RÉÉDITIONS MARVEL : TPBs, omnibus, masterworks, Epic…

[Tori (とり)]

@Jim_Laine

soit que j’aie rangé le recueil dans un coin « mondes alternatifs », où j’ai mis quelques TPB de la collection Ultimate et mes volumes de la collection MC2.

Bouletcorp

Tori.

[Jim_Laine (Jean-Marc Lainé)]

Voilà.
C’est ça.
Tout pareil.
Oui.

Jim

[Fredo_Fontes]

@Jim_Laine

Bon, il date de 2006, et il commence à douiller. Mais peut-être qu’en cherchant bien…

Jim

Ah mais ce n’est pas là le problème, je l’ai trouvé celui-là, à 75€. Mais ça se serait pas raisonnable…
Avengers 5 et 6, je les ai entre autres dans l’omnibus Avengers Busiek Perez.
Mais il se peut que le matos en plus existe juste en tpb.
Edit : j’ai trouvé :

COLLECTING: Avengers (1963) 69-70, 85-86, 141-144, 147-149; Thor (1966) 280; Avengers (1998) 5-6; Avengers/Squadron Supreme Annual '98; Squadron Supreme (2015) 3

[Jim_Laine (Jean-Marc Lainé)]

@Fredo_Fontes

Ah mais ce n’est pas là le problème, je l’ai trouvé celui-là, à 75€.

Je crois avoir vu passer un exemplaire sur Amazon à 60 euros. Mais ce n’est guère plus raisonnable.

@Fredo_Fontes

Mais il se peut que le matos en plus existe juste en tpb.

Le Squadron Supreme Death of a Universe est un TPB.
Mais qui commence à dater, ouais.

Celui que tu montres est centré sur les rencontres avec les Vengeurs. Il date de quand ?

Cependant, d’après la liste que tu donnes, il ne contient pas le graphic novel. Que tu as donc en VF, mais si tu voulais (ou si on voulait) l’avoir en VO, effectivement, ça devient cher.

Jim

[Fredo_Fontes]

@Jim_Laine

Squadron Supreme Death of a Universe

En fait, c’est un omnibus qui contient tout. La mini, le GN, le Cap, le Thor, etc.
J’ai récupéré l’édition Deluxe de panini avec la mini, le gn et le cap.
Et là, je viens de trouver le tpb, juste avec ce qui me manque, vengers (1963) 69-70, 85-86, 141-144, 147-149; Thor (1966) 280; Avengers (1998) 5-6; Avengers/Squadron Supreme Annual '98; Squadron Supreme (2015) 3
Comme ça, c’est plié

@Jim_Laine

Cependant, d’après la liste que tu donnes, il ne contient pas le graphic novel. Que tu as donc en VF, mais si tu voulais (ou si on voulait) l’avoir en VO, effectivement, ça devient cher.

Jim

Si un jour je trouve le courage de revendre, je pourrais alors me décider de refourguer les doublons et prendre l’omnibus de la mort qui tue !
Mais qui fait ça hein ? ah ah ah

[soyouz (FC powaaaa)]

Quel homme organisé.

[Jim_Laine (Jean-Marc Lainé)]

@Fredo_Fontes

Si un jour je trouve le courage de revendre

… tu m’en parles.

Jim

[Fred_le_Mallrat]

Moi
J ai pris la vf j ai revendu mon vieux tp

[Fredo_Fontes]

Oui, je tacherai de faire la même chose quand j’aurai remis la main dessus.

[Jim_Laine (Jean-Marc Lainé)]

Daté de décembre 1989 (donc dans la foulée du film avec Dolph Lundgren), le recueil Classic Punisher rassemble deux histoires en noir & blanc du justicier, précédemment publiées dans des magazines, ainsi qu’une histoire courte inédite, « The Kite », réalisée pour l’occasion.

La couverture, inédite, est signée Larry Stroman et Frank Cirocco (qui fait quoi, ce n’est pas précisé) et présente le justicier aux prises avec des voyous dans ce qui semble une impasse.

Le sommaire propose, en guise de mise en bouche, l’aventure du Punisher parue dans le magazine Marvel Preview #2. Déléguons avec élégance et laissons Soyouz nous en dire plus :

@soyouz

MARVEL PREVIEW #2

Au milieu des années 70, Marvel lance des magazines grand format, avec des histoires plus « adultes », des héros atypiques parmi les super-slips Marvel, et surtout, sans couleur.
C’est dans ce contexte que Gerry Conway va enfin pouvoir écrire une histoire calibrée sur-mesure pour sa création, et sortir du carcan super-héroïque.

Le Punisher se trouve fasse à d’anciens camarades ou homologues du Vietnam, avec qui il est revenu, qui sont désœuvrés et perturbés, et qui sont enrôlés mortellement, dans un jeu politique qui les dépassent.
Castle va remonter la piste en traversant la moitié des Etats-Unis, afin de retrouver ceux qui tiennent les manettes de ces tentatives de coup d’Etat. Bien évidemment, ça va finir pour des coups de fusils et des explosions.

Conway ne fait pas que révéler les origines du Punisher (même s’il ne précise toujours pas son nom). Il parle aussi politique. Retour des GI de la guerre du Vietnam ou lobby des armes, autant dire que dans un titre qui a pour héros un porte-flingue, c’est plutôt un pied de nez. Mais sa sensibilité est vraiment tangible et il ne donne pas l’impression de porter dans son cœur le gouvernement de l’époque. Mais il intègre cela parfaitement dans l’histoire, son avis sert lé récit. Qui n’est pas très compliqué, mais qui se déroule bien sur la trentaine de pages, avec différents moments, dont de pause. Le Journal de Guerre continue d’exister, donc, avec ses origines dévoilés, toutes les bases principales du Punisher sont dorénavant bien présentes.

Cette fois-ci, c’est Tony Dezuniga qui s’y colle. Connu entre autre pour ses encrages sur Conan, il réalise ici l’intégralité de l’épisode en noir et blanc et c’est magnifique. Quand on dit qu’un encreur, c’est aussi un dessinateur, il le prouve totalement. Un dessinateur complet.
Je me suis demandé sur Marvel ne lui avait pas proposé cette histoire, parce qu’aux Philippines, ils pensent peut être plus naturellement en « noir & blanc », que les Américains qui dessinent majoritairement en couleur (@Jim_Laine, un avis ?)
Toujours est-il qu’ici, on a un faciès du Punisher qui restera, et beaucoup d’expressivité dans son visage. Il y a des scènes fortes qui montrent d’ailleurs, qu’il a une vraie maîtrise des émotions (cf. la scène où la Pupu rencontre la famille de son ancien camarade). C’est vraiment du très bel ouvrage.

Ce Marvel Preview est également composé d’une histoire complète de Dominic Fortune dessinée par Howard Chaykin. Celui-ci en a profité pour dessiner une pin up pour le magazine. Je me délecte de la partager avec vous.

En guise de rupture entre les chapitres, la couverture de ce magazine est publiée ensuite, séparant les deux longues histoires. Elle est reproduite en niveaux de gris, puisque le recueil est entièrement en noir et blanc.

Suit donc l’histoire parue dans Marvel Super Action #1, également commenté par Soyouz (pour une fois que je peux faire bosser les copains) :

@soyouz

MARVEL SUPER ACTION #1

Un peu plus de 6 mois après le Marvel Preview #2, Marvel remet le couvert (mais avec Goodwyn au scénario), dans un format similaire, avec ce Marvel Super Action, qui ne connaîtra qu’un seul numéro, du moins, dans sa première formule (puisqu’un volume 2 sera lancé en 1977, mais sans aucun lien avec le Punisher).
Il est daté de janvier 1976 (sur la couverture), et c’est également toujours Tony Dezuniga au dessin, associé cette fois-ci à l’encreur Rico Rival.

Le démarrage est surprenant, puisqu’on voit une escort girl arriver dans la chambre du Punisher, à la demande de celui-ci. Pour qui a lu du Punisher ces 20 à 30 dernières années, je n’ai pas souvenir d’avoir lu une scène pareille, le personnage me paraissant plutôt prude et chaste sur la partie visible des histoires (et pas vraiment de sous-entendus démontrant le contraire).
Et puis, le temps qu’elle se repoudre le nez avant de réaliser sa prestation tarifiée, elle lui demande de lui raconter pourquoi il est si bougon, histoire de se détendre.
A la lecture de cette scène, je me suis dit que c’était peut être une vision de Goodwyn du perso, et que l’évolution et les auteurs en avaient fait un homme désintéressé des femmes. Cependant, mon petit doigt et l’orientation des questions étaient peut être trop orientés … Toujours est-il que j’aime beaucoup cette astuce narrative, parce que le Punisher (et là, la voix off à tout son sens) va nous raconter comment il s’est vengé des 5 tueurs qui ont assassinés sa famille, dont, leur chef Bruno Costa.
Je ne vais pas dérouler le contenu du récit, qui est forcément assez simple, mais pas mal réalisé quand même. Goodwyn apporte un peu de variation avec l’intégration d’un policier (sans aucun lien avec les deux hommes du FBI du Marvel Preview), dont on ne sera pas s’il est compréhensif ou naïf, un peu plus de Mafia là-dedans, avec une opération vengeresse sur la Côte Est (on voyage avec le Pupu) qui n’est pas sans rappeler une mission à la James Bond (ce qui serait raccord avec la 1ère scène). Evidemment, le final n’est pas tout à fait linéaire, avec une petite surprise de dernière minute, qui, j’avoue, était attendue et qui fait le sel de cet épisode.

Pour autant, même si Goodwyn nous surprend avec cette présence féminine, le codes du Pupu sont bien là. La voix off comme évoqué plus haut, mais qui s’applique naturellement là, mais aussi le fameux journal de guerre, qui suit bien sa numérotation de manière logique. Je n’avais jamais trop prêté à cela dans mes lectures disparates, mais cette lecture en continue depuis les débuts du personnage met forcément cela en avant, et je trouve assez sympa que Goodwyn le respecte, malgré des périodes plus ou moins longues entre chaque épisode.

L’encrage de Rival a un petit impacte sur le dessin de de Dezuniga, et je trouve, que, même si cela reste au-dessus du panier moyen, c’est moins spectaculaire visuellement, même si j’avoue que je dois chipoter un peu, parce que ça envoie du bois quand même, et que le noir et blanc rend cette histoire vraiment très bien.

PS : je ne sais pas si c’est l’éditeur VF ou US qui s’est trompé (dans ce cas, Panini n’aura pas vérifié), mais l’épisode est indiqué comme datant de mai 1977… ce qui correspond au 1er épisode du volume 2 de Marvel Super Action.

Là encore, le récit est suivi par la publication de la couverture, une fois de plus en niveau de gris.

Afin de compléter la pagination, l’éditeur fait paraître une histoire courte, « The Kite », écrite par Mike Baron et dessinée par Mike Vosburg. Du Vosburg en noir & blanc, qui s’encre lui-même, c’est l’occasion de profiter de son sens de la composition et de son goût pour les effets de matière à l’encrage.

Tout commence dans le parc alors que Frank Castle lit, peinard, tout en faisant voler un cerf-volant orné de sa célèbre tête de mort. C’est sa manière à lui d’entretenir le souvenir de sa famille disparue. Mais bien vite, un autre cerf-volant s’accroche au sien. Cherchant à en savoir davantage, il ne trouve qu’un pack de bière australienne à l’endroit où se trouvait le propriétaire du jouet.

Le Punisher enquête, songeant qu’un ancien ennemi se moque de lui. Mais il ne trouve aucun indice probant.

Et dans le parc, l’événement se reproduit. De quoi agacer le dessoudeur en série, le fléau de la pègre, l’Attila des mafieux. Qui s’en ouvre à son complice, Microchip.

Ensemble, ils passent en revue les adversaires possibles (ce qui permet vaguement de situer l’histoire dans la chronologie de la série mensuelle, quelque part après Punisher #25).

Il ne reste plus à Castle qu’à reprendre son enquête au parc, en faisant planer un cerf-volant susceptible d’attirer la curiosité de son mystérieux antagoniste.

Mais cette fois, les choses semblent avoir changer. C’est un autre cerf-volant à tête de mort que Frank Castle découvre. L’ennemi aurait-il changé de méthode ? Son message se précise-t-il ?

Cette fois, à côté d’un pack de bière Miller (la fameuse marque dont on a parlé sur un autre sujet), il a la surprise de trouver Microchip. Alerté par le justicier, Micro a décidé de faire comme lui, et de célébrer la mémoire de son fils défunt en faisant planer, lui aussi, un cerf-volant.

C’est ainsi que se termine l’épisode, avec deux hommes d’âge mûr, qui sont l’un pour l’autre ce qui leur reste de famille, et qui ont du mal à vivre avec le souvenir, le chagrin et le deuil.

Je ne sais pas si cette histoire a été compilée ailleurs. Peut-être a-t-elle été reprise dans un Essential Punisher, il faudrait que j’aille vérifier.

Jim

[soyouz (FC powaaaa)]

J’ai cru que tu n’allais rien faire.

[Jim_Laine (Jean-Marc Lainé)]

Faut me laisser le temps, c’est tout.

Jim

[Fred_le_Mallrat]

@Jim_Laine

e ne sais pas si cette histoire a été compilée ailleurs. Peut-être a-t-elle été reprise dans un Essential Punisher, il faudrait que j’aille vérifier.

Jim

4eme Epic

[Jim_Laine (Jean-Marc Lainé)]

Merci.
Ils l’ont laissé en noir & blanc ?

Jim

[Fred_le_Mallrat]

Oui

[Jim_Laine (Jean-Marc Lainé)]

Tant mieux : c’est super joli comme ça.

Jim

[Fred_le_Mallrat]

Ca donne ca

Chouette epic avec Punisher #26-34 & Annual #3, Classic Punisher #1, Epic Graphic Novel: Punisher - Return to Big Nothing, Marvel Graphic Novel: Punisher - Intruder, Punisher: Kingdom Gone

[Fredo_Fontes]

@soyouz

Marvel Super Action

C’est marrant, celui-là, j’ai tenté de le chopper la semaine dernière sur catawiki, il est parti à 30€.

[Fred_le_Mallrat]

@Jim_Laine

Le sommaire marque une pause à ce moment, puisque les aventures en noir & blanc du héros, dans Vampire Tales #2 à 8, remplacent les péripéties en couleur. Ces nouveaux chapitres, qui se veulent moins super-héroïques et plus horrifiques, tranchent avec l’ambiance de science-fiction proposée par Steve Gerber. Cette fois, c’est Don McGregor qui se charge du script. Les pages sont bien entendu bavardes, mais assez immersives. Au programme : sectes, manipulations, sacrifices humains…

Au dessin, on retrouve Rich Buckler ou Tom Sutton, qui proposent des ambiances crépusculaires dans des décors côtiers ou des villes fantômes. McGregor en profite pour glisser quelques commentaires politiques.

I was scheduled to write VAMPIRELLA after Archie Goodwin left.

I even cut out many key panels from Archie’s stories that had key history for Vampi.

The word « chicanery » got me fired.

No.

I’m not kidding.

Really.

When I took over Morbius, he became the Vampi character.

Well, with some re-writing.

But it’s essentially the same damn story.

Don McGregor

January 11, 2023

[Fred_le_Mallrat]

La semaine prochaine

AMAZING SPIDER-MAN EPIC COLLECTION TP VOL 27 THE CLONE SAGA

MARVEL COMICS

OCT230931

(W) Terry Kavanagh, Various (A) Various (A/CA) Steven Butler

Spider-Man’s clone is back! Spidey thought his clone was long dead, but where has the man now called Ben Reilly been for the last five years? Why has he returned? And is he Peter Parker’s dark side - or his better half? As the mysterious Judas Traveller and his companions study the two spiders, Ben enjoys a new lease on life - suiting up as the Scarlet Spider and swinging into action against Venom! But an unstable Peter is pushed to the brink in a confrontation with the Puma. Can Daredevil help bring him back from the edge? No other Spider-storyline was as innovative or infamous as the 1990s’ Clone Saga, and this is where it all begins! Collecting WEB OF SPIDER-MAN (1985) #117-119, AMAZING SPIDER-MAN (1963) #394-396, SPIDER-MAN (1990) #51-53, SPECTACULAR SPIDER-MAN (1976) #217-219, SPIDER-MAN UNLIMITED (1993) #7 and clone subplot pages.
Rated T

In Shops: Jan 17, 2024

SRP: $44.99

MMW DAREDEVIL HC VOL 18

MARVEL COMICS

JUL230830

(W) Dennis O’Neil, Various (A) Klaus Janson, Various (CA) John Byrne

Daredevil enters a new era as the iconoclastic Dennis O’Neil takes over the writing reins! Making sure the transition goes from strength to strength, the incomparable Klaus Janson remains aboard for a stint penciling, inking and coloring. Each tale is a gritty exploration of humankind’s temptations and broken aspirations - topped off with a touch of Marvel magic. Meanwhile, the Kingpin consorts with a Yakuza group who seek to bond Bullseye’s shattered spine with adamantium! It’s a saga that teams DD with Wolverine and takes him to Japan for an epic issue #200 rematch with the man who murdered Elektra! Also featuring the debut of penciler William Johnson, the first appearance of Micah Synn, and Ralph Macchio and George Pérez’s fan-favorite MARVEL FANFARE Black Widow serial! Collecting DAREDEVIL (1964) #192-203, and material from MARVEL FANFARE (1982) #7 and #10-13.
Rated T

In Shops: Jan 17, 2024

SRP: $75.00

MIGHTY MMW BLACK PANTHER TP VOL 02 LOOK HOMEWARD

MARVEL COMICS

SEP230938

(W) Roy Thomas, Various (A) John Buscema, Various (CA) Romero, Leonardo

The Mighty Marvel Masterworks invite you to venture back to the first stories that were ever told featuring Marvel’s Black Panther! And what stories they are! They feature: T’Challa’s early days with the Avengers as he helps them fight the Man-Ape and the Lethal Legion; a deeper dive into his origins as the Black Panther; a tale that pits two of Marvel’s most skilled scientific minds against each other as the noble Black Panther battles the evil Doctor Doom; an iconic tale featuring the Panther and the FF standing against the forces of prejudice; team-ups with Daredevil and Spider-Man to save New York City from both street gangs and stegosaurus; and multiple clashes with his nemesis Klaw. Collecting AVENGERS (1963) #77-79, #87, #112 & #126; DAREDEVIL (1964) #69; ASTONISHING TALES (1970) #6-7; FANTASTIC FOUR (1961) #119 & MARVEL TEAM-UP (1972) #20.
Kids to Adults

In Shops: Jan 17, 2024

SRP: $15.99