Left-handed girl de Shih-Ching Tsou, productrice de Sean Baker jusqu’à Red Rocket (lui-même produit et écrit le présent film)
Une photo et une lumière magnifique, une caméra qui vogue gracieusement à hauteur d’enfants et adultes. Une histoire poignante où tous les rôles sont renversés. Ca cueille quand tu ne t’y attends pas et tout est tellement présent, là sans qu’on y fasse attention.
Bon, je vais piocher dans le meilleur de ce que j’ai regardé cette année (190 films à ce jour)…et me connaissant ce sera principalement un retour vers le passé…
Je commence donc par un classique de la S.F.
Un casting assez incroyable. Une superbe qualité de jeu. Vraiment, au-delà même du film, le jeu m’a totalement emballé. A ce point, c’est rare. Chapeau.
Perso j’ai trouvé le film extrêmement jouissif, pour son éloge sans compromis du couple, pour ses scènes (genre les deux repas) qui allient tout le temps tension et ludisme, ses dialogues ciselés, son efficacité (y a pas de gras), ses acteurs (j’aime tout le monde mais j’ai trouvé Fassbender extra en robot mais incommensurablement romantique) et sa mise en scène qui swing comme ils disent, on ose le m’as tu vu (le plan séquence du début, le zoom sur le visage de Fassbender quand il dit sans hésiter que oui il tuerait pour elle) mais sans que ça prenne le dessus sur le reste. Je trouve que c’est ce que le cinéma ricain fait de mieux, il mise sur le divertissement et le fait à merveille.
Bien écrit
Michel Blanc parfait en méchant
La fausse pub de la R21
Pierre Lottin et sa ferme des animaux
« faut que j’y aille parce que j’ai rien à faire »
(Quand une chaine de télé interromps ses programmes parce qu’il y a le final d’une autre série sur une chaine concurrente, tu sais que la dite-série n’est pas une série comme les autres.)