GOOD MORNING, VIETNAM (Barry Levinson)

REALISATEUR

Barry Levinson

SCENARISTE

Mitch Markowitz

DISTRIBUTION

Robin Williams, Forest Whitaker, J.T. Walsh, Bruno Kirby, Robert Wuhl, Tung Thanh Tran…

INFOS

Long métrage américain
Genre : comédie dramatique
Année de production : 1987

Le véritable Adrian Cronauer a été attiré par les métiers de la radio dès son plus jeune âge puisqu’il fut l’un des invités réguliers d’un programme pour enfants de sa ville natale dès l’âge de 12 ans avant de co-fonder la première radio de l’Université de Pittsburgh. Au début des années 60, il choisit de s’enrôler dans l’armée plutôt que d’attendre l’incorporation et entre au service radio et télévision de l’U.S. Air Force. Après un service d’un peu plus d’un an en Crète, Cronauer s’est porté volontaire pour un transfert au Vietnam où il est resté une année, initialement au poste de directeur des informations avant de prendre la relève pour l’émission du matin qu’il ouvrait avec sa signature personnelle : « Goooooood morning Vietnam ! ».

À la fin des années 70, Adrian Cronauer a tenté sans succès de vendre un projet de série télévisée sur son expérience au Vietnam. Quelques années plus tard, il a retravaillé son histoire pour un téléfilm avant que son traitement se retrouve entre les mains de Robin Williams qui pensait que le sujet serait idéal pour un long métrage. Barry Levinson (Le Secret de la Pyramide) a été engagé pour réaliser ce film d’après un scénario signé Mitch Markowitz, l’un des scénaristes de la série MASH.

Mitch Markowitz n’a pas gardé grand chose du traitement original de Adrian Cronauer, à part quelques expériences personnelles (il a vraiment enseigné l’anglais dans son temps libre…mais pas l’argot des rues et les insultes, bien entendu…et a assisté à l’explosion d’un bar, fait divers dont il aurait voulu parler à l’antenne mais il en a été empêché par les censeurs de l’armée). Ce qui n’a jamais gêné l’intéressé qui savait très bien que le film n’allait jamais être une biographie fidèle. Et comme il le fait justement remarquer, s’il avait accompli ne serait ce que la moitié des actes de l’Adrian Cronauer fictionnel, il aurait été envoyé en cour martiale…

Robin Williams était une star de la télévision mais il n’avait pas encore trouvé le rôle qui allait lui permettre de percer sur grand écran…jusqu’à Good Morning, Vietnam. Devant son micro, le bonhomme se déchaîne et laisse libre cours à ses improvisations avec son énergie débordante. Irrévérencieux, le présentateur prend un malin plaisir à n’épargner personne et c’est un régal. Williams imprime son dynamisme aux meilleures scènes (celles du cours d’anglais très particulier sont également assez savoureuses) et le rythme du long métrage vient aussi de son entraînante bande-originale.

Face au regretté trublion, il y a de très bons seconds rôles, de Forest Whitaker (c’était un an après Platoon, autre film sur le Vietnam) à Bruno Kirby en passant par JT. Walsh (lui aussi parti trop tôt), excellent en officier supérieur totalement imperméable à l’humour de Cronauer et prêt à toutes les extrémités pour le virer. Le récit entremêle efficacement les éléments humoristiques et dramatiques, il y a juste l’amourette qui fait un peu cliché même si les deux acteurs sont touchants.

Good Morning, Vietnam fut le premier grand succès de la carrière cinématographique de Robin Williams. Et après une participation amicale dans Les Aventures du Baron de Munchausen de Terry Gilliam, il a enchaîné avec ce qui est devenu un de ses rôles les plus célèbres, le professeur John Keating dans Le Cercle des Poètes Disparus.

1 « J'aime »

Bah ouais, il est excellent ce film. Il a marqué toute une génération.

Je pense qu’on est de la même génération et il m’a pas marqué moi. Je crois même l’avoir jamais vu en entier.

Bah non … Je suis des années 70, moi.

Je l’ai vu une fois, et il m’a marqué.
Mais je n’ai pas eu l’occasion de le revoir : ce sera une redécouverte, je crois.

Jim

Le film repasse sur Arte dimanche soir…

Ah tiens. Merci pour l’info.

Jim

Tiens je te te pensais début quarantaine pas fin.

Il y a aussi une forte vibe « The Right Stuff/L’Étoffe des Héros » qui se dégage du pilote de Quantum Leap/Code Quantum (ça m’a sauté aux yeux en me refaisant l’intégrale du show ces temps-ci).

iu

Faut dire que la série étant une histoire de l’Amérique, elle convoque forcément des oeuvres qui ont construit celle-ci où l’illustre parfaitement bien

L’un n’empêche pas l’autre.

euh ben pour moi si 87 j’étais trop jeune, j’avais 7 ans, ça m’a pas marqué, pas ma génération.

Kab est un petit jeune ! ! ? ?

Tout dépend par rapport à qui. Mais oui 41 dans un mois, je suis un jeunot comparé à certains.

Tu n’es pas obligé de le voir dès sa sortie. Moi, sa première diffusion à la téloche m’a suffit.

Aaaahhh, j ai lu trop vite et ai cru que tu étais de 87

Un mioche.

Jim

1 « J'aime »

à 11-12 ans je regardais autre chose, des trucs comme Terminator ou Retour vers le futur, Ghosbuster… Je suis venu sur le tard au film ou il faut réfléchir pas avant 18-19 ans.

Oula … Mais où t’as cru que je réfléchissais ? Non c’est l’ambiance, la ziq, l’énergie que déploie Williams qui m’ont marqué dès le 1er visionnage.