TUMATXA : L'ÉMISSION !

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Arf… Les boules…
Tu dois être bien dégoûté… :disappointed:
Et moi aussi, car pleins de thèmes que tu évoques pour cet entretien m’auraient énormément intéressés.

Les Stones, ça fait aussi partie des groupes que je ne comprends pas. Comme je m’amuse à le dire un peu par provocation (mais aussi parce que je le pense vraiment), les Rolling Stones sont pour moi le meilleur groupe de reprises au monde. :grin:
En fait, j’aime beaucoup leurs premiers albums (jusqu’en 66 en gros, « Aftermath » est ma limite) et surtout les reprises qu’ils y font.
J’ai le phénomène inverse avec les Beatles dont je n’aime pas les premiers albums mais suis complètement dingue de ce qu’ils ont fait après (puis ils ont eu le bon goût de se séparer avant que ça parte en cacahuètes :rofl:).

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Ouaip, je suis bien dégoûté, c’est rien de le dire !!!
Mais Franck s’est montré adorable, et très compréhensif, et chaud-bouillant pour remettre ça très vite, en fait. On va quand même laisser passer une quinzaine de jours : le refaire tout de suite n’aurait pas grand sens, ça ne sentirait pas la spontanéité…
Concernant le contenu de l’entretien, c’est clair que tu y trouveras du grain à moudre, et pas qu’un peu. Sur le cas des Stones, il se penchera vraiment sur le point névralgique des connexions chelous de Jagger et surtout Richards à la fin des années 60, entre malfrats du swinging London et feeling occulte à la Kenneth Anger, avec comme point nodal le « Performance » de Nicolas Roag et Donald Cammell, dans lequel Mick Jagger jouait l’un des rôles principaux. Absolument fascinant.

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Ah, mince. Bon courage. C’est toujours frustrant quand ça arrive.

Curieux d’entendre la prochaine édition, du coup, en particulier si vous évoquez « Performance » qui est un des objets les plus fascinants tant de la carrière de Jagger (que je connais finalement assez mal… j’ai toujours été plus Beatles et Kinks que Stones) que de celle que Roeg.

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Dans mes bras! :grin:
J’ai toujours été étonné que Ray Davies et les Kinks soient tant sous-estimés et souvent cantonnés à leur « You really got me ».

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Oui, on en parle, mais en préservant quand même une part de « mystère », histoire de ne pas trop spoiler le bouquin non plus.
Comme toi, je suis fasciné par « Performance »… mais pas Franck Buioni, qui a jusqu’à récemment toujours considéré le film avec des grosses réserves, même s’il confesse l’avoir réévalué lors de visionnages récents (pour son livre, j’imagine).

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Ouais, je suis d’accord. En plus, « You really got me » est clairement une bonne chanson mais loin d’être le sommet de leur répertoire, à mon sens, qui se trouve être « Dead End Street » (et tout l’album « Face To Face », en fait).

Tiens, étrange… Bon, c’est toujours un peu artificiel de classer ses films. Ils sont, de toute façon, tous dignes d’intérêt. Mais, subjectivement, je dirais que, s’il ne peut rêver de détrôner « Don’t Look Now » de son sommet, « Performance » reste un de ses films les plus réussis. Je pense que je le préfère à « L’Homme qui venait d’ailleurs », par exemple.

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Je suis vraiment pas calé en musique et, surtout, extrêmement peu curieux en la matière et c’est marrant ce que tu dis parce que pour ma part je crois pas connaitre ce morceaux (je vais aller l’écouter) et les Kinks je les résume à l’album Village Green Preservation Society (merci Hot Fuzz) et le morceau Living on a Thin Line (merci Les Sopranos)

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J’ai enfin pu récupérer mon exemplaire de « Le Club » de Michel Pagel que j’avais commandé à ma libraire avant le confinement. J’ai commencé hier soir et ça me plait beaucoup pour le moment.
D’ailleurs, elle a profité de la période de confinement pour ouvrir un petit coin occasion dans lequel j’ai pu récupérer « Route 666 » de Roger Zelazny (livre qui aurait pas mal inspiré « Mad Max » apparemment). Quelqu’un l’a déjà lu?

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Route 666, je l’ai lu sous le titre Les Culbuteurs de l’enfer, chez Titres SF, sous une couverture de Nicollet.

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Bon alors c’est pas mal (j’aime beaucoup Zelazny), même si on sent que c’est un roman écrit rapidement et sur une idée forte, sans trop de développement. Mais y a des idées vraiment sympa et des descriptions des véhicules et de leurs « gadgets » qui tournent très bien.
Le principe, à savoir que l’Amérique est un désert peuplé de créatures étranges et de phénomènes météorologiques incontrôlables, et que Hell Tanner, bandit notoire, accepte une mission suicide, ressemble davantage à New York 1997 qu’à Mad Max, à mon sens. Le roman date de 1969, il a donc très bien pu influencer les deux.

Et puisque l’on parle de cinéma, le roman (qui s’intitule Damnation Alley en anglais) a donné naissance à un film de Jack Smight, en 1977, exploité sous le titre Les Survivants de la fin du monde en France. Un film avec George Peppard et Jan Michael Vincent, un peu oubliable, un peu mou, mais qui a quelques séquences marquantes (notamment les cafards !!!).

Jim

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Merci Jim pour toutes ces infos! J’adore l’ancien titre, « Les culbuteurs de l’Enfer », ça claque! :grin:
J’aurais bien aimé tomber sur cette édition.

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De rien. C’est un plaisir de causer de Zelazny et de faire de cross-overs entre discussions.

Je note d’ailleurs que l’ami Fredo Fontès avait évoqué les liens entre Hell Tanner et Snake Plissken ici :

N’est-ce pas.
Je l’ai lu il y a des années, voire des décennies. Sans doute sous l’influence de Monsieur Lavitch, grand amateur de Zelazny.

En matière de Zelazny, même si je n’en ai pas lu des masses ces derniers temps, j’ai tout de même découvert, à la faveur d’une réédition, un roman que je ne connaissais pas, et qui m’a bien plu :

Trouvé chez un bouquiniste. J’aime bien cette collection.

Jim

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Au fait, ptite question à Photonik : est-ce qu’il y a aura quelques émissions avant l’été ou est-ce que cette saison (très) raccourcie est terminée ?

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J’aurais bien posé la question mais je ne voulais l’embêter. Je sais qu’il est impatient de reprendre dès que possible.
Merci d’avoir pris l’initiative. :wink:

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Merci de vous en préoccuper, les gars, voilà qui fait bien plaisir… :wink:
La question tombe à point nommé puisque je reprends l’émission pas plus tard que cette semaine !! J’attendais que la radio reprenne un fonctionnement normal, les allées et venues ayant été légitimement très restreintes durant le confinement. Malgré quelques précautions sanitaires un peu contraignantes, on revient à un fonctionnement plus « classique » à compter de cette semaine.
Pour être plus complet, je pense que j’aurais le temps de mettre 6 ou 7 émissions en boîte avant la grille estivale (et donc une pause pour « Tumatxa! », comme chaque année).
Pour être encore plus complet, je commencerai par deux émission consacrées à des entretiens. Le premier (cette semaine, donc) sera l’entretien avec Franck Buioni, reporté pour cause de pépin technique initialement. Le second, dès la semaine suivante, j’en réserve la surprise aux auditeurs, mais je peux vous dire que je suis très, très enthousiaste (et même ému d’une certaine manière) à l’idée de vous le proposer.
Stay tuned, donc !!! :slight_smile:

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Cool ! ^^

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mais quelle bonne nouvelle, comme la reprise de l’émission évidement…

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Merci, Calvinball !!! :slight_smile:

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EPISODE 16 : Absolute Real World In The Dark, entretien avec Franck Buioni !!!

Tumatxa! se déconfine cette semaine, et je ne vous cache pas que ça fait un bien fou…
On devrait se retrouver pour une série de 6 ou 7 émissions avant la pause estivale, avec quelques surprises au menu !!!

Mais avant ça, chose promise, chose due : l’émission de cette semaine est entièrement consacrée à un entretien avec l’excellent Franck Buioni, après un premier rendez-vous manqué pour cause de pépin technique (grrrr). Nous avons donc remis ça : presque trois heures d’entretien à bâtons rompus, où nous abordons l’ouvrage à venir de Franck, le premier tome de « Stones In The Dark » (pour cet automne), et où nous faisons bien entendu retour sur sa bibliographie passée, avec un long passage consacrée à la monumentale somme que sont les deux tomes de « Absolute Directors », où rock, cinéma et figures de la contre-culture en règle générale sont passés à la moulinette de la prose vitriolique et électrique de leur auteur…

En vrac, nous aborderons au cours de l’entretien : la face obscure des Stones, le destin tragique de Brian Jones, le rôle que la genèse du film « Performance » jouera dans tout ça, Peter Gabriel, les rapports impossibles entre rock et cinéma, le frappadingue Ken Russell, les carrières respectives de Coppola, Friedkin, Scorcese, De Palma, Schrader, John Milius et leurs copains de le grande époque… et comment les années 80 sont venues violemment interrompre cet état de grâce !!

Merci encore à Franck pour sa gentillesse, sa patience et sa disponibilité !!!

Pour la musique, ce sera :

  • The Rolling Stones : « Gimme Shelter »
  • Peter Gabriel : « Signal To Noise »
  • Ike and Tina Turner : « River Deep - Mountain High »
  • Paul Williams : « Faust » (extrait de la BO de « Phantom Of The Paradise »
  • King Crimson : « VROOOM »

C’est ce soir à 20 h sur Xiberoko Botza, mais si vous souhaitez vous confiner avec l’émission à l’heure de votre choix, c’est par là que ça se passe :
https://xiberokobotza.org/emankizuenak/tumatxa

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Alléchant. Je t’avoue que je connais pas le bonhomme, mais quand je vois les sujets abordés, ça m’intéresse…

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Ah oui, ses centres d’intérêt recoupent complètement un paquet de sujets que nous évoquons régulièrement ici, ça devrait brancher du monde…