INDEPENDENCE DAY (Roland Emmerich)

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Tiens, j’ai revu le film (enfin, la grosse seconde moitié…), et c’est la première fois je crois, en voyant Goldblum avec ses lunettes, que je me dis qu’il aurait fait un excellent Clark Kent.

Jim

Science-fiction
Long métrage américain
Réalisé par Roland Emmerich
Scénarisé par Roland Emmerich et Dean Devlin
Avec Jeff Goldblum, Will Smith, Bill Pullman, Margaret Colin, Mary McDonnell, Judd Hirsch, Randy Quaid…
Année de production : 1996

Après avoir été l’un des genres les plus populaires des années 70, le film catastrophe a fini par lasser les spectateurs et après une série d’échecs tous sortis entre 1978 et 1980 (Meteor, la suite de L’Aventure du Poseidon, un énième Airport…), les studios se sont éloignés de ce genre de spectacle destructeur, laissant place à leur parodie avec l’hilarant Y a-t-il un pilote dans l’avion ?, succès de l’année 1980. La résurgence du film catastrophe dans le cinéma hollywoodien correspond aux évolutions réalisées dans le domaine des effets spéciaux et le milieu des années 90 a ainsi vu la mise en chantier de trois longs métrages qui ont redonné un coup de fouet aux disaster movies (comme disent les américains), Twister, Daylight et Independence Day.

Stargate, la Porte des Etoiles, le précédent film de Roland Emmerich, parlait déjà d’extraterrestres. C’est pendant la promotion que Emmerich et son compère Dean Devlin ont eu l’idée de leur projet suivant, en imaginant le choc vécu par l’humanité à la vision de l’arrivée de gigantesques vaisseaux extraterrestres à travers le monde (tout en gardant principalement le point de vue américain, bien entendu). Le premier acte de Independence Day reprend la formule habituelle des films catastrophes avec la présentation de plusieurs personnages (Jeff Goldblum en savant, Will Smith en pilote, Bill Pullman en président, Randy Quaid en aviateur ivrogne…), destins croisés qui finiront par se rejoindre dans la deuxième partie du récit.

Le but de Emmerich et de Devlin était de ne pas tergiverser et de montrer assez rapidement un aperçu de la puissance des aliens, dont le but est de piller les ressources de la planète. Tout au long de sa carrière, Emmerich n’a cessé de trouver des moyens de détruire les Etats-Unis et ses grandes villes et la première démonstration de force reste spectaculaire, avec des plans et des effets spéciaux qui gardent tout leur impact (contrairement à certaines scènes de leur Godzilla sorti deux ans plus tard).

Si Emmerich et Devlin ont soigné l’aspect divertissement, notamment avec des affrontements aériens dynamiques, ce n’est pas vraiment le cas de leur scénario, qui alterne des petits moments savoureux (j’aime beaucoup les répliques du père joué par Judd Hirsch) avec les idées les plus crétines (le coup du virus, c’est toujours aussi stupide…je préfère nettement la version plus organique du microbe qui vient à bout des aliens de La Guerre des Mondes).

Généreux mais pas vraiment subtil, c’est aussi (et surtout) ce qui caractérise le cinéma de Roland Emmerich. Independence Day fut l’un des grands succès de l’année 1996, avec plus de 817 millions de dollars de recettes pour un budget de 75 millions. Emmerich lui a donné une suite tardive vingt ans plus tard, une décision qui ne s’imposait vraiment pas (j’ai d’ailleurs déjà complètement oublié la chose) et qui n’a pas vraiment secoué le box-office comme le fit l’original.

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Marrant que leurs imagination ressemble vachement à celle de Kenneth Johnson dans ce cas précis ^^

C’est pas faux…^^

Concept-art :



Extraits du storyboard :




Chris Weston :

La couverture (par Kevin Nowlan) du premier numéro de l’adaptation du film en comic-book :

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Kevin Nowlan :

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