus classique, notamment par le rendu de ses méchants). Les péripéties sont chouettes, notamment à la suite du décès de J.J., qui rajoute une couche de culpabilité chez le héros, mais on sent bien que l’heure n’est pas encore à une approche définitivement sombre : la série mensuelle Vigilante annonce la vague du « grim & gritty » qui va engloutir le marché bientôt, et précède largement les initiatives éditoriales à la Vertigo. Dans un mouvement presque naturelle, le titre rentre dans le rang.

En 2017, DC édite un premier tome de Vigilante by Marv Wolfman, qui à ma connaissance n’a pas connu de suite. Après l’Annual, le sommaire propose les onze premiers épisodes de la série mensuelle, arrivant au moment où le héros accepte officiellement un poste de juge, une fonction qui s’accordera sans doute mieux avec les exigences de son alter ego.

Pleine d’énergie mais parfois hésitante, ne parvenant pas toujours à se détacher du modèle alors en vigueur, Vigilante est paradoxalement une série en avance sur son temps, qui part en explorateur d’une nouvelle façon d’aborder des sujets un peu difficile. Elle témoigne de l’infléchissement du Comics Code (à laquelle d’ailleurs elle n’est pas soumise), de la volonté des éditeurs de s’adresser à un lectorat différent (notamment en produisant une bande dessinée sur meilleur papier) et de l’évolution du marché, qui ne tardera pas à généraliser cette approche. Ce onzième numéro est daté d’octobre 1984, et on sait quels chefs-d’œuvre sont alors en gestation chez DC, et quelles pépites sortiront dans les années suivantes. Témoin de son temps, Vigilante en incarne les transitions diverses.

Jim

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Torpedo, la Torpille en VF.

R.I.P.

Ouais, personnage que j’aimais beaucoup, sans doute justement parce que j’ai suivi une partie de sa carrière dans Strange : il est arrivé dans Rom après son passage dans Daredevil, c’était terrain connu pour moi.

Jim

Il n’a pas traîné avec le Valet de Coeur aussi ?

Je sais pas. Mais ça ferait une chouette équipe, tiens !

Jim

Une équipe avec un mental d’acier !

Les sup de millar ont été adaptés en vf par urban ? Tes billets me tentent bien

Bah je pense : sauf que Urban, à mon sens, a dû adapter ça dans l’ordre, donc faut regarder les sommaires. Mais autrement, l’ensemble de la série est chouette, hein.

Jim

Je checkerais ça en libraire.
Ps je m’occupe de toi cette semaine

Farpait !

Jim