ALADDIN (Ron Clements et John Musker)

REALISATEURS

Ron Clements et John Musker

SCENARIO

Collectif Disney

INFOS

Long métrage américain
Genre : animation/fantastique/musical
Année de production : 1992

Aladdin est le quatrième Classique de l’Animation sorti pendant la période qui est désignée maintenant comme le « Second Âge d’Or » des Studios Disney, par opposition à « l’Âge Sombre » qui a précédé. Tous les films produits dans les années 80 ne sont pas des échecs absolus d’un point de vue créatif, mais sur le plan financier c’est une autre histoire (voir le flop de Taram et le Chaudron Magique). L’« Âge Sombre » prend fin en 1988 avec ce qui demeure l’un des Disney les plus faibles, le passable Oliver et Compagnie. La fin des années 80 fut aussi marquée par des changements en interne, des réorganisations qui ont favorisé une relance de la créativité de la branche animation des studios Disney, qui s’est remis à produire avec plus de régularité (presque un film par an dans les années 90).

À part la déception de Bernard et Bianca au pays des kangourous, tous les longs métrages sortis à cette époque font toujours partie des plus gros succès de Disney. Entre La Belle et la Bête (1991, 425 millions de dollars de recettes) et Le Roi Lion (1994, 768 millions de dollars de recettes), Aladdin a ainsi récolté plus de 500 millions de dollars de recettes au box-office mondial pour un budget initial de 28 millions de dollars.

Spectacle exotique et chatoyant, Aladdin ne s’éloigne pas d’une formule qui a fait ses preuves (romance, optimisme, sympathique distribution qui inclut toujours au moins un animal rigolo en sidekick…et là, il n’y en a pas qu’un puisque le méchant Jafar a aussi le sien) pour proposer un divertissement virevoltant et qui déborde d’énergie. Explosion de couleurs qui flattent la rétine, le film est visuellement d’une grande richesse et combine avec fluidité les techniques traditionnelles avec l’animation numérique des talents de Pixar (qui se lanceront ensuite dans la réalisation à partir de 1995 avec Toy Story).

La scène de la caverne aux trésors en est une très bonne illustration, de la découverte de la lampe au premier numéro musical du Génie en passant par la révélation du tapis volant, amusante carpette douée de conscience. Les héros évoluent dans des décors soignés dans les moindres détails, les dynamiques passages chantés alternent efficacement entre humour et émotion et les péripéties du final, jusqu’à l’affrontement contre Jafar, sont captivantes.

De tous les personnages, c’est toujours celui du Génie qui reste le plus mémorable et ce grâce au génie comique de Robin Williams (qui a aussi prêté sa voix au marchand ambulant qui apparaît dans le prologue) qui a enrichi le rôle par ses multiples improvisations…et Richard Darbois a aussi fait un excellent travail pour la version française. Mais Robin Williams avait aussi ses conditions, dont celle de ne pas utiliser sa voix pour vendre des produits dérivés, qui n’ont pas été respectées par les responsables de Disney.

La situation a été réglée suite au départ du producteur Jeffrey Katzenberg et après les excuses de Disney, Robin Williams a accepté d’incarner le Génie une nouvelle fois dans Aladdin et le Roi des Voleurs, le troisième film de la série sorti directement en vidéo en 1996 (pour le deuxième volet de la trilogie, Le Retour de Jafar, il avait été remplacé par Dan Castellaneta, la voix originale de Homer Simpson).

Richard Darbois…
Quand jr pense que c’est lui qui fait Grizzlykof…

Je l’aime bien ce film, sûrement grâce au Génie, comme tu le dis !

Appuyant la théorie que ce marchant est en fait le génie

Tom Whalen :

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Matt Taylor :

Nada Maktari :

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