intéressant… Un livre encore disponible?
ginevra
intéressant… Un livre encore disponible?
ginevra
Oui, je pense qu’il est toujours disponible et est à 16 €, je ne pense pas qu’il soit difficile à trouver
Flâner entre les intervalles est un ouvrage singulier de Jacques Higelin, à mi-chemin entre le journal intime, l’autobiographie et la poésie. À travers ses pages, Higelin se dévoile, partageant ses pensées, ses souvenirs et ses rêveries avec une plume libre et lyrique.
L’artiste y explore les thèmes de l’amour, de la musique, de la nature et de la spiritualité, tout en livrant des anecdotes sur sa vie et sa carrière. Fidèle à son style, le livre oscille entre introspection et exubérance, révélant une personnalité intense, attachante et profondément humaine.
Flâner entre les intervalles est une plongée poétique dans l’univers intime de Jacques Higelin, où souvenirs, réflexions et rêveries s’entrelacent avec une sensibilité débordante et une liberté totale.
Et voilà, le 11e ! je vais pouvoir respirer !
Moon Palace de Paul Auster suit les tribulations de Marco Stanley Fogg, un jeune homme solitaire et en quête d’identité, dans l’Amérique des années 1970. Après la mort de son oncle, qui était sa seule famille, Marco erre à New York avant de partir à la recherche de son père inconnu, traversant des paysages mythiques, du désert de l’Utah à la Californie. Ce voyage initiatique, ponctué de rencontres et d’épreuves, est aussi une exploration de la solitude et de l’incomplétude humaines. À travers ce parcours à la fois intérieur et extérieur, Auster nous livre un roman d’aventures profond, riche en symboles et en découvertes.
En se basant sur une multitude de sources, de livres et avec en référence le journal intime de Joseph Mankiewicz durant le tournage de Cléopâtre, Olivier Rajchman va effectuer un travail historique passionnant et raconter le début de la fin de l’âge d’or hollywoodien.
Conçu comme une histoire haletante, le livre prend le temps de poser ses protagonistes dans une première partie se déroulant sur les dix années avant le début du tournage de la grande fresque en 1961 avant d’entrer dans le cœur du récit à savoir le tournage simultanée des trois films et les conséquences qui en découleront sur l’industrie cinématographique. Quatre figures : les actrices Elizabeth Taylor et Marylin Monroe, le grand mogul Darryl F. Zanuck et le réalisateur Joseph L. Mankiewicz autour desquelles vont graviter Rex Harrison, Richard Taylor, Elmo Williams (complice de Zanuck), Walter Wanger (producteur de Cléopâtre), George Cukor (réalisateur de Something’s Got to Give) et bien d’autres.
Si Rajchman enrobe la réalité pour mieux titiller la légende au départ en imaginant Wanger penser à l’idée de Cléopâtre dans les instants de son arrestation suite à la tentative d’assassinat sur sa femme et son amant,
sur ce qui nourrira le jeu de Taylor et ses exigences financière suite à la mort de son mari Mike Todd ou bien encore ce qui motivera Zanuck a lancer la production du Jour le plus long suite à sa rupture avec Juliette Greco, il le fait que pour mieux capter le lecteur et le préparer à cette période folle du tournage de deux grands films.
Le livre met ensuite parallèle le tournage d’un péplum au budget estimé à trois millions de dollars et qui en arrivera au final à plus de quarante tant les problèmes de tout part vont s’accumulés, un film de guerre à la logistique incroyable et sur lequel tout va bien se dérouler et un film (inachevé aujourd’hui) sur lequel le mépris vis à vis de Monroe est évident et affligeant.
Si c’est bien sur Cléopâtre qui se taille la part du lion en étant le focalisateur du reste, la description du Jour le plus long est passionnant. On s’attarde sur le tournage du débarquement, des scènes sur Sainte-Mère-Église et sur tous les problèmes qu’il a fallu résoudre au jour le jour. Mon préféré étant le tournage de l’atterrissage des soldats sur le village qui ne se déroule pas comme prévue. Ils ne tombent pas là où il faut alors que tout était parfait lors des répétitions. On trouve enfin le coupable : les projecteurs multiples et énorme pour filmer de nuit qui réchauffe l’atmosphère et déporte les parachutistes.
De l’autre coté on a une production qui devient l’enfer sur terre (je crois que c’est pire qu’Apocalypse Now) suite à des décisions stupides (tournée en Angleterre vraiment ?), une star à l’absence légendaire mais aussi au réel problème de santé (le chapitre sur sa double pneumonie qui a failli l’emporter est quand même tétanisant), des aléas imprévisible de tournages et une romance qui fit scandale (on notera la classe ultime de Burton quand il dira à ses amis quelques heures seulement après « ca y est les mecs, je me la suis faite »)
Hollywood ne répond plus c’est aussi un livre sur Joseph Mankiewicz et comment il sauva un navire du naufrage, fut crucifié pour cela et le changea à jamais. La préface de sa fille expliquant que dans le couloir de la maison était accroché tous les affiches des films de son père sauf Cléopâtre est touchante et remarquable à ce niveau. Le livre est un hommage au travail de titan du réalisateur sans jamais en cacher l’égo et les mauvais coté.
C’est aussi un monde de requin qui est décrit et alors que le pire semble passer voila qu’arrive la post-production du film et les manigances de Zanuck pour reprendre les rênes de la Fox pour que SON film soit privilégié et pour déposséder Mankiewicz du sien.
Brillamment écrit, toujours clair, basé sur une riches sources d’info, le bouquin est tout autant factuel, que drôle dans les propos rapportés des protagonistes et touchant dans certains moments (la mort de Marylin). Le tout est accompagné d’une grande chronologie débutant, tout de même, sur la naissance de César ainsi qu’une partie des pages manuscrites du journal de Mankiewicz.
Un livre passionnant et indispensable pour qui s’intéresse au cinéma américain.
Une pensée pour Roger Corman (part importante de ma cinéphilie bis), qui nous a quittés cette année, avec cet excellent bouquin :
Et encore un Ray Bradbury :
J’aime toujours autant la poésie fantastique de ses écrits, le romantisme qui se dégage de certaines de ses histoires et descriptions et son sens de l’humour si particulier. J’ai retrouvé ça dans La Baleine de Dublin , l’évocation semi-autobiographique du temps qu’il a passé en Irlande pour écrire le scénario de Moby Dick avec John Huston. Des critiques de l’époque se sont plaints d’un aspect un peu trop « cliché » de la description de l’Irlande et de ses habitants mais pour moi les portraits pittoresques font aussi le charme d’une oeuvre qui parle d’art, de déracinement, du choc des cultures entre un romancier américain qui découvre d’autres façons de vivre et qui se laisse emporter par l’exubérance d’un réalisateur bigger than life (la personnalité de John Huston est bien cernée et m’a rappelé Chasseur Blanc Coeur Noir dans lequel Clint Eastwood interprète un metteur en scène inspiré par Huston).
Rinzler se base sur tout une série d’archive et d’entretien réalisé durant la production et le tournage du film. Bref en live et les réactions et analyse qui en découle, loin de tout ce que va devenir cette oeuvre, sont passionnante et apporte un éclairage nouveau à ce travail de titan. C’est en plus blindé de photos, d’images et de textes varié.
Bref c’est du incontournable quand on veut comprendre comme tout est né
Je l’ai dans ma liste. De ce que j’ai pu feuilleter, je ne serais pas étonné que le livre de Rinzler soit une source pour la BD
Parce que c’est écrit par quelqu’un qui doit avoir au moins trois cerveaux (ou alors qui exploite trois fois mieux que moi le sien, mais ça fait moins merveilleux dit comme ça)
Les Mad Movies Classic sont toujours très bons et le dernier en date propose une nouvelle fois une chouette sélection de films, des classiques du genre aux moins connus, à travers les décennies :
Ah, j’ai pensé à toi quand je l’ai vu, celui-là !
Tori.
On a tous pensé à lui !
Ah, il est arrivé chez toi, ce numéro ?
Tori.
No sé. Mais j’ai posté la campagne KKBB sur le forum
Et l’adaptation de et avec Eastwood est très bonne