LES BLUES BROTHERS (John Landis)

REALISATEUR

John Landis

SCENARISTES

John Landis et Dan Aykroyd

DISTRIBUTION

John Belushi, Dan Aykroyd, Carrie Fisher, James Brown, Ray Charles, Cab Calloway, Aretha Franklin, Henry Gibson, Charles Napier, Frank Oz, Steven Spielberg…

INFOS

Long métrage américain
Genre : comédie musicale
Titre original : The Blues Brothers
Année de production : 1980

- Est-ce que vous êtes des policiers ?
- Non, m’dame. Des musiciens.

Et pour « Joliet » Jake Blues et son frangin Elwood, la musique, c’est la vie, c’est une passion, c’est un état d’esprit. Une déclaration d’amour à la soul, au rhythm & blues, exprimée de manière jubilatoire tout au long de fabuleux numéros musicaux à l’énergie communicative. C’est aussi simple que cela, en fait : Les Blues Brothers est une grande comédie musicale car la musique est avant tout absolument géniale et donne envie de bouger comme un malade devant son écran.

Et dire que les producteurs ne voulaient pas au départ engager Ray Charles, Aretha Franklin, Cab Calloway, James Brown ou encore John Lee Hooker car à l’époque du tournage (mi-1979, le disco était encore populaire…mais plus pour longtemps), ces grands artistes connaissaient alors un creux dans leur carrière et n’avaient pas sorti un succès majeur depuis plusieurs années.

C’était sans compter l’amour inconditionnel de Dan Aykroyd et John Belushi pour cette musique. Les deux acteurs ont créé leurs personnages pendant les premières saisons du Saturday Night Live avant de rassembler une talentueuse bande de musiciens (Paul Shaffer, Steve Cropper, Donald « Duck » Dunn, « Blue Lou » Marini…qui ont presque tous participé au film) et de conquérir un public de plus en plus important par leurs albums et leurs concerts. L’étape suivante était le grand écran et c’est John Landis, qui venait de diriger John Belushi dans American College, qui fut choisi pour développer l’histoire des Blues Brothers au cinéma, en épaulant également Dan Aykroyd pour la rédaction du scénario.

Pour de nombreuses raisons, le tournage ne fut pas de tout repos, entraînant une augmentation des coûts de production qui fit des Blues Brothers l’une des comédies les plus chères jamais réalisées. Des excès derrière la caméra…mais aussi des excès au coeur d’une histoire complètement loufoque, qui ne manque pas de dialogues décalés, de péripéties souvent cartoonesques et de scènes d’anthologie, une ambiance savoureuse qui culmine lors d’un concert de folie et une légendaire et spectaculaire course-poursuite finale.

bluesbros

Dans leur quête pour trouver l’argent nécessaire pour sauver l’orphelinat où ils ont été élevés, les frères Blues atteignent une dimension mythique. De nombreux obstacles se dresseront sur leur route mais ni la police, ni une ex-petite amie revancharde (la regrettée Carrie Fisher), ni un groupe de country (emmené par cette sacrée trogne de Charles Napier), ni ces abrutis de nazis de l’Illinois ne les empêcheront de mener à bien leur tâche…

…car ils sont en mission pour le Seigneur !

Everybody wants somebody
Everybody wants somebody to love
Someone to love
Someone to kiss
Sometime to miss, now
Someone to squeeze
Someone to please
And I need you you you
I need you you you
I need you you you
I need you you you

Un excellent film … que je ne revois jamais assez !

En fait ça c’est fait en plusieurs étape. La première apparitions c’est avec Belushi et Aykroyd en costume d’abeille en train de chanter I’m a King Bee. Dan, affublé d’une paire de lunettes noires et d’un chapeau, joue de l’harmonica tandis que John, complètement allumé, chante, bondit et rebondit dans tous les sens. Le groupe qui joue c’est celui du Saturday Night Light qui est composé notamment de Paul Shaffer (clavier), Tom Malone (trombone), Alan Rubin (trompette) et Lou Marini (saxophone)

Quand ils décident de créer les Blues Brothers, John et Dan ont plus d’ambition. Créer deux personnages avec la gestuelle et le costume qui va avec mais surtout construire un vrai groupe à la jonction de plusieurs influence. C’est pour cela qu’ils engagent ensuite Steve Cropper, Donald Dunn (basse) et Steve Jordan (batterie).

Cropper et Dunn sont très important dans la construction du groupe. C’est eux qui ont orientés le groupe vers le mix que l’ont connaît et ont apporté leurs expériences de part leur boulot avec Otis Redding et Sam & Dave. Le premier succès du groupe c’est d’ailleurs la reprise de Soul Man de Sam & Dave que Steve et Donald suggèrent à Dan et John.

Le dernier larron qui sont allez chercher c’est Matt « Guitar » Murphy qui vient de nous quitter et dont la guitare est primordiale au groupe (ce solo sur Shotgun Blues :heart_eyes:)

Bref tout cela pour dire que les personnages et le groupe ce sont crée en même temps et sont indissociable

Concernant les retardes de productions ils tiennent lieu évidemment aux problèmes de drogues de Belushi (mais de mémoire il était dans sa période de reprise en main. Faudrait que je vérifie et à ce propos je ne saurais trop vous conseiller la lecture de la biographie de Belushi écrite par Bob Woodward)

Il tient lieu aussi au gros travail sur le scénario d’Aykroyd. Un pavé de 300 pages racontant l’origine des Blues Brothers, le film et sa suite. Landis a du tailler dedans à fond. Du coup le tournage s’est fait sans que le scénario soit fini et beaucoup de choses furent improvisée (la scène dans le centre commercial notamment)

Content de voir un sujet sur mon film préféré de tous les temps en tout cas. Je me permet de poster un lien vers un article que j’avais écrit

http://www.dailymars.net/critique-the-blues-brothers-john-landis/

Au delà de ça je déconseille totalement la suite, Blues Brothers 2000, qui reprend les mêmes péripéties que le premier film sans le culot. Ca fait très mal à ce niveau d’ailleurs, heureusement que les numéros musicaux restent bon et que la présence de John Goodman relève un peu le niveau.

Enfin j’ai tout récemment découvert qu’Aykroyd, sous son personnage d’Elwood avait animé pendant plusieurs année une émission radiophonique sur le blues. Voila le site pour ceux que ça intéressent :

http://thebluesmobile.com/

Ha une dernière chose

Ce film est une des comédies les plus drôles que j’ai pu voir et déjà dedans on y retrouve un certain d’esprit (un beau gros bras d’honneur à toutes institutions) qui perdurera dans The Blues Brothers.

+1 !

Oui, c’est difficile de résumer ça en un seul paragraphe. Mais j’aime ça quand mon billet et les commentaires se complètent (j’avais lu ta chronique à l’époque et elle est excellente) …:wink:

Faudrait que je vérifie et à ce propos je ne saurais trop vous conseiller la lecture de la biographie de Belushi écrite par Bob Woodward)

Dans une interview, John Landis n’a pas été très tendre avec ce livre…

Personne de l’entourage de Belushi n’aime ce livre. La veuve de John a même écrit une biographie pour donner son point de vue la dessus.

Les réactions sont logique je pense. Le livre est intéressant mais donne une image faussé, du moins clinique, de Belushi. Il ne s’attarde jamais à se demander le pourquoi de la chute de l’homme mais se sert de son histoire pour dépeindre un environnement à l’époque.

Forcément Aykroyd ou d’autre n’apprécient pas trop de se faire rentrer dans le lard

Merci c’est gentil

Vu très souvent quand j’étais gamin, je suis fan mais ça fait bien quinze ans que je ne suis pas tombé dessus.

Ce n’est peut-être pas un « feel good movie » au sens strict, mais c’est en tout cas l’effet qu’il me procure.
Landis n’a jamais fait mieux (de mémoire, son segment de La Quatrième Dimension n’est ni le meilleur ni le pire du lot).

Non le pire c’est celui de Spielberg

Le meilleur c’est celui de Joe Dante

Par contre celui de Landis est, malheureusement, celui qui changea tout dans sa carrière. C’est dans le tournage de ce segment qu’il y eu un tragique accident d’hélicoptère ayant couté la vie à Vic Morrow et deux enfants. Landis fut accusé d’homicide involontaire et même s’il fut acquitté, sa carrière changea de tout au tout par la suite.

La grande Aretha Franklin nous a quittés aujourd’hui. R.I.P., Lady Soul.

Le même jour que le roi du rock. Respect

8 novembre 1978.

2ème apparition des Blues Brothers sous leur forme définitive et interprétant pour la 1ère fois l’une de leur plus célèbre reprise : Soul Man .

La vidéo de la prestation est connue mais cette nouvelle vidéo a l’avantage de proposer l’introduction de Garrett Morris sur le fameux I can’t turn you loose d’ Otis Redding . Morceau qui ouvrira tous les concert des Blues Brothers de l’époque ainsi que la fameuse performance du film The Blues Brothers (avant Everybody Needs Someb ody to love ).

Bref avec la prestation complète on se rend encore mieux compte de l’excellence du groupe mais aussi à quel point toute la mythologie (les costumes, les mouvements, l’entrée en scène etc.) sont là.

Et putain que c’est bon

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Oh que oui !

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(on est plusieurs en avoir profité la semaine dernière, je crois)

Carrément !

J’ai même été assez étonné de m’en souvenir aussi bien. « Tu feras réparer l’allume-cigare », « Note bien l’adresse, on reviendra », et bien entendu le mythique « Nous sommes en mission pour le seigneur »… Savoureux.

Jim

Qui vous savez :

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Si vous êtes sur Tours aujourd’hui, les Cinémas Studio projettent le film cette après-midi.

Séance à 16h30 et présentation du film et des Blues Brothers par bibi

John Belushi and Dan Aykroyd behind the scenes on The Blues Brothers (1980).

Paolo Mottura :

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