THE MASK (Chuck Russell)

REALISATEUR

Chuck Russell

SCENARISTE

Mike Werb, d’après une histoire de Michael Fallon et Mark Verheiden et le comic-book créé par Mike Richardson

DISTRIBUTION

Jim Carrey, Cameron Diaz, Peter Riegert, Peter Greene, Amy Yasbeck, Richard Jeni…

INFOS

Long métrage américain
Genre : comédie/fantastique
Année de production : 1994

SSSSPLENDIDE !!!

En 1994, Jim Carrey est devenu une star mondiale grâce à trois films (sortis aux Etats-Unis entre février et décembre) : Ace Ventura, détective pour chiens et chats, The Mask et Dumb and Dumber. Si les trois comédies ont fait le plein de billets verts, la seule qui fut à la fois un succès critique, public ET financier fut The Mask, l’adaptation d’un concept sorti de l’imagination de Mike Richardson, le fondateur de Dark Horse Comics et de sa branche cinéma et télévison, Dark Horse Entertainment, qui aurait pu à l’origine servir de base pour une nouvelle franchise horrifique pour son distributeur, le studio New Line.

Aux premiers stades du développement du projet, il était en effet question que The Mask soit plus proche de son équivalent papier, ce qui aurait collé au plus près au catalogue New Line (la maison de Freddy Krueger) : dans les comics (que j’ai très peu lus, principalement des crossovers comme Lobo/The Mask et Joker/The Mask), un masque magique donne à son possesseur un pouvoir illimité et altère son apparence, notamment caractérisée par une large rangée de dents et une grosse tête verte (d’ailleurs, avant le film, le personnage était appelé « Big Head »). Le masque agit alors sur la personnalité de celui qui le porte, lui retirant toutes ses inhibitions et le faisant se conduire de manière totalement folle. Dans les premières histoires, le porteur du masque pouvait devenir, contre sa volonté, un antihéros cruel ou un vilain avec des tendances ultra-violentes.

Au fur et à mesure des réécritures, le ton du scénario est devenu moins sombre, afin de capitaliser pleinement sur les situations complètement folles engendrées par le masque…et lorsque Jim Carrey a signé pour incarner le héros du film, le (trop) chic type Stanley Ipkiss dont la vie va être bouleversée suite à la découverte du masque, le virage vers la pure comédie était déjà complètement officialisé.
Le réalisateur Chuck Russell (Freddy 3 : Les griffes du Cauchemar, Le Blob…) a souvent affirmé que le casting de Jim Carrey avait facilité le travail des équipes en charge des effets spéciaux, grâce aux incroyables mouvements corporels de l’acteur, flexibles et cartoony à souhait.

Grand fan de cartoons lui-même, comme Stanley Ipkiss, Jim Carrey était le choix idéal pour donner vie à un véritable personnage de dessin animé. Le timing comique et le talent pour l’improvisation de Carrey font merveille dans une suite de situations complètement loufoques, de gags visuels empruntés aux génies de l’animation (avec bien entendu des références directes à Tex Avery) et de numéros musicaux géniaux et endiablés (la danse au Coco Bongo avec Cameron Diaz et le « Cuban Pete », « Sancho de Cuba » dans la V.F., filent toujours la patate).

Pas facile de s’imposer face à la tornade Jim Carrey. Les méchants, conduits par Peter Greene, manquent dans l’ensemble de charisme…mais le duo de flic est savoureux et Cameron Diaz, pour sa toute première apparition à l’écran, est aussi sexy qu’adorable en femme fatale qui dévoile progressivement sa vulnérabilité. Ils se font souvent voler la vedette par Milo, le Jack Russell de Stanley, épatant toutou au centre de quelques-unes des scènes les plus drôles du film.

Suite au succès de The Mask, un deuxième long métrage fut naturellement mis en chantier, avant d’être abandonné quand Jim Carrey décida de ne pas reprendre le rôle de Stanley Ipkiss. Après un dessin animé diffusé pendant 3 saisons entre 1995 et 1997 , Le Fils du Mask, une suite ratée avec des nouveaux personnages (seul le Dr Arthur Newman, à nouveau joué par Ben Stein, fait le lien entre les deux films), est finalement sortie en 2005 (sortie qui s’est soldée par un flop critique et financier).

Celui-là, ça doit bien faire 20 ans que je l’ai pas vu, mais j’en garde un très bon souvenir. La révélation du génie purement « physique » de Jim Carrey en ce qui me concerne, un talent qui m’impressionne toujours autant d’ailleurs…

Carrey a bien joué dans quelques films supérieurs à celui-ci (son chef-d’oeuvre « Disjoncté » signé Ben Stiller en tête), mais pas tant que ça finalement. Et ne parlons pas du no man’s land qu’est devenu sa carrière depuis le milieu des années 2000.

J’ai dû le voir à la téloche, une fois. Je n’ai pas trouvé ça mauvais, mais je n’ai pas accroché plus que ça. C’est de la même époque que Jumanji ?

En gros, oui. « Jumanji » c’était l’année suivante.

Il faudrait que je le vois, un jour, tout de même…

Oh, Disjoncté est, effectivement, très bon (du moins, j’en garde un très bon souvenir).
Je me rends compte que je n’ai pas vu énormément de films dans lesquels il a joué (mais je lui reconnais un talent dingue… Dommage qu’il ait joué dans tant de films qui ne m’attirent pas).

Tori.

Je l’ai vu à sa sortie en salle. J’étais à l’armée, et le cinoche de Saumur, en été, repassait quelques succès de l’année, et je suis allé le revoir avec un pote qui l’avait raté. C’est l’un des cas de films que j’ai vu deux fois en salles (avec le deuxième Spider-Man de Raimi, par exemple…). Et j’adore.

Jim

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Super-Team Family : Plastic Man & The Mask

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