RÉÉDITIONS MARVEL : TPBs, omnibus, masterworks, Epic…

Lentement mais sûrement, je complète ma collection de recueils autour de la série West Coast Avengers. Période Englehart, hein. Et là, je viens de récupérer Avengers: West Coast Avengers Assemble, album survolant la formation du groupe.

Pour l’essentiel, je connais le contenu. Une bonne partie est consacrée à la mini-série de lancement, par Roger Stern et Bob Hall, où le groupe en pleine formation affronte Graviton.

Une autre partie est dédiée à Avengers #250, une vaste baston opposant les deux équipes à Maelstrom, conclusion de l’intrigue ayant connecté les Vengeurs au monde des Éternels. L’épisode est, à ma connaissance, inédit en France (enfin, dans Strange, mais peut-être a-t-il été édité récemment dans une intégrale), et je le connais pour l’avoir lu dans l’un des deux tomes d’Avengers: Absolute Vision.

Il n’y a donc pas d’Englehart dans le recueil, puisque la série mensuelle commence plus tard, mais le recueil contient tout de même quelques surprises, qui ravissent les lecteurs de VF (là encore, les intégrales ont peut-être rattrapé les retards et oublis chez Lug-Semic).

Parmi ces épisodes que je découvre, il y a Iron Man Annual #7, qui remet en selle Erik Josten, l’ancien (et premier) Power Man, entre-temps devenu le Smuggler (et bientôt Atlas chez les Thunderbolts).

Je n’avais jamais lu la transformation de l’un à l’autre, ni réellement compris comment l’ancien contrebandier ennemi de Spider-Man avait acquis des pouvoirs de croissance tels qu’il puisse constituer une menace pour les Vengeurs. Voilà qui est chose faite avec la découverte de ce récit écrit par Bob Harras, dessiné par Luke McDonnell (avec sa narration fluide et ses personnages raides habituels) et encré par le tandem Akin & Garvey.

L’épisode est plutôt sympathique, mettant en avant les relations un peu tendues entre l’Iron Man de l’époque, incarné par Rhodey, son ancien employeur et ses collègues Vengeurs.

Autre chapitre qui ne me dit pas grand-chose, il s’agit d’une back-up à Avengers West Coast #100, épisode dramatique où Roy et Dann Thomas font mourir Mockingbird. Une back-up, dessinée par Don Hudson, montre Clint Barton, tout à son chagrin, se remémorer l’acquisition de la propriété californienne du groupe, demeure d’une ancienne vedette du cinéma.

Si l’album comprend quelques illustrations sympathiques en guise de complément, il manque peut-être un peu de rédactionnel visant à remettre dans le contexte un sommaire au final assez fourre-tout. Mais pour qui a une idée dudit contexte, c’est très agréable de se replonger dans cette période assez riche.

Jim

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Et ça explique pourquoi on le voit prisonnier des vco dans le premier épisode de Englehart.

Pour l’instant toujours inédit en vf.

Je connaissais la série Guardians of the Galaxy des années 1990, animée par Jim Valentino, pour avoir lu (et chroniqué) la première édition en recueil, sous-titrée « Quest for the Shield » et parue en 1992.
J’ai récemment pris le premier tome de Guardians of the Galaxy by Jim Valentino, qui reprend le contenu du premier, mais va plus loin, intégrant le septième épisode (qui introduit une nouvelle méchante, Malevolence, et explique comment Martinex se sort du mauvais pas où il était tombé) mais aussi la vaste saga intitulée « The Korvac Quest » qui court sur plusieurs Annuals de 1991.

Je replonge dedans, retrouvant Taserface (mais bon, entre-temps, les films sont passés par là et je ne peux m’empêcher de ricaner), les Stark, Force, le Watcher, Firelord… Je reviens un peu sur mon jugement de l’époque, il y a presque dix ans : c’est vrai qu’en matière d’action pure, c’est un peu étiré, mais Valentino emplit ses épisodes de flash-backs et de construction d’univers, se montrant généreux dans la mise en scène du « Marvel Universe of the future ».

Quant à la « Korvac Quest », je crois que c’est la première fois que je la lis en entier. J’avais lu l’épisode consacré aux Fantastic Four, sans doute à l’occasion d’un tome Epic, mais je n’étais pas allé plus loin.

Depuis quelques années, Marvel raconte des histoires en plusieurs chapitres au sein de ses Annuals. Dans un premier temps, les sagas concernaient toutes les séries, à l’exemple d’Evolutionary War en 1988 ou d’Atlantis Attacks en 1989. Au bout d’un certain temps, l’éditeur décide de proposer des histoires plus courtes regroupant différentes séries, à l’occasion de feuilletons en quatre parties, bien souvent. Et là où les Annuals étaient des numéros exceptionnels dans les années 1960 et 1970, ces récits sont souvent des aventures annexes, mobilisant des idées intéressantes et une vive appétence pour la continuité, mais aussi des équipes artistiques secondaires et des dessins un peu oubliables. J’ai déjà évoqué la saga « Citizen Kang » de 1992, bordélique, inégale et pas très jolie. « Korvac Quest », c’est un peu pareil.

Bon, Korvac n’est pas du tout l’un de mes personnages préférés. J’aime bien la version « torse collé sur un ordinateur », qui est apparu dans des épisodes des Defenders ou de Thor, mais l’interminable combat contre les Vengeurs par Jim Shooter est resté dans mon esprit comme l’une des pires histoires du groupe. Et il faudra attendre Mark Waid et sa deuxième période sur Captain America pour me rendre Korvac sympathique. Donc je n’ai guère d’a priori sympathique à son égard, ce qui peut expliquer mon opinion peu amène à l’égard de cette saga, qui pourtant propose quelques bons moments.

Tout commence dans Fantastic Four Annual #24, réalisé par Al Milgrom, un récit qui revient sur les épisodes d’Avengers afin de nous expliquer que l’énergie de Korvac, enfin, de Michael, n’a pas été détruite mais transvasée ailleurs. Les Fantastiques s’allient aux Gardiens de la Galaxie pour retrouver l’humain réceptacle de cette énergie, en Australie. Les explications du début d’épisode sont laborieuses, bavardes et compliquées : si j’étais méchant, je dirais que ça ressemble à du Roy Thomas. Mais elles parviennent à clarifier l’enjeu : l’énergie doit être récupérée, car elle est en lien avec Galactus, à qui Korvac a dérobé une miette de pouvoir quand il est arrivé au XXe siècle.

L’énergie est envoyée dans le futur, le long de l’arbre généalogique de Korvac, s’incarnant dans plusieurs de ses descendants. C’est ainsi qu’on le retrouve au XXVIe siècle, période où agit le Thor du futur créé par Tom DeFalco au début de sa prestation sur Thor. Le scénariste n’est pas loin de son personnage, puisqu’il signe l’intrigue sur laquelle Len Kaminski rédige les dialogues. Ce sont Alec et Herb Trimpe qui assurent le storyboard et les finitions et, chose étonnante, les planches ont parfois quelques accents giffeniens, avec leurs personnages déformés et leurs crayonnés géométriques.

Les Gardiens de la Galaxie, qui peuvent voyager dans le temps, quittent donc le XXe siècle pour débouler dans le XXVIe afin d’aider Thor dans sa lutte contre un fonctionnaire nanti du pouvoir de Korvac. Les auteurs passent un peu à côté de leur sujet, avec ce super-vilain obsédé par l’ordre, l’efficacité et l’organisation, et on se serait plu à le voir transformer le monde en bureau parfaitement rangé.

XXVIe siècle pour Silver Surfer Annual #4, où les Gardiens retrouvent un Norrin Radd vieillissant, devenu protecteur de l’univers (et porteur des bracelets quantiques) sur une planète paradisiaque dont la prospérité est artificielle, puisqu’elle est due au pouvoir de Korvac, qui a sauté dans un autre hôte.

C’est la petite réussite de la saga. L’épisode est réalisé par l’équipe régulière du titre, Ron Marz et Ron Lim, qui s’y entendent pour les séquences de baston, mais qui parviennent en plus à créer une ambiance formidable, touchante, avec un adversaire incarnant parfaitement l’adage qui veut que l’enfer est pavé de bonnes intentions.

L’aventure se conclut bien entendu dans Guardians of the Galaxy Annual #1. L’énergie de Korvac s’incarne cette fois dans son père, au XXXe siècle, sa période d’origine. Valentino signe des pages d’action intéressantes, pleines d’énergie malgré ses faiblesses de dessin. Mais il se montre généreux, ce qui compense largement. L’épisode fait intervenir le Watcher (qui n’a pas pris une ride depuis dix siècles) et le nouveau Sorcier Suprême, Krugarr, cornaqué par l’Ancien, qui n’est autre qu’un Stephen Strange (lui pour le coup bien ridé).

Comme souvent chez Valentino, il profite de l’intrigue pour amener ses personnages à se poser des questions morales importantes (ici : que faire d’un Michael Korvac nourrisson, privé de ses pouvoirs mais également de son père). On reconnaît sa volonté de proposer des aventures riches en péripéties mais dans lesquelles les conséquences sont palpables.

Bref, Valentino donne une conclusion agréable à une saga foutraque qui aurait très bien pu se résumer à des épisodes plus courts. On sent un peu le remplissage, même si Marz et Lim parviennent à tirer leur épingle du jeu, comme on l’a vu quand le scénariste a présenté les Punishers du futur.

Jim

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Ça donne envie, cette sorte de Légion chez Marvel.

C’est amusant ce que tu dis, parce que, juste après avoir écrit ces lignes, constatant qu’il y avait en tout six TPB rééditant la série (trois By Jim Valentino et trois In the Year 3000) et parcourant rapidement quelques planches, je me suis fait exactement la même réflexion.
Le seul survol de quelques épisodes par le remplaçant de Jim Valentino, à savoir Michael Gallagher, me donne l’impression qu’il a voulu faire de la série une sorte de Légion des Super-Héros version Marvel. Plus encore que son prédécesseur.
La toute dernière page de Guardians of the Galaxy #62, qui semble être l’ultime numéro, en tout cas le dernier compilé dans un TPB, a un goût très fortement légionnesque (une « légion perdue », en l’occurrence) :

Dans Guardians of the Galaxy Annual #1, on voit sur une page le personnel de l’ambassade du gouvernement terrien sur la Lune. Et notamment, on rencontre l’Ambassadeur Jacques, dont la moustache, le cigare et le caractère ombrageux font penser au général Ross. Cela dit, l’idée d’un gouvernement mondial, la composition en neuf cases qui rappelle les planches de Keith Giffen et le nom français font penser à Jacques Foccart, le deuxième Invisible Kid.

Je ne connais pas assez la série de Jim Valentino pour savoir qui est l’Ambassadeur Jacques ni s’il a une grande importance dans sa série. Mais le surgissement de cette page dans l’Annual fait immanquablement penser à Legion of Super-Heroes, surtout celle de l’époque.

Jim

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Autre tome récemment arrivé pour compléter ma collection West Coast Avengers, le recueil intitulé Family Ties reprend les débuts de la série. Mes souvenirs de la lecture dans Titans me laissaient penser que je n’avais pas grand-chose à découvrir. Mais le tome contient quelques surprises pour quelqu’un qui n’a abordé la série qu’avec sa première édition chez Lug-Semic.

La série West Coast Avengers est lancée par Steve Englehart en même temps qu’une série limitée de douze épisodes, Vision & Scarlet Witch, qu’il écrit également. Afin de faire bonne mesure, le scénariste en profite pour ouvrir les hostilités avec un cross-over, qui voit le groupe et le couple faire front commun face à une nouvelle formation de la Lethal Legion.

L’intrigue fait intervenir une nouvelle version d’Ultron, qui se considère comme le fils de Hank Pym, ainsi que le Grim Reaper, en quelque sorte frère de Wonder Man et de Vision. Le sous-texte du cross-over est donc bien entendu la famille, comme le titre du recueil l’indique. C’est un fil rouge sur lequel Englehart reviendra, notamment en faisant apparaître une énième version d’Ultron, en fils aimant luttant contre l’autre robot, fils maléfique, ou encore en glissant dans les dialogues l’idée que ce qui lie les héros entre eux, ce n’est pas seulement de l’amitié.

La série West Coast Avengers est dessinée par Al Milgrom (souvent encré par Joe Sinnott, même si Kim DeMulder livre un épisode très vivant et si Kyle Baker prête son encrage nerveux à un autre chapitre), tandis que Vision et Scarlett Witch est illustré par Richard Howell, au style rétro. Je n’avais jamais remarqué que c’est Tom Orzechowski, célèbre pour ses longues années au service d’Uncanny X-Men, qui gère le lettrage des deux premiers épisodes puis de certains autres, en alternance avec Janice Chiang : et il y a une différence, une aisance supplémentaire qui fait qu’Orzechowski ren très fluides certains passages bavards, qui paraissent encombrés quand c’est Chiang qui s’en charge.

L’un des fils rouges du scénariste tourne autour de l’énergie que déploie Hawkeye afin de former une équipe stable. De nombreux personnages passent donc dans le repaire californien des héros, dont Ben Grimm, que Clint veut absolument recruter, et Firebird, qu’il néglige, ce qui vaut des scènes musclées avec Mockingbird. Il y a tout un sous-texte sur les rapports hommes-femmes, sur la misogynie et l’invisibilisation (le mot peut sembler anachronique pour une série de la moitié des années 1980, mais l’adjectif « invisible » apparaît dans les dialogues, avec ce sens précis). La valse des personnages est propice aussi à des rencontres, des séductions, des sous-entendus (parfois pas si « sous » que ça, d’ailleurs). Certains pages sont emplies d’allusion sexuelles ou de blagues de cul déguisées, c’est assez réjouissant.

Englehart s’intéresse dans un premier temps à deux personnages : Wonder Man, à la reconquête de lui-même, comme si le scénariste reprenait le héros qu’il a contribué à ramener dans Avengers (juste avant de quitter le titre), et Tigra, hanté par son « âme chat » et séduisant tous les membres masculins du groupe. Et la lecture de ce recueil fait prendre conscience du massacre lors de l’adaptation chez Lug-Semic.

Sur neuf épisodes de West Coast Avengers, trois ont tout simplement été écartés de la traduction dans Titans. Le cinquième numéro, qui voit Tigra s’intéresser à Master Pandemonium et chercher des informations dans le milieu occulte, déroule l’intrigue que le scénariste a en tête. C’est aussi l’occasion d’opposer la féline héroïne à Jack Russell, le Werewolf by Night, patient du docteur Michael Morbius.

Les épisodes 8 et 9 font intervenir les Rangers, le groupe auquel appartenait Firebird précédemment. Mais l’équipe est infiltrée par un démon de Master Pandemonium, ce qui conduit, dans la seconde partie de ce diptyque, le groupe de Clint à affronter celui qui s’impose petit à petit comme l’un de leurs adversaires les plus tenaces. Sauf que le travail lent et minutieux de subplots mené par Englehart est bien dynamité par l’adaptation dans Titans. Plein d’éléments qui paraissaient tomber un peu de nulle part, sont ici installés et déroulés avec logique. Et je ne parle même pas des séquences horrifiques ou des pleines pages qui ont été sucrées soit par crainte de la censure soit par convenance liée à la pagination.

Renouer avec cette série en VO permet de la redécouvrir, de voir comment Englehart construit son petit univers, trouvant sa place entre les séries des autres. Certes, les grosses sagas viendront plus tard (le deuxième voyage chez le Peuple-Chat, l’épopée temporelle, la lutte contre le Zodiac et le final autour de Pym), et la série avance lentement, mais la découverte de ces premiers pas, y compris et surtout avec les épisodes jadis passés sous silence, redonne des couleurs à l’ensemble.

Jim

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Et Al Ewing s’en est souvenu récemment dans Avengers Inc.

Que je n’ai pas encore lu (mais j’ai lu hier soir sa mini-série Wasp).

Jim

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C’est dans la continuité de ces travaux, même si Wasp est en dessous de Ant-Man et Avengers Inc.

Ouais, il construit sa propre petite continuité au sein de Marvel, avec des éléments qui remontent à Mighty Avengers ou New Avengers. Une continuité un brin complexe par le nombre de personnages impliqués mais aussi par la variété de plans sur lesquels se déroule l’action : des intrigues d’espionnage et des menaces cosmogoniques qui se tricotent ensemble.

Jim

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J’aime bien. J’adhère plus à ça que ses thèmes métaphysiques de Defenders.

Moi, c’est un peu l’inverse. Enfin, je trouve qu’il maîtrise la partie « espionnage super-héroïque », avec un côté WTF assez assumé (j’ai l’impression qu’il voulait en faire aussi un hommage au Nick Fury de Steranko, d’une certaine manière…), mais je préfère quand il est plus cosmogonique. J’ai bien accroché aux délires autour de la famille Brashear, par exemple.

Jim

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J’y suis quasi insensible. C’est « trop » pour moi, surtout quand il évoque le Tarot.

En 2006, Marvel publie quatre one-shots selon une formule éditoriale éprouvée (d’ailleurs par l’éditeur mais aussi par son concurrent), à savoir rendre hommage à un genre et proposer des histoires courtes, d’un seul tenant, capable d’exister loin de la continuité sans pour autant la trahir. Cette année-là, les quatre titres publiés rendent hommage aux comics de western que l’éditeur publiait dans les années 1950 et 1960 et qui ont été un véritable creuset d’idées et de thèmes. Publiés sous la bannière commune « Mighty Marvel Westerns », ils seront compilés dans un recueil cartonné à jaquette plus sobrement intitulé Marvel Westerns.

Le sommaire commencent par le dernier des quatre fascicules, Strange Western, qui assemble deux histoires inédites accompagnées de rééditions. La première aventure est réalisée par Steve Englehart et Marshall Rogers, qui s’intéressent au personnage du Black Rider dans un récit d’esclavage et de racisme à la modernité évidente. Les deux complices terminent leur histoire par une pirouette renvoyant à un autre personnage qu’ils ont tous deux animé (le titre de la revue est un indice.

L’autre récit, de Joe Lansdale et Rafa Garres, ramène le personnage de Gunhawk pour une histoire d’âme vendue et de balle magique.

Le tout est agrémenté de récits western signés Kirby et Ayers.

Le sommaire passe ensuite à Two-Gun Kid, un numéro où Dan Slott et le regretté Eduardo Barreto mettent en scène le célèbre cow-boy adepte des voyages temporels, aux prises avec un lycanthrope. Le récit s’inscrit dans la continuité de la série She-Hulk de Slott (tiens, il faudrait que je vérifie si elle est reprise dans l’un des softcovers que j’ai).

L’autre récit inédit est dû aux talents de Robert Loren Fleming et Keith Giffen, et il est accompagné de nouveaux épisodes vintage signés Kirby.

Suit Western Legends, qui a la double particularité de proposer trois histoires inédites courtes, en plus des rééditions (par Jack Kirby, Don Heck et Paul Reinman), et de faire la part belle aux personnages indiens.

Après l’excellente histoire consacrée à Hurricane, par Jeff Parker et Tomm Cocker (trop rare dessinateur qui livre ici des planches formidables), « The Man from Rango », par Fred Van Lente et Homs, convoque la figure du Puma (enfin, un ancêtre de l’adversaire de Spidey), tandis que « The Legend of Red Wolf », par Karl Kesel et Carmine Di Giandomenico, revient sur le célèbre justicier indien dont les Vengeurs ont croisé l’avatar moderne. Sommaire inégal (deux très bonnes histoires encadrent une autre fort moyennement dessinée) associé à une initiative intéressante, celle de remettre la figure de l’indien au centre du genre western.

Après l’indien, la femme. En effet, deux personnages féminins tiennent une place de choix dans les deux récits inédits présents au sommaire de Kid Colt and Arizona Girl. Jimmy Palmiotti et Justin Gray inventent, pour la dessinatrice Federica Manfredi, un nouveau personnage, Arizona Annie, qu’ils associent avec un vieux personnage à l’occasion d’une visite dans une ville perdue peuplée de Skrulls (nous sommes en 2006, deux ans avant Secret Invasion). Le caractère houleux de la jeune femme sert de moteur à un récit orienté un peu comédie.

Autre nouveau personnage, Philadelphia Filly, qui intervient en plein milieu d’une partie de cartes risquant de mal tourner, à l’occasion d’une aventure sympathique par Jim McCann et David Williams, autre excellent dessinateur qu’on voit trop peu.

Le recueil, s’il reprend les différents numéros dans un ordre différent de celui de la publication, intègre également les rééditions (quel plaisir de retrouver Kirby et les autres : il manque tout de même une belle histoire de Joe Maneely, ça aurait été très chouette), ainsi que le contenu de Marvel Western: Outlaw Files, sorte de « who’s who » des tireurs de l’ouest évoquant les grandes heures du genre, jusqu’à des curiosités éditoriales comme A Man Named Frank.

Bref, une chouette compilation, mêlant l’ancien et le moderne, dans un format luxueux.

Jim

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Semaine prochaine

AMAZING SPIDER-MAN EPIC COLLECTION TP VOL 05 SECRET TABLET

MARVEL COMICS

AMAZING SPIDER-MAN EPIC COLLECTION TP VOL 05 SECRET TABLET

NOV230729

(W) Stan Lee (A) John Buscema, Larry Lieber (A/CA) John Romita Sr.

Some of Spider-Man’s earliest and most classic stories, written by none other than Stan « The Man » Lee himself!

Two of the fiercest crime lords in New York City are on a quest to decipher an ancient petrified tablet - whose secrets promise great power! It’s an indisputable classic by two of Marvel’s greatest creators, Stan Lee and John Romita Sr. - and that’s not all they have in store! J. Jonah Jameson has the Daily Bugle working overtime to brand Spider-Man as public enemy number one, the Prowler hits the scene, the Black Widow debuts her sultry new spy gear - and the origin of Peter’s parents is revealed! Plus: The Kingpin comes back for more, and this time it’s a family affair! Also featuring Gwen Stacy and the gang -whose heads are really going to turn when an ill Peter Parker strolls into a party in his Spider-Man costume!

COLLECTING: AMAZING SPIDER-MAN (1963) #68-85 and material FROM AMAZING SPIDER-MAN ANNUAL (1964) #5-6
Rated T

In Shops: Mar 06, 2024

SRP: $44.99

DAREDEVIL MODERN ERA EPIC COLLECT TP VOL 02 UNDERBOSS

MARVEL COMICS

DAREDEVIL MODERN ERA EPIC COLLECT TP VOL 02 UNDERBOSS

NOV230723

(W) Brian Michael Bendis, Various (A) Rob Haynes, Various (CA) Alex Maleev

Industry legend Brian Michael Bendis begins his acclaimed five-year DAREDEVIL run!

When the staff that once belonged to his mentor is stolen, Daredevil is determined to get it back - even if that means joining an ancient ninja battle between the Seven and the Hand! Then, why is investigative reporter Ben Urich focusing on the catatonic son of two-bit costumed criminal Leap Frog - and how is Daredevil connected to a child he doesn’t even know? When a rich client hires Matt Murdock to sue Daredevil, it’s time for everyone’s favorite attorney to play to the camera! Plus: Ambitious gangster Sammy Silke has inspired Wilson Fisk’s lieutenants to rise up against the Kingpin of Crime! But what is the connection between Silke’s coup and the contract on Matt Murdock’s life? Brian Bendis and Alex Maleev’s gritty reinvention of Daredevil’s world begins right here!

COLLECTING: Daredevil: Ninja (2000) 1-3, Daredevil (1998) 16-31
Rated T+

In Shops: Mar 06, 2024

SRP: $44.99

MIGHTY MMW CAPTAIN AMERICA TP VOL 03 TO BE REBORN

MARVEL COMICS

MIGHTY MMW CAPTAIN AMERICA TP VOL 03 TO BE REBORN

NOV230735

(W) Stan Lee (A) Jack Kirby (CA) Leonardo Romero

Continuing the Mighty Marvel Masterworks series with some of Stan Lee and Jack Kirby’s most iconic Captain America tales!

Marvel’s man out of time, Captain America, is back and battling for justice in the Mighty Marvel Masterworks! The adventures in this volume are some of Cap’s greatest, and how could they not be when they’re crafted by the creative team of Stan Lee and Jack Kirby? Cap teams with the Black Panther - in some of the leader of the Wakanda’s earliest appearances - to grapple with Baron Zemo, the man who killed Cap’s partner during World War II! Then, Cap and Sharon Carter (a.k.a. S.H.I.E.L.D.'s Agent-13) will confront the true face of evil, the Red Skull. Also featuring an action-packed issue with Batroc and the Swordsman that bristles with the limitless power of « King » Kirby’s art!

COLLECTING: TALES OF SUSPENSE (1959) #95-99 and CAPTAIN AMERICA (1968) #100-105

In Shops: Mar 06, 2024

SRP: $15.99

La semaine prochaine

ASTONISHING X-MEN MODERN ERA EPIC COLLECT TP VOL 01 GIFTED

MARVEL COMICS

ASTONISHING X-MEN MODERN ERA EPIC COLLECT TP VOL 01 GIFTED

NOV230722

(W) Joss Whedon (A/CA) John Cassaday

Joss Whedon and John Cassaday put the astonishing in X-Men!

A blockbuster era for Marvel’s mutants! Cyclops and Emma Frost re-form the X-Men as the world’s greatest super team, with Wolverine, Kitty Pryde and Beast completing the initial roster. They plan to astonish the world - but when unexpected news about the mutant gene hits the airwaves, will it derail their dreams? As demand for the « mutant cure » reaches near-riot levels, the X-Men go head-to-head with the enigmatic Ord - but a startling surprise awaits them in the heart of their enemy’s stronghold! Then, a tragic death at the Xavier Institute reveals a powerful enemy living among the X-Men that they could never have suspected. Reunited with Professor X, the team will face this dangerous new foe in the ruins of Genosha…but secrets from the past might derail the team’s future! Plus: The debut of S.W.O.R.D.!

COLLECTING: Astonishing X-Men (2004) 1-12
Rated T+

In Shops: Mar 20, 2024

SRP: $39.99

CARNAGE EPIC COLLECTION TP VOL 03 THE MONSTER INSIDE

MARVEL COMICS

CARNAGE EPIC COLLECTION TP VOL 03 THE MONSTER INSIDE

NOV230727

(W) Tom DeFalco, Various (A) Various (A/CA) Lee Weeks

The evil symbiote Carnage continues his journey from psychotic super-villain to killer solo star!

Carnage goes cosmic! When the Carnage symbiote sets its sights on the Silver Surfer as a shiny new host, does Spider-Man have any hope of stopping a lethal killer with the power cosmic?! Cletus Kasady’s wild story continues in the Negative Zone, where waits Blastaar the Living Bomb-burst! But it won’t be long before Carnage is venting his « daddy issues » on none other than Venom - with his own offspring, Toxin, caught between them! Will the newest symbiote on the block be the most terrifying yet…or could Toxin be a force for good? Plus, Spidey and the X-Men face an unholy alliance between Carnage and Mr. Sinister…and witness a world where Cosmic Carnage battled the Avengers!

COLLECTING: Amazing Spider-Man (1963) 430-431, Peter Parker: Spider-Man (1999) 13, Webspinners: Tales of Spider-Man (1999) 13-14, Venom vs. Carnage (2004) 1-4, Toxin (2005) 1-6, X-Men/Spider-Man (2008) 3, What If? (1989) 108
Rated T+

In Shops: Mar 20, 2024

SRP: $44.99

FANTASTIC FOUR EPIC COLLECTION TP VOL 24 ATLANTIS RISING

MARVEL COMICS

FANTASTIC FOUR EPIC COLLECTION TP VOL 24 ATLANTIS RISING

NOV230724

(W) Tom DeFalco, Various (A) Various (A/CA) Paul Ryan

A seismic crossover that literally reshaped the face of Marvel’s Earth!

The Fantastic Four reunite…and everything falls apart! As the Invisible Woman searches for her missing husband Mr. Fantastic, the scarred Thing seeks payback on Wolverine, and the wrath of a rogue Watcher leads the FF into war on a truly cosmic scale! Then, sorceress Morgan Le Fay forces the sunken continent of Atlantis back above the waves, causing a crisis for Namor and his water-breathing people! The FF race to their aid as Thor, the Inhumans and Franklin Richards’ young team the Fantastic Force all become ensnared in Morgan’s scheme. But when the sorceress’ chilling endgame comes to light, can even the heroes’ combined might save the day?

COLLECTING: Fantastic Four (1961) 393-402, Fantastic Force (1994) 7-9, Fantastic Four: Atlantis Rising (1995) 1-2, Fantastic Four: Atlantis Rising Collector’s Preview (1995) 1
Rated T

In Shops: Mar 20, 2024

SRP: $44.99

STAR WARS LEGENDS EPIC COLLECT EMPIRE TP VOL 1 NEW PTG

MARVEL COMICS

STAR WARS LEGENDS EPIC COLLECT EMPIRE TP VOL 1 NEW PTG

NOV230726

(W) John Ostrander, Various (A) Various (A/CA) Luke Ross

Cult favorite Star Wars comics from the Star Wars Legends era of storytelling!

Let the dark times begin! Marvel welcomes Star Wars to the Epic Collection program, with the first volume of a series focusing on the years that follow Star Wars: Episode III Revenge of the Sith! After the end of the Clone Wars, the Republic has fallen and Palpatine exerts his ruthless grip on his new Galactic Empire. Now, the few Jedi that remain must decide whether to hold true to their faith, or abandon it completely in the face of a brutal purge - one carried out by the new Dark Lord of the Sith. Rise, Darth Vader!

COLLECTING: STAR WARS: REPUBLIC #78-80; STAR WARS: PURGE, PURGE - SECONDS TO DIE, PURGE - THE HIDDEN BLADE ONE-SHOTS; STAR WARS: PURGE - THE TYRANT’S FIST #1-2; STAR WARS: DARTH VADER AND THE LOST COMMAND #1-5; and STAR WARS: DARK TIMES #1-5
Rated T

In Shops: Mar 20, 2024

SRP: $44.99

Ce souvenir d’enfance, bouh.

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La semaine prochaine

WOLVERINE EPIC COLLECTION TP VOL 14 THE RETURN OF WEAPON X

MARVEL COMICS

WOLVERINE EPIC COLLECTION TP VOL 14 THE RETURN OF WEAPON X

NOV230730

(W) Tieri, Frank, Matt Nixon (A) Various (A/CA) Sean Chen

The shadow of Weapon X once again falls over Wolverine!

The sadistic agency that implanted Wolverine’s Adamantium skeleton has returned! It begins with a series of unsettling dreams, but Logan’s nightmares soon become reality. Imprisoned and accused of killing a senator, Wolverine is « rescued » by the resurrected Weapon X Program - but what’s really going on? Which other faces from Wolverine’s past are being targeted for forcible recruitment? And what is the disturbing secret of Weapon X’s new Director? Plus: Wolverine faces Mr. X, a martial-arts master with a fetish for death and an obsession to become « the best there is; » battles his way through a bloody Madripoor tournament featuring some of the deadliest fighters in the Marvel Universe; and deals with the threats of Bloodscream, Mauvais, the Wendigo - and his undead former mentor Ogun! Guest-starring Alpha Flight and the Beast!

COLLECTING: Wolverine (1988) 159-172, Wolverine Annual 2000-2001
Rated T+

In Shops: Mar 27, 2024

SRP: $44.99

SPIDER-GIRL MODERN ERA EPIC COLLECT TP VOL 01 LEGACY

MARVEL COMICS

SPIDER-GIRL MODERN ERA EPIC COLLECT TP VOL 01 LEGACY

DEC230772

(W) Tom Delfalco, Various (A) Various (A/CA) Ron Frenz

What if Peter Parker and Mary Jane had a daughter? The ever-amazing answer is she’d be May « Mayday » Parker - A.K.A. Spider-Girl! Spinning out of the pages of WHAT IF? into her very own universe, the teenage Mayday inherits spider-powers and dons her retired father’s red-and-blues! Follow her adventures from the beginning as Mayday learns about Spider-Man’s legacy and wrestles with whether to follow in his footsteps! She’ll face threats old and new - from the Venom symbiote and Kaine to Crazy Eight and the Dragon King - and meet incredible faces from the future Marvel Universe including Darkdevil, Wild Thing, the Fantastic Five and the newest roster of the mighty Avengers! Discover a friendly neighborhood hero for a new generation! Collecting WHAT IF? (1989) #105; and SPIDER-GIRL (1998) #1-15, #1/2 and ANNUAL 1999.
Rated T

In Shops: Mar 27, 2024

SRP: $44.99

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J’avais repéré l’absence du quatrième Essential consacré à Marvel Team-Up dans ma bibliothèque, et le hasard a voulu que je le trouve ce week-end. Youpi.

Le recueil reprend la série vers la fin de règne de Chris Claremont qui, avec son fréquent complice John Byrne, a signé quelques belles sagas sur la série. Séparé de ce dernier, il démontre qu’il en a encore sous le pied.

De John Byrne, on a encore le droit à la magnifique couverture du numéro 76, premier chapitre du sommaire et début d’un diptyque où interviennent Doctor Strange, son adversaire Silver Dagger hérité de la période Englehart et Miss Marvel dans son nouveau costume.

Le numéro 78, deuxième épisode supervisé par Al Milgrom (qui remplace Bob Hall), est écrit par Bill Kunkel et illustré par Don Perlin. Il oppose Spider-Man et Wonder Man au Griffin en pleine mutation. Le suivant n’est pas repris dans le recueil, puisqu’il fait intervenir Red Sonja, ainsi que John Byrne et Terry Austin pour l’un des plus beaux récits de la série.

Visiblement, Claremont a encore des choses à dire autour de Doctor Strange puisque les épisodes 80 et 81, illustrés par Mike Vosburg, font intervenir Stephen Strange, Clea et Satana. Il est possible que cette prestation sur la série et les quatre épisodes mystiques, assez rapprochés, aient servi de test au scénariste qui, à la fin de cette année 1979, reprendra le scénario de Doctor Strange à partir du numéro 38.

En tout cas, le scénario, qui parle ici de possession (masculine, pour une fois chez Claremont) est plutôt agréable à suivre, rapide, plein de péripéties. C’est très sexy et le scénariste s’intéresse beaucoup au couple Stephen / Cléa.

On note l’arrivée de Steve Leialoha au poste d’encreur, qu’il conservera pour les quatre épisodes suivants, dernière grande saga pleine d’action signée Claremont. La saga suivante, qui à mes yeux est la dernière grande épopée de la série, présente une Natacha Romanov amnésique, mêlée à une intrigue rebondissante où se bouscule Nick Fury, Shang-Chi, Madame Viper et Boomerang.

C’est servi par un Sal Buscema nerveux en diable aux crayonnés duquel Leialoha donne beaucoup de matière et d’atmosphère. Le récit, sensible et féministe sous le déluge d’action, m’avait enchanté dans l’édition Lug (dans le grand format de leurs albums) et j’ai retrouvé le plaisir de l’aventure en redécouvrant les pages en noir & blanc.

Sur le départ, Claremont signe encore Marvel Team-Up #86, dessiné par Bob McLeod et mettant en scène les premiers Guardians of the Galaxy, puis #88, où Spidey s’associe à Sue Storm dans un récit d’enlêvement dessiné par Sal Buscema et Eduardo Barreto, où les personnages féminins sont à nouveau mis en avant, et enfin #89 où le Tisseur se lie à un autre monte-en-l’air, le Nightcrawler des X-Men, pour un récit circassien évoquant le passé de l’acrobate allemand, dans des planches étourdissantes de Nasser, Buckler et Rubinstein au meilleur de lui-même.

Claremont reviendra dans Marvel Team-Up #100, qui contient deux récits, l’un illustré par Frank Miller et l’autre par John Byrne, ainsi que dans un Annual trépidant emportant Spidey dans les lointaines contrées protégées par les Soviet Super Soldiers, mais pour l’essentiel, la prestation du scénariste s’arrête là.

C’est Steven Grant qui devient le nouveau scénariste régulier. Il commence dans Marvel Team-Up #87, une rencontre avec Black Panther dessinée par Gene Colan et Frank Springer, puis s’installe définitivement au numéro 90. Il livre des aventures d’un seul tenant, freinant ainsi l’élan que Mantlo et Claremont avaient insufflé avec leurs sagas à plusieurs parties. Est-ce sous l’impulsion du nouveau rédacteur, Denny O’Neil, qui arrive au numéro 91 (Ghost Rider dessiné par Pat Broderick) ?

Toujours est-il qu’en plus de manquer de souffle, la série ne parvient pas à s’associer à un dessinateur régulier. Carmine Infantino est au générique des épisodes 92 et 93, et il faut signaler une intrigue impliquant les personnages surnaturels de Marvel, dont le Werewolf by Night et le Shroud, dans les épisodes 93 et 94 (ce dernier illustré par un jeune Mike Zeck), mais la série a perdu son élan.

L’épisode 95 sert à faire apparaître Bobbi Morse, qui fera bientôt carrière sous le nom de Mockingbird (sous une couverture de Frank Miller), le suivant est consacré à Howard the Duck dans un récit entièrement réalisé par Alan Kupperberg, le 97 associe Hulk à Spider-Woman, par Infantino là encore, et le 98, écrit par Wolfman et McKenzie, voit revenir Black Widow sous les crayons du trop rare Will Meugniot.

Le sommaire comprend également les Annuals #2 (celui de Claremont précédemment cité) et #3 (par Roger Stern et Herb Trimpe), qui associe Hulk, Power Man, Iron Fist et Machine Man, sous une autre couverture millerienne, à qui O’Neil ouvre les portes du magazine.

Le recueil démarre très fort et se calme à mesure que l’ambition de la série est revue à la baisse. Mais le titre remplit cependant sa mission de divertissement et offre plein de péripéties amusantes sans se prendre au sérieux.

Jim

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