TERMINATOR 2 : LE JUGEMENT DERNIER (James Cameron)

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REALISATEUR

James Cameron

SCENARISTES

James Cameron et William Wisher

DISTRIBUTION

Arnold Schwarzenegger, Linda Hamilton, Edward Furlong, Robert Patrick…

INFOS

Long métrage américain
Genre : science-fiction
Titre original : Terminator 2 - Judgment Day
Année de production : 1991

Terminator 2 : Le Jugement Dernier reflète bien l’évolution du cinéma de James Cameron et on peut même voir des points communs avec Aliens, le retour, son troisième film en tant que réalisateur. Par rapport aux premiers volets de chaque saga, Aliens, le retour et Terminator 2 : Le Jugement Dernier sont de véritables « montagnes russes » du blockbuster qui montent les curseurs de l’action encore plus haut par rapport à l’aspect horrifique de leurs prédécesseurs.

Sur le premier Terminator, avec son petit budget, James Cameron mettait encore à profit les leçons de l’« école Roger Corman ». Pour la suite, le réalisateur a su doser habilement effets spéciaux à l’ancienne et nouvelles technologies (j’ai d’ailleurs été étonné à l’époque quand j’ai appris que certains trucages que je prenais pour des images de synthèse étaient des effets pratiques) pour un long métrage qui reste toujours aussi impressionnant et divertissant presque 30 ans plus tard.

Comme dans Aliens, la parentalité et la compassion sont des thèmes récurrents et ils sont notamment développés tout au long du parcours de Sarah Connor (excellente Linda Hamilton). De « final girl » du premier Terminator, serveuse qui a vu la mort en face, elle est devenue une guerrière endurcie qui a passé toutes ces années à préparer son fils au destin qui l’attend. Ce qui a fragilisé leur relation et les a séparés (au début de l’histoire, elle est internée dans un asile psychiatrique et John Connor est un ado tête à claque qui habite chez une famille d’accueil). Son obsession mène Sarah sur une route dangereuse, celle de perdre son humanité…jusqu’au choix décisif qu’elle fera et qui amène le dernier acte.

Arnold Schwarzenegger ne voulait plus jouer les vilains et son T-800 a donc un autre rôle. Reprogrammé par John Connor dans le futur, le Terminator est maintenant le protecteur du jeune John (le débutant Edward Furlong) et en quelque sorte ce qui ressemble le plus à une figure paternelle dans le déroulement du récit. Cela ne fonctionne pas toujours, mais il y a tout de même pas mal de passages amusants, avec les bons mots qui sont la marque de fabrique de Schwarzie, et d’autres assez touchants.

La menace vient cette fois d’un Terminator plus sophistiqué, le T-1000, constitué de métal liquide. C’était le premier grand rôle de Robert Patrick, jusque là habitué à des apparitions dans des bisseries le plus souvent tournées au Phillipines et que James Cameron avait repéré en terroriste dans 58 minutes pour vivre. Avec sa technique et son approche du rôle, Robert Patrick a composé un bad guy d’anthologie, aux caractéristiques bien mises en avant dans ses affrontements contre le plus massif Schwarzenegger.

Je garde une préférence pour le premier Terminator, plus intense, plus dur…mais Terminator 2 : Le Jugement Dernier a tous les éléments d’une suite particulièrement réussie. Les parallèles avec le premier opus sont bien gérés, l’histoire est bien construite et a plus d’ampleur, c’est visuellement accrocheur (avec cette photographie bleu acier idéalement adapté à l’ambiance) et les scènes d’action sont du spectacle à l’état pur.

Le final boucle la boucle en proposant une fin satisfaisante qui n’amenait pas nécessairement de suite (qui finira bien sûr par arriver douze ans plus tard). Et même si Terminator 3 a ses qualités, je me dis que la route de Sarah et John Connor aurait très bien pu s’arrêter là…

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Je suis assez d’accord, la trilogie de base couvre tout ce qu’il y a à dire en évitant de tomber dans l’auto-référence ou la parodie. La fin du troisième, avec cet isolement dans les reliques fantasmées d’une Guerre froide révolue, a même une puissance symbolique que la saga ne retrouvera plus jamais.

Jim

T2 a été adapté en comic-book par Marvel, avec Klaus Janson aux dessins.

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Oui, je suis aussi assez fan de cet opus.

Il y a plein de choses à dire sur cet opus, mais je n’ai pas mon Mad Movies HS sous la main pour étaler la science de Mad movies la faisant passé pour mienne.

A noter que le remaster 4k est juste sublime. Le film n’a pas pris une ride je me suis régalé il n’y a pas plus tard que le mois dernier.

T’as rien mangé depuis ? Tu dois avoir faim mon pauvre.

« Le 29 août 1997, vous y croirez carrément, vous aussi. »

Purée, mais le 29 août 1997, c’est l’arrêt de la diffusion du Club Dorothée.
La fin du monde, pour beaucoup de gens, est réellement arrivée !!!

Jim

Énorme !
C’est aussi la date de création de Netflix…

Tori.

Putain, Sarah Connor avait raison !

Jim

Faut que j’aille vérifier si mon décodeur n’a pas de pieds …

Ok, là je flippe !

Les Fausses affiches façon « et si…? » dans Last Action Hero (T2 avec Sly) et The Lost World: Jurassic Park (Le Roi Lear version Schwarzy, après sa version musclée d’Hamlet dans le film de McT) :

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Uniquement accessible dans le vidéo-club de Morphée…

Josh Howard

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(bon, y a un fusil, mais ce n’est pas le bon)

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James Martin :

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Matt Ferguson :

Tony Stella :

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