BRAINDEAD (Peter Jackson)

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REALISATEUR

Peter Jackson

SCENARISTES

Stephen Sinclair, Frances Walsh et Peter Jackson

DISTRIBUTION

Timothy Balme, Diana Peñalver, Elizabeth Moody, Ian Watkins…

INFOS

Long métrage néo-zélandais
Genre : comédie/horreur
Année de production : 1992

Au nom du Seigneur, je vous botte le cul !

À sa sortie en 1992, Braindead, le troisième long métrage réalisé par Peter Jackson a souvent été appelé « le film le plus gore de tous les temps ». Et à juste titre vu les hectolitres de faux sang déversés sur le tournage mais ce n’est pas pour cela que le film soulève le coeur pour autant (enfin, ça dépend de la sensibilité de certains estomacs bien entendu). Car ce qui intéressait le futur metteur en scène du Seigneur des Anneaux, c’était de faire rire et ses trois premiers films placés sous le signe de l’horreur témoignent bien de son sens de l’humour très particulier (et très trash).

Après un Bad Taste tourné avec des bouts de ficelle et Les Feebles (et ses 750.000 dollars de budget), Peter Jackson a bénéficié de moyens un petit peu plus confortables (3 millions de dollars) pour son histoire de morts-vivants pas comme les autres. Cela commence par un hommage à un de ses films préférés (dont il signera un remake en 2005) puisque l’expédition qui va déclencher le futur massacre a lieu sur l’île de Skull Island, patrie du plus célèbre grand singe de l’histoire du cinéma.

C’est un autre singe, plus petit celui-là puisque c’est un singe-rat, une race hybride très dangereuse, qui va être ramené au zoo de Wellington en Nouvelle-Zélande. L’action se déroule dans les années 50 et suit Lionel Cosgrove, un jeune homme aux faux airs de Norman Bates étouffé par une mère autoritaire. Un jour, Lionel tombe amoureux de Paquita, une jolie vendeuse…une relation qui n’est pas du goût de sa maman. Alors qu’elle observe le couple lors d’une visite au zoo, madame Cosgrove se fait mordre par le singe-rat. Elle succombe à sa blessure…avant de revenir en zombie qui va propager l’infection…

Peter Jackson et ses collaborateurs habituels (le scénariste Stephen Sinclair et sa femme Fran Walsh) développent dans un premier temps ce petit monde en faisant de Lionel et Paquita un couple attachant et en animant une galerie de personnages aussi pittoresques que grotesques tout en cultivant un certain décalage (le vétérinaire ancien nazi, le prêtre kickboxer…). L’histoire ne suit pas vraiment les règles habituelles des films de zombies et il est très amusant (et un peu pathétique aussi) de voir Lionel tenter de recréer une improbable cellule familiale car il n’arrive toujours pas à couper le cordon alors que sa mère pourrit sur place…

Cette situation ne manque pas de gags irrésistibles (les deux morts-vivants qui copulent, la naissance du bébé, l’hilarante scène au jardin d’enfant qui me fait mourir de rire à chaque vision…)…et ce n’est qu’un avant-goût avant l’incroyable dernier acte, un bain de sang loufoque et cartoonesque filmé avec une énergie débordante et qui fait la part belle à des effets pratiques hallucinants. Les idées de dingue s’enchaînent, la tripaille vole dans tous les sens, les corps sont déchiquetés de toutes les façons possibles et imaginables…et quand on croit que c’est terminé, le conflit familial prend alors des proportions…gigantesques…

Braindead, c’est du grand-guignol frénétique et jubilatoire, bourré de moments d’anthologie. Après cette réussite saignante, Peter Jackson a su se renouveler en explorant de nouveaux territoires au sein des genres cinématographiques qu’il affectionne, le fantastique, l’horreur et toutes leurs déclinaisons.

Elle en inverse même le principe. Le film de zombie se caractérise par une communauté enfermé dans un lieu qui tente de repousser les assauts de créatures voulant entrer dans celui-ci.

Dans Braindead (et c’est une des ses grandes forces), Lionel cherche par tous les moyens à enfermer les zombies et à tout faire pour qu’ils ne sortent pas de la maison.

Ce renversement de valeur et le final se basant sur deux lieux (le hall et la cuisine) où chaque action influence une autre dans la pièce à coté font du film une merveille de comédie burlesque

j adore ce film et les Feebles… des alltime favorite pour moi…

Les Feebles j’ai toujours eu un peu de mal avec le mauvais gout assumé de la chose qui ne va pas franchement au delà. Après l’exercice d’animation est chouette mais dans le genre film de sale gosse je préfère beaucoup plus Bad Taste.

Je l’ai vu que 10 ans après sa sortie, grâce à un pote. J’ai adoré.

je l’ai vu la première fois sur canal + en rentrant de soirée vers 2 heures du mat J’ai commencé lors de la scène de kick boxing puis je suis parti vomir lors de la scène de la tondeuse ^^ j’ai dû le revoir une vingtaine de fois depuis

Perso la seule scène qui me fout un peu la gerbe c’est celle du repas avec l’oreille qui tombe dans la crème anglaise et Verra qui la mange.

Pour le reste c’est que du bonheur et de la rigolade.

Ouais : la crème anglaise gâche tout le goût !

Souvenir impérissable d’une double séance, à l’époque de la sortie en salles, avec celui-ci et le bien plus oubliable « Simetierre 2 ». Voir ce film en salle, c’était un peu comme aller à un concert de rock…

Je l ai vu en salle mais plus tard pour une nuit du film d horreur

L’affiche japonaise du film :

ha ouais quand même

Je n’ai pas vu cette infirmière dans le film :thinking:

Étrangement, je n’avais jamais vu ces premiers films de PJ. J’ai donc vu la moitié de Braindead. Et je n’étais pas au courant de cette référence à Skull Island.
Je pleure un peu des oreilles, obligé de me fader une VF calamiteuse. Mais c’est jouissif.

« au nom du Seigneur, je vous botte le cul ! »

Affligeante mais tellement kiffante cette VF. Faut dire je ne connais le film que comme cela. Et on peut toujours se brosser pour une copie décente du film

2 « J'aime »

J ai eu la chance de le voir au cine lors d une nuit d horreur il y a plus de 15 ans…
J aurzis prefere feebles quand meme

1 « J'aime »

Déclinée en français dans le texte

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Ça ressemble à du Hajime Sorayama, ça (edit : je n’avais pas vu qu’il y avait la version japonaise plus haut, sur laquelle son nom apparaît).

Tori.

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