Je l’ai acheté aujourd’hui. Juste feuilleté, mais je suis impatient de lire les diverses « Fariboles sidérales » d’Alias.
Jim
Ce numéro comble mes attentes de lecteur adepte du « patrimoine » (mot fourre-tout, certes, mais bon, « vieilleries » n’est pas bien plus explicite…). On y trouve des histoires courtes, des récits complets (Armalite 16 de Crespin ou un récit de Ceppi me semblent être des rééditions entières d’albums…), et de quoi retranscrire l’atmosphère de l’époque.
Armalite 16, plus ou moins le début officiel du cycle du même nom, est une œuvre post-apo qui met en valeur la tonalité contemplative de Crespin, l’auteur. Je vais reprendre les propos que j’avais formulés quand j’ai lu l’intégrale récente (que je conseille vivement) :
La réédition de ce chapitre dans les pages de cet Opus Humano incitera peut-être les lecteurs à aller plus loin. Il y a une fibre vraiment exceptionnelle dans ce cycle.
Un autre album intégral est repris ici, à savoir La Vengeance d’Arn, première partie d’un diptyque d’heroic-fantasy écrit par Dionnet lui-même et dessiné par Jean-Claude Gal. J’en avais également parlé précédemment, car ça fait partie de mes (re-)découvertes récentes :
Dans Opus Humano, c’est une version couleur qui est reproduite, version réalisée après le décès de Gal. Je conseille le recueil Épopées fantastiques, qui propose (en noir & blanc dans certaines éditions, peut-être toutes, à voir…) les deux tomes d’Arn avec Les Armées du conquérant, que j’apprécie beaucoup.
Dionnet signe une voix off très littéraire, avec une tonalité épique qui convient parfaitement au parcours barbare d’Arn, et qui bénéficie d’une calligraphie d’une grande élégance. Vraiment chouette.
Je n’ai pas encore lu le long récit de Ceppi, mais j’ai noté, dans l’accompagnement éditorial, que l’auteur a refait des planches entre la publication en magazine et celle en album : si je comprends bien, c’est la première version qui est reproduite ici.
Ce premier Opus Humano reproduit également Arkhé, le récit de Philippe Caza qui donnera son titre à l’album. L’auteur reprend le thème de l’Arche de Noé, mais dévie complètement et se sert de ce motif pour raconter la vie et la mort d’une planète, puis de l’univers. C’est très symbolique, très beau, avec ce style détaillé aux violents contrastes de couleurs qui est celui qu’il exploitait sur les couvertures de romans pour J’Ai Lu. Et sa calligraphie est magnifique, également, parfaite pour ce récit quasi mythologique.
Ça sent aussi un peu la fumette, mais, à mes yeux en tout cas, en nettement moins mièvre et culcul que bien des productions de Moebius, qui ne parvenait pas toujours à tirer un fil narratif de ses délires visuels.
Délires visuels qui sont bien entendu présents ici, avec « Cauchemar Blanc », « Ktulu » ou encore « Absoluten Calfeutrail », autant de récits qui témoignent de l’appétence de l’auteur pour la dimension spirituelle, mais aussi pour les déconnades graphiques et, bien sûr, pour la sensibilité écologique.
On voit sa crainte de la guerre, son inquiétude pour le vivant, autant de préoccupations en avance sur leur temps (mais, à mes yeux, un brin décrédibilisées par son symbolisme et son onirisme).
Mon grand plaisir (sans oublier une très chouette et amusante histoire de Paul Gillon, et un récit de Nicollet, qui n’a fait que peu de bandes dessinées dans sa carrière), dans ce sommaire, c’est la découverte d’histoires tirées de Fariboles sidérales, un recueil d’histoires de science-fiction que Claude Lacroix (dessinateur de la série Yann le Migrateur que j’affectionne beaucoup) a signées sous le pseudonyme d’Alias. D’après le rédactionnel dans ce numéro, l’album contient sept histoires. Deux d’entre elles ont été rééditées dans des numéros patrimoniaux de la récente formule de Métal Hurlant, et quatre autres figurent dans le sommaire de ce premier Opus Humano.
Quatre histoires qui varient en longueur : par exemple, « Tumeur », qui est la première, fonctionne sur deux pages avec une chute percutante (et que je trouve terriblement d’actualité).
D’autres sont plus longues (« Tambourine Sounds » fait quinze planches) et traitent de différents sujets : le tourisme spatial, l’industrialisation et l’exploitation du prolétariat, l’art dans une société normative. Les chutes sont percutantes à chaque fois, mais plus la pagination est longue et plus Alias parvient à tromper son monde et à glisser des surprises en cours de route.
C’est astucieux, détaillé, élégant, avec un dessin qui m’évoque parfois Dave Gibbons.
Vraiment, très agréable, ce numéro plein de vieilleries.
En troisième de couverture, on voit les autres numéros à venir. Et je me faisais la réflexion suivante : sachant que la première mouture de la revue s’est arrêtée en 1987, les numéros suivants d’Opus Humano risquent de proposer moins d’histoires courtes et davantage de rééditions d’albums. Vais-je y trouver la même satisfaction ? Suspense…
Jim
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C’est bien de te laisser parler … tu fais le boulot à ma place et 100 fois mieux !
L’art de la délégation.
Jim
Candy Maddox le compte Facebook de Métal Hurlant, le 18 octobre 2024 :
Hello, ici (encore) Candy Maddox et on en a des choses à se dire aujourd’hui !
Livres Hebdo nous a consacré un chouette article écrit par #LouiseAgeorges pour notre « cinquantenaire hurlant » !
Quelques extraits pour en savoir plus sur l’incroyable programme de parutions, estampillées 50 ans, que vous réservent Les Humanoïdes Associés
Jim
Candy Maddox le compte Facebook de Métal Hurlant, le 30 octobre 2024 :
[CONCOURS OPUS HUMANO Nº2
]
À l’occasion de la sortie du deuxième OPUS HUMANO (1985-1995) le 6 novembre en kiosque et en librairie, Les Humanoïdes Associés et Métal Hurlant vous proposent de remporter ce recueil patrimonial de 300 pages pour découvrir la suite de notre incroyable histoire.
J-7
Le compte à rebours est maintenant lancé ! D’une richesse culturelle inestimable et sur le même modèle que l’OPUS Nº1, c’est maintenant à la décennie 1985-1995 d’être mise à l’honneur sous les feux des projecteurs du 9e Art avec les inséparables Warn’s & #Raives, #JeanClaudeGal & @alejandro.jodorowsky, #Franz, #Bocquet & @jeanlucfromental, #YvesChaland, @fredericbezian, @bebdeum, etc.
Alors, QUI remportera cette nouvelle pépite concoctée avec amour, nostalgie et audace pour nos 50 ans ?
Pour participer, il vous suffit de :
Suivre les @humanoidesassocies et @metal_hurlant_officiel sur Facebook.
Aimer et commenter ce post avec l’emoji de science-fiction de votre choix.
Bonne chance à toutes et à tous !
Attention aux faux comptes, aucune donnée bancaire ne vous sera demandée pour participer et le ou la gagnant•e sera contacté•e directement en DM à la fin du concours vendredi prochain.
Jim
Tu l’as pourtant déjà postée, mais je n’avais pas fait gaffe à la couverture… eh eh eh.
Ouaip !
C’est la couverture de Région étrangère, de Dionnet et Beb Deum, sorti en 1989.
Sachant que certains albums ont été reproduits in extenso dans le premier Opus Humano, je me dis que celui-là bénéficiera peut-être de ce genre d’honneur, à l’occasion de cette deuxième livraison.
Jim
Ils vont publier ça sans « protection » ?
Si c’est le cas… retour dans les années 80. 
En même temps, on voit rien : les mains du robot cachent tout !
Jim
Oui mais à l’intérieur du magazine…
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Que ça passe vite.
Je vais en profiter pour mettre les informations amazonesques.
Jim
Opus Humano 1985-1995
1985 – 1995 : Métal Hurlant s’éteint et, dans cette supernova silencieuse, les univers fantastiques de ses anciens thuriféraires continuent de s’étoffer chez Les Humanoïdes Associés. Plongez-vous dans une compilation d’histoires signées Jodorowsky, Jean-Claude Gal, Frédéric Bézian, Warns & Raives, Bocquet & Fromental, Arno et Chaland.
- Éditeur : Les Humanoïdes Associés; Illustrated édition (6 novembre 2024)
- Langue : Français
- Broché : 272 pages
- ISBN-10 : 273162809X
- ISBN-13 : 978-2731628098
- Poids de l’article : 620 g
- Dimensions : 20.2 x 1.5 x 26.7 cm
Et le troisième numéro est annoncé pour le 5 février 2025.
Jim
Opus Humano - 1995-2005
OPUS HUMANO propose une balade à travers cinquante ans de création accompagnée d’anecdotes de celles et de ceux qui ont fait Les Humanoïdes Associés ou qui ont été marqués par leurs livres. Dans ce mook composé essentiellement de bandes dessinées, l’intention de l’éditeur est de donner à toutes et à tous l’occasion de comprendre – et si possible de ressentir à leur tour – les émotions de celles et de ceux qui découvrirent ces pépites lors de leur parution originale.
D’une facture similaire au mook METAL HURLANT qui paraît depuis 2021, OPUS HUMANO, série anniversaire à un prix abordable (19,95 € le numéro) et dont la publication bimestrielle s’étalera de septembre 2024 à mai 2025, ne proposera pas de contenu déjà publié dans la nouvelle série METAL HURLANT ; ces publications sont donc complémentaires.
1995-2005 : La bande dessinée se démocratise, et partout l’on voit émerger de nouvelles manières de dessiner, lire, communiquer… À l’aube du nouveau millénaire, (re)découvrez l’esprit créatif de cette décennie si particulière, dans des œuvres de Jodorowsky, Baranko, Philippe Dupuy & Charles Berberian, D.P. Filippi & O.G. Boiscommun.
- Éditeur : Les Humanoïdes Associés (5 février 2025)
- Langue : Français
- Broché : 272 pages
- ISBN-10 : 2731652721
- ISBN-13 : 978-2731652727
- Poids de l’article : 505 g
Je crois que ces deux derniers numéros vont plus me plaire que ce numéro 1.
Spontanément, je dirais le contraire en ce qui me concerne, mais de toute façon ça me rend bien curieux.
Jim
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