TRILOGY OF TERROR (Dan Curtis)

Horreur
Téléfilm américain
Réalisé par Dan Curtis
Scénarisé par Richard Matheson et William F. Nolan, d’après des histoires de Richard Matheson
Avec Karen Black, George Gaynes, Robert Burton, John Karlen…
Année de production : 1975

S’il a réalisé et/ou produit une poignée de longs métrages pour le grand écran, l’américain Dan Curtis était avant tout un homme de télévision spécialisé dans le fantastique et l’horreur. C’est Dan Curtis qui a créé le soap gothique Dark Shadows (plus de 1200 épisodes entre 1966 et 1971) et développé les premières enquêtes télévisuelles du journaliste Carl Kolchak (interprété par Darren McGavin). Parmi ses nombreux téléfilms, il y a des adaptations de Dr Jekyll & Mr Hyde, de Frankenstein, Dracula ou encore une version du Tour d’écrou de Henry James.

Dan Curtis a travaillé à plusieurs reprises avec le scénariste et romancier Richard Matheson (L’Homme qui rétrécit, Je suis une légende…), notamment sur les Kolchak et Dracula et ses femmes vampires (avec Jack Palance en comte transylvanien). L’étape suivante de leur collaboration est passée par l’adaptation de nouvelles de l’écrivain. Diffusée pour la première fois en mars 1975 dans les petites lucarnes U.S., Trilogy of terror est, comme son titre l’indique, une anthologie composée de trois histoires, mais sans fil rouge comme la plupart des productions de ce format.

Le point commun entre les trois segments est l’actrice principale. Vue notamment dans Cinq pièces faciles de Bob Rafelson et Gatsby le Magnifique de Jack Clayton, Karen Black incarne quatre rôles, quatre portraits de femmes très différentes. Comme souvent avec les (télé)films à sketches, le résultat est inégal et dans le cas de Trilogy of Terror, cela commence doucement pour finir en beauté avec Amelia, la partie la plus réussie pour laquelle Richard Matheson a lui-même signé le scénario d’après son court récit.

Dans Julie, Karen Black joue une professeur un peu coincée piégée dans une relation avec un de ses étudiants. Elle est d’abord réticente mais se fait manipuler par le jeune homme…ou du moins c’est ce qu’il croit. Trilogy of Terror démarre de manière un peu trop sage alors que le sujet aurait demandé une atmosphère plus sulfureuse. La réalisation est mollassonne et le retournement de situation amené un peu trop brusquement.

Dans Millicent/Therese, Karen Black campe deux rôles, deux soeurs jumelles que tout oppose, une bigote et une fille délurée, la première cherchant à se débarrasser de la seconde. Il n’y a pas vraiment de surprise concernant la révélation finale et ce deuxième segment vaut surtout pour l’interprétation de l’actrice. Si Trilogy of Terror a marqué les esprits de ceux qui l’ont vu sur le petit écran en 1975, c’est pour la troisième histoire, Amélia.

Dans ce final, Dan Curtis et Richard Matheson ont orchestré un huis clos dans une chambre d’hôtel, entre une femme peu sûre d’elle (elle a du mal à s’imposer entre son petit ami et sa mère envahissante) et une poupée de bois, fétiche africain revenu à la vie. La réalisation ingénieuse et le montage contournent le budget réduit pour donner l’illusion de vie, les attaques sont efficaces et le jeu de Karen Black participe à l’intensité de ces réjouissantes 20 minutes, sur un ton plus décalé que ce qui a précédé. Et le tout dernier plan est absolument excellent, effrayant même par l’expressivité du visage de la tête d’affiche…

1 « J'aime »

Tu sais qui a fait la première image de ton message ?

Jacob Phillips.

Francesco Francavilla :

CuyNfKfUIAAIj3C

Bill Sienkiewicz :

BostonComicon2010SienkiewiczTrilogyofTerrorZuniLowRes

Kevin West :

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Merci.

Karen Black : un argument de taille pour que j’aille zieuter sur Youtube s’il y est.

Jim

Il y est…^^

Faut pas me dire ça, j’ai un coup de fil pro à passer, là, et du boulot ensuite…

Jim

T’as qu’à dire que tu as la covid.

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Harley Brown :

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