On Sale: 16/01/2024
Comic Script by: Bill Mantlo, Marvel Various
Illustrated by: Sal Buscema, Greg Larocque
Cover Design or Artwork by: Frank Miller
704 pages
Rated T
He strikes from outer space…and nothing can stop him! Marvel Comics is proud to present the iconic early adventures of the greatest of Spaceknights - Rom! Centuries ago, Rom pledged his life to protect his planet, Galador, from the evil Dire Wraiths. Now, Rom has tracked these vile creatures across the cosmos to Earth, where they have infiltrated the highest levels of power - including S.H.I.E.L.D. itself! Armed with his energy analyzer, only Rom can see the Wraiths’ true form - and with his neutralizer, he can blast them into Limbo! But what will Earth make of this armored invader? Will Rom’s quest be aided or hindered by encounters with the X-Men, the Fantastic Four, Jack of Hearts, Nova, and Power Man and Iron Fist? And when Galactus targets Galador, can Rom and his fellow Spaceknights save their homeworld from destruction? Collecting ROM (1979) #1-29 and POWER MAN AND IRON FIST (1978) #73.
Deux couvertures d’époque par Frank Miller, mais également une de George Perez :
Ah ben on aura six mois pour le lire, avant la sortie, avec une couverture de Bill Sienkiewicz, de la suite :
Rom: The Original Marvel Years Omnibus Vol 2
Release Date: June 18, 2024
664 pages
Continuing the complete collection of Rom’s classic Marvel Universe adventures!
Locked in an endless struggle with the Dire Wraiths, Rom’s solemn quest to eradicate them from Earth brings him into conflict with the Metal Master and his army of spiders, Mystique and the Brotherhood of Evil Mutants, and more! The Spaceknight joins Namor to battle monsters of the deep, and Shang-Chi lends his deadly hands to thwart the Wraiths’ black magic! Meanwhile, Rom’s human friend Brandy Clark is transformed, and the impending arrival of the dreaded Dweller on the Threshold may spell doom for all! It’s a cosmic epic featuring Doctor Strange, the In-Betweener, the Living Tribunal…and the human form of Rom?! Has he been freed from his armor at long last? All that, plus the Skrulls, the ever-lovin’ Thing — and a tragedy that even Rom cannot withstand!
COLLECTING: Rom (1979) 30-50, Rom Annual (1982) 1-2, Marvel Two-In-One (1974) 99
On peut penser que ce sera en trois volumes, puisque la série comporte 75 épisodes + 4 Annuals (double-sized issues) et davantage d’interactions avec les autres séries vers la fin.
Le volume 2, c’est la période extraordinaire côté scénario, et puis Akin et Garvey !
Le problème, ce sera le tome 3 : la fin reste décevante et les dessins de Steve Ditko (à partir du n°59) ne le font pas du tout à mon goût. Mais cet avis date de l’époque, j’aurai peut-être un regard différent aujourd’hui !
Sorti en février 2012, le recueil Avengers: Solo Avengers Classic reprend le contenu des dix premiers numéros de l’anthologie Solo Avengers. Rappelons-en le principe éditorial : la première moitié de chaque épisode est consacrée à une aventure de Hawkeye, héros alors de plus en plus populaire au gré d’une mini-série à son nom, d’une présence accrue dans le titre Avengers puis au centre de la création de la série dérivée, West Coast Avengers, tandis que la deuxième partie du sommaire est dévolue à un autre membre de la prestigieuse équipe à l’occasion d’une histoire courte.
Le premier numéro voit donc le héros, qui se rend à une répétition en vue d’un spectacle caritatif, se faire attaquer par des mercenaires commandités par un mystérieux adversaire. Première livraison oblige, l’histoire consacrée à Mockingbird fait directement suite au premier chapitre, dérogeant d’emblée à la règle éditoriale qui sera de mise pour les prochains numéros.
L’identité du méchant est dévoilée à la fin du premier chapitre, écrit par Tom DeFalco et illustré par Mark Bright. Cependant, pour les lecteurs, le nom Trickshot est encore inconnu. En effet, les connaisseurs de la continuité savent que Clint Barton et son frère Barney ont appris à tirer à l’arc dans un cirque, auprès du Swordsman.
Le même Tom DeFalco rédige le chapitre consacré à Mockingbird et profite de ce numéro pour glisser quelques allusions. Par exemple, dans la première partie, il fait remarquer, par la bouche de Wonder Man, que le Swordsman n’est pas un archer : ce n’est donc pas auprès de lui que Clint a appris tous ses tours. Tout est donc mis en place pour dévoiler un nouveau pan du passé du héros.
De plus, DeFalco s’amuse de la ressemblance entre le couple Hawkeye / Mockingbird et celui formé par Green Arrow et Black Canary chez l’éditeur d’en face.
À l’issue de ce premier numéro, les lecteurs savent qu’un certain Trickshot tente d’entraîner Hawkeye dans un duel à mort. Le deuxième chapitre, dans Solo Avengers#2, est composé d’un flash-back expliquant les liens entre le jeune Clint et les membres du cirque où il a été formé, à savoir Swordsman et Trickshot. Les deux hommes spécialistes respectivement des lames et des flèches, forment l’apprenti tout en vivant de diverses activités illégales, ce qui vaudra de les éloigner avec le temps. Mark Bright signe des pages en gaufrier de neuf cases, un découpage bien sage qui s’énervera dans les chapitres suivants.
Dans le troisième numéro, Hawkeye affronte Batroc, Zaran et Machete, trois vilains de seconde zone envoyé par Trickshot, mais il est arrêté par Silver Sable, personnage que DeFalco apprécie grandement pour l’animer dans Amazing Spider-Man. La chasseuse de prime venue d’un pays d’Europe Centrale est elle-même à la recherche du criminel et tente de se servir de l’archer pour le débusquer.
Dans Solo Avengers#4, le chapitre est dessiné par Ron Lim, un illustrateur rapide et efficace capable de dessiner tous les costumes des héros colorés avec un style égal. Le chapitre met en scène l’évasion de Clint, qui s’échappe du château à Silver le détenait, une action surveillée par celle-ci qui espère ainsi attirer Trickshot. Et effectivement, à la fin de ce volet, Hawkeye est capturé par son ancien mentor.
Le dernier chapitre de cette saga voit les deux archers s’affronter. Mais Clint comprend, avec étonnement, que son maître n’a rien perdu de sa dextérité, et qu’il fait semblant de mal viser ou de décocher en retard. Dans une dernière séquence assez émouvante, il découvre que Trickshot est atteint d’un cancer et souhaite en finir l’arc à la main, et non dans son lit. L’épisode se conclut sur une réconciliation émouvante entre le maître et l’élève.
Empli d’action, ce premier cycle offre du spectacle, du dépaysement, mais également une caractérisation forte, en bref un cocktail efficace. Ce n’est pas du grand comic, mais c’est du bon comic, avec cette étincelle d’humanité qu’on est en droit d’attendre d’un divertissement populaire.
Parallèlement, le sommaire des numéros 2 à 3 accueille trois segments courts consacrés respectivement à Captain Marvel (Monica Rambeau), à Moon Knight et au Black Knight. Les trois histoires sont écrites par Roger Stern, qui signe ici ses dernières prestations avant de se fâcher avec Mark Gruenwald puis de quitter Marvel pour la concurrence, où il écrira, pendant de longues années, les aventures de Superman.
Dans Solo Avengers#5, Stern, l’un des architectes de l’univers des Vengeurs, est parti, et Mark Gruenwald doit chercher de nouveaux auteurs pour emplir son sommaire. Il se tourne vers Denny Mallonee et John Ridgway pour une première aventure dédiée à Scarlet Witch. À l’image de l’aventure de Captain Marvel, celle-ci s’inscrit dans la continuité et fait suite à un récit précédent, publié en l’occurrence dans Marvel Fanfare#6.
Wanda secourt une femme de sa connaissance et se retrouve mêlée à un duel ésotérique où elle affronte, carrément, la Mort. Le style hachuré et suggestif de Ridgway contribue à créer une atmosphère surnaturelle et le scénario évoque le caractère magique des deux enfants de Wanda (un seul est dessiné, sans doute une erreur rattrapée aux dialogues).
Le rythme des aventures de Hawkeye ralentit à partir de Solo Avengers#6. Dans ce numéro, il s’allie à deux agents travaillant pour Silver Sable, à savoir le Peregrine (« le plus grand héros français ») et le Sandman afin de lutter contre le deuxième Crâne Rouge, l’imposteur qui avait repris le rôle durant la Guerre Froide (l’explication a été fournie afin de justifier sa présence dans les histoires que Stan Lee et John Romita avaient réalisées durant les années 1950, à une époque où le vrai tenant du titre était censé se trouver en hibernation : c’est ce même Albert Malik qui est lié à la fin tragique des parents Parker…).
L’histoire est sympa, mais sans doute un peu courte, car ses qualités (gestion de la continuité, casting sympa, enjeux troubles puisque Hawkeye travaille pour Sable afin d’éviter d’être condamné par le gouvernement français…) donnent envie d’en lire plus.
Plus loin dans le sommaire, c’est Falcon qui est à l’honneur, à l’occasion d’une rare prestation du scénariste Dan Mishkin chez Marvel, lui qui d’ordinaire est plutôt habitué à travailler chez DC. Cette fois, Sam Wilson est confronté à un gamin travaillant pour un trafiquant de drogue et capable de matérialiser des cauchemars.
Le récit, à connotation sociale, écartèle notre héros entre la défense du quartier, assurée étrangement par les voyous, et la folie de la promotion immobilière, acoquinée aux pouvoirs publics. L’histoire, bien entendu, se conclut sur un constat doux-amer.
Aux dessins, Tom Grindberg signe une prestation dans les pas de Neal Adams, avec les excès anatomiques et les visages très expressifs que l’on peut imaginer. L’encrage de Joe Rubinstein, souvent mobilisé pour cette série, ne fait que renforcer la parenté graphique.
C’est la couverture de Solo Avengers#7 qui orne celle du recueil. Elle est signée Jackson Guice et Bob Layton et renvoie à l’épisode consacré à Black Widow, sans doute la partie la plus intéressante du numéro. Si Clint Barton s’occupe, dans sa partie, de lutter contre un attentat terroriste dans l’aéroport où il est censé prendre l’avion en direction des États-Unis après avoir « purgé sa peine », la Veuve Noire, quant à elle, se met en tête de retrouver son ancienne professeure de danse.
Le numéro est daté de juin 1988 et nous sommes encore en pleine Guerre Froide, le Mur de Berlin n’est pas tombé, loin de là. L’épisode commence donc sur la révélation de l’arrivée d’une ressortissante soviétique de marque, qui vient soigner ses problèmes de vue. Natasha se met en tête de retrouver l’enseignante, se fâchant presque avec Ivan.
L’épisode, écrit et encré par Bob Layton, sur des dessins de Jackson Guice, est consacré en grande partie à l’infiltration musclée de l’ancienne espionne. Les retrouvailles, enfin, entre l’enseignante et la ballerine, sont émouvantes et permettent de faire la lumière sur les sentiments qui étreignent l’héroïne, hantée par l’impression d’avoir trahi ses mentors (en dépit de ses dénégations quand les gros bras du Kremlin la perçoivent en traîtresse).
La dernière page, qui montre l’ultime garde du corps comprendre les réactions de l’héroïne russe, confère une profondeur bienvenue à ce récit qui est pour l’essentiel une démonstration des capacités graphiques de Guice.
Les deux livraisons suivantes confrontent Hawkeye (à peine rentré en Amérique et déjà en train de s’engueuler avec son épouse) à un justicier masqué répondant au sobriquet de Blind Justice. Le diptyque sert à remettre sur le devant de la scène le code moral, inflexible, de l’archer.
La seconde partie de Solo Avengers#8 est consacré à Henry Pym.
Et pendant que Hawkeye poursuit Blind Justice et croise le chemin du Shroud, c’est Hellcat qui a le droit à sa petite histoire courte.
Les aventures de Hawkeye, en tout cas à la hauteur de ce recueil, finissent sur un mode mineur, avec une petite histoire où l’archer est confronté à un voyant, pour un récit à la tonalité amusante.
Et c’est le Doctor Druid qui boucle le sommaire de ce recueil, pour une aventure illustrée par Lee Weeks.
À ma connaissance, ce tome 1 de Solo Avengers Classic ne connaîtra pas de suite, en tout cas dans ce format. Les aventures de Hawkeye, qui démarraient bien, ont perdu en élan et en ambition. J’ai lu quelques épisodes de la suite (même si j’ai une collection très disparate sur ce titre), et je trouve que les épisodes écrits par Howard Mackie retrouvent un certain souffle. De mémoire, il me semble aussi que Trickshot revient, donnant une suite à la relation houleuse entre le mentor et son ancien élève. Il me semble que la saga de Hawkeye a été compilée sous une autre forme récemment (ou doit en faire l’objet bientôt…), et je crois que, sur la durée, ce titre mérite d’être redécouvert : anthologie inégale, par la force des choses, Solo Avengers, sous ses différentes appellations, contient de nombreux récits qui méritent la lecture.
Le troisième tome Essential Moon Knight reprend la première série jusqu’à sa conclusion, soit au numéro 38, les six numéros de Moon Knight: Fist of Konshu, ainsi que quelques épisodes issus de diverses anthologies.
Rétrospectivement, c’est intéressant de découvrir cette partie de l’histoire éditoriale du personnage, qui articule pas mal de facettes, en les équilibrant selon divers dosages.
On sent un glissement, une évolution dans la tonalité. Avec Doug Moench, qui reste jusqu’à Moon Knight#33, on a droit à des intrigues assez sombres, souvent « street level », et des problèmes humains (gangs de rue, drogue, maladie, pauvreté). Le super-héros apparaît presque comme étranger à ce monde frappé de réalisme, c’est du grim & gritty au sens basique du terme, à savoir que l’on traite de problèmes en prise avec la société.
Sur ces derniers épisodes, il est assisté d’un jeune Kevin Nowlan visiblement encore sous l’influence de Neal Adams, une influence peut-être demandée par l’éditorial afin de le rapprocher de Bill Sienkiewicz, mais qui disparaîtra progressivement.
Au départ de Moench, et avec le passage de Tony Isabella (aidé par Bob Hampton au dessin) puis l’arrivée d’Alan Zelenetz, c’est une tonalité un peu plus fantastique qui sera privilégiée. Non que l’on oublie les bases de la série. Mais on insiste davantage sur la nature divine des attributs du héros que sur ses troubles psychologiques, par exemple.
On notera une utilisation intéressante des back-ups : sous l’impulsion de Denny O’Neil, responsable éditorial du titre, la pagination s’est accrue, faisant ressembler le comic à un magazine, et une partie de celle-ci est vouée à des récits complémentaires, parfois déconnants comme « The Vault of Knight » (Moon Knight#34), parodie des EC Comics, parfois plus dramatiques, comme « Cancer » (Moon Knight#32), dessiné par un jeune Marc Silvestri. Mention spéciale à « Crawley », entièrement réalisé en pleines pages par Bill Sienkiewicz dans Moon Knight#37.
Les deux derniers épisodes, par Alan Zelenetz et Bo Hampton, reviennent aussi sur le passé de Marc Spector. Le scénariste parvient à développer la fibre surnaturelle du personnage en l’associant à son identité secrète et tourmentée.
C’est sans doute ce qui vaut au scénariste d’écrire les six numéros de Moon Knight: Fist of Konshu, dessinés par Chris Warner et encré par E. R. Cruz : étrange mélange qui associe la narration solide, presque millerienne, du premier aux effets de matières et aux profondeurs du second.
Le premier numéro fait la part belle aux hantises, aux voix dans la nuit (ou dans la tête), à la possession, et prend rapidement la forme d’une sorte de renaissance, comme si les auteurs voulaient s’approprier le personnage mais également le lancer vers de nouveaux défis. Cette alliance entre la psychose et la divinité me semble constituer l’une des références de la série actuelle, celle de Jed MacCay, qui revient sans frémir sur les liens entre Spector et son dieu d’adoption. Le sous-titre de la série est à ce titre très éloquent.
Zelenetz s’intéresse aussi au personnage de Marlene, qu’il éloigne un temps de Spector afin de mieux détailler sa propre vie. Il tente ainsi d’enrichir l’univers de la série et de donner une dimension plus humaine et plus fragile au héros sans passer par la psychose dont visiblement les créateurs ne savent plus trop que faire.
La série ne durera pas. Le dernier épisode est réalisé par Jim Owsley, Mark Beachum et Geoff Isherwood, signe que, malgré l’acharnement éditorial de Denny O’Neil, le public n’est plus au rendez-vous.
Le recueil se conclut sur la réédition de plusieurs récits, parmi lesquels Marvel Fanfare#30, contenant une aventure écrite par Ann Nocenti, dessinée par Brent Anderson et présentant une fibre écologiste un peu novatrice pour l’époque (et aux images brutales).
Suit Marvel Fanfare#38, par Jo Duffy et Judith Hunt, qui marque les retrouvailles de Bill Sienkiewicz avec le personnage puisqu’il assure l’encrage de récit mélangeant enfance malheureuse et relique magique. Puis un court récit assez anecdotique tiré de Marvel Fanfare#39 (écrit par Mike Carlin), l’aventure publiée dans Solo Avengers#3, et enfin un récit édité tardivement dans Marvel Super Heroes Spring Special, sous couverture de Jim Lee.
Une fin de sommaire moins glorieuse, mais qui boucle une période riche et prépare le lecteur à la future itération du personnage, celle de Chuck Dixon dans Marc Spector: Moon Knight.
Le sommaire s’ouvre sur les derniers épisodes d’Adventure Into Fear, écrites par Doug Moench pour deux épisodes, puis par Bill Mantlo pour les trois ultimes chapitres. À nouveau, le charme de ces séries où les auteurs, qui se succèdent, naviguent un peu au doigt mouillé, est palpable.
Qu’on en juge : aidé de Martine, Michael Morbius se cache et reprend ses recherches en vue de guérir de sa maladie. Mais les crimes vampiriques continuent, menant Simon Stroud à la chasse aux vampires. À la fin d’Adventure Into Fear#27, le héros est laissé fiévreux et blessé.
Dans l’épisode suivant, à moitié hagard, il retourne à son manoir et, à la faveur d’un passage secret, il se retrouve dans un monde alternatif hanté par une créature aux yeux innombrables.
Parvenant à s’échapper au début du numéro 29, Morbius est contraint de s’allier à Stroud et à son nouveau scénariste, Bill Mantlo. L’errance continue, les deux alliés de fortune étant confrontés aux membres d’une secte.
L’affaire semble complètement décousue, et pourtant il se dégage une sorte de lisibilité, sans doute due à la vitesse des événements qui se succèdent. Il se dégage de ces comics des années 1970, troisième couteau du catalogue, une atmosphère d’inventivité qu’on ne trouve pas toujours dans les grosses machines, davantage balisées.
La saga se conclut dans le trente-et-unième numéro, dans lequel Martine est à son tour contaminée et transformée en vampire, un drame pour Morbius qui, après l’avoir sauvée (je ne vous conte pas les retournements de situation qui se succèdent plus vite que dans Les Aigles attaquent), estime qu’elle est en danger et part, seul.
Le sommaire s’ouvre ensuite à différents récits extraits de Vampire Tales et de Marvel Preview, deux magazines en noir & blanc émancipés des règles du Comics Code. Morbius y apparaît comme un expatrié errant trouvant du malheur à chaque endroit isolé où il espère trouver la paix.
Plus dramatique que jamais, le personnage est montré non pas hanté par ses désirs sanguinaire mais prisonnier de sa soif, à laquelle il cède. Le dessin en noir & blanc de Sonny Trinidad renforce la dimension torturée du personnage, proprement maudit.
Avec le changement éditorial de Marvel Preview, Morbius quitte bientôt les magazines en noir & blanc. Le sommaire le retrouve au détour de telle ou telle publication. C’est ainsi qu’on le retrouve au générique de Marvel Premiere#28, un numéro (d’une anthologie qui contient quelques petites pépites) qui assemble les différents « monstres » de l’univers Marvel.
C’est encore Bill Mantlo qui se charge du script, assemblant, autour du Ghost Rider, Man-Thing, le Werewolf By Night et bien entendu Morbius. Il oppose sa « Légion des Monstres » à un personnage cosmique doré, le Starseed, capable d’exaucer les rêves (et par exemple de rendre son corps et son esprit à Ted Sallis). Ce faisant, le scénariste, aidé par Frank Robbins et Steve Gan (pour un joli résultat, qui d’ailleurs a été réédité en fascicule il y a quelques années, me semble-t-il), retourne le vieux thème de la séduction faustienne, faisant des « monstres » les êtres les plus humains et les plus réalistes du récit. Une tentative de groupe surnaturel qui n’est pas allée beaucoup plus loin que ce numéro unique.
Morbius revient ensuite dans Marvel Two-In-One#15, écrit encore par Bill Mantlo, décidément attaché au personnage, et illustré, assez bellement, par Arvell Jones et Dick Giordano. Attaché à la continuité (ce qui permet aussi de contourner l’évocation des aspects les plus horrifiques du personnage), Mantlo oppose les deux alliés à l’Eraser, un vieil ennemi de Giant-Man inventé par Kirby.
Viennent ensuite Spectacular Spider-Man#7 et #8, par Archie Goodwin et Sal Buscema, où Morbius et Spidey affronte une entité venue d’une autre dimension, et #38, par Bill Mantlo et Sal Buscema, où Morbius semble enfin guéri.
Le sommaire se conclut sur trois épisodes de Savage She-Hulk, où Jennifer Walters se retrouve avocate de la défense pour Michael Morbius. Il est d’ailleurs à noter que la série, écrite par David Anthony Kraft, accueillera aussi un autre expatrié, dans ses épisodes suivants, avec le Man-Wolf, dont Kraft était aussi le scénariste.
En guise de bonus, le recueil propose quelques planches originales de Sonny Trinidad, Don Heck ou Frank Robbins, des publicités, des couvertures d’époque, ainsi que les couvertures de Morbius Revisited, une série de rééditions datant de 1993 et accompagnant la sortie de la nouvelle série estampillée « Midnight Sons ». J’aimais beaucoup ce genre de rééditions en ces temps où les TPB étaient bien rares.
(W) Joe Kelly, Various (A) Shannon Denton, Various (CA) Walter McDaniel
Joe Kelly’s riotous, character-defining run continues! Deadpool battles the revamped Great Lakes Avengers - but can he and Blind Al escape the past when they’re hurled into the pages of a Silver Age Spider-Man story?! Then, as T-Ray and Typhoid Mary continue to torment Deadpool, will X-Force’s Siryn help save him from his own self-destructive tendencies? As Wade inches closer to the edge, the man called Ajax is cleaning house, and he wants Deadpool’s stain scrubbed from the planet. But what is his connection to Wade Wilson’s untold origin? And will Wade feel Death’s embrace? Plus: As cosmic oblivion looms, Deadpool hits the casinos and battles Batroc, and the Merc with a Mouth meets the Heroes for Hire! Collecting DEADPOOL (1997) #10-20, DEADPOOL/DEATH ANNUAL '98, HEROES FOR HIRE (1997) #10-11, BABY’S FIRST DEADPOOL BOOK and AMAZING SPIDER-MAN (1963) #47.
Rated T+
In Shops: Jan 10, 2024
SRP: $44.99
DOCTOR STRANGE EPIC COLLECTION TP VOL 02 I DORMAMMU
MARVEL COMICS
SEP230932
(W) Stan Lee, Various (A) Bill Everett, Various (CA) Dan Adkins
Doctor Strange is back - brought to you by the occult imaginings of Stan Lee, Bill Everett, Marie Severin and Dan Adkins! With a roll call of classic creators like that, this Epic Collection is anything but cursed. Doctor Strange’s adventures will take him across the cosmos and into new dimensions as he struggles to save Earth from Kaluu, Umar and the judgment of the Living Tribunal! Then, in his own solo series at last, Doctor Strange gains one of his greatest creative teams of all time: Roy Thomas, Gene Colan and Tom Palmer! This trio of talents will pit the Master of the Mystic Arts against Eternity and Dormammu - with the lives of Clea and Victoria Bentley hanging in the balance! Collecting DOCTOR STRANGE (1968) #169-179, AVENGERS (1963) #61, and material from STRANGE TALES (1951) #147-168 and NOT BRAND ECHH #13.
Kids to Adults
In Shops: Jan 10, 2024
SRP: $49.99
MMW X-MEN HC VOL 02 REMASTERWORKS
MARVEL COMICS
APR230923
(W) Stan Lee, Roy Thomas (A) Various (A/CA) Jack Kirby
The original Marvel Masterworks collection of the X-Men, re-released at last!
By popular demand! Back in hardcover, beautifully restored to match the original comics and boasting expanded bonus material! Welcome to Marvel’s reMasterworks! The X-Men blend super-hero action, teen angst and a potent metaphor for the turbulent issues of the ‹ 60s into one potent package! After laying the foundation for what would become comics › biggest franchise, Stan Lee and Jack Kirby passed the X-Men’s headmaster role to Roy Thomas and Werner Roth, who would come into their own while crafting the tales of Marvel’s merry mutants. In this second amazing Masterworks volume, you’ll find the first appearance of the unstoppable Juggernaut, the cosmic Stranger, the mutant Mimic, and in a classic three-part saga, the mutant-hunting Sentinels. And for good measure we’re topping it off with the return of Magneto and his Brotherhood of Evil mutants and a two-part tale featuring Lucifer, the early nemesis of Professor X.
COLLECTING: THE X-MEN (1963) #11-21
Kids to Adults
La série Marvel Fanfare, qui méritait bien son nom (la première, en tout cas), tant c’était un véritable défilé de pépites) affichait un principe éditorial un peu flou : le sommaire compilait des histoires inédites, restées endormies dans les tiroirs, ou refusées et sorties du planning éditorial (c’est le cas par exemple d’une histoire de Hulk par John Byrne, toute en pleines pages, et refusée en son temps par le responsable éditorial Denny O’Neil, ou encore d’une histoire de Daredevil par Frank Miller, réalisée en guise de fill-in et jamais publiée à l’époque…). Quoi qu’il en soit, les numéros de Marvel Fanfare proposait des surprises, bien souvent très bonnes. Et les sept premiers numéros ont été compilés dans un recueil sous-titré « Strange Tales ».
Les quatre premiers numéros de cette revue supervisée par Al Milgrom, imprimée sur beau papier et réservé au « direct market » des librairies spécialisées, sont bien connus des lecteurs francophones, ne serait-ce que par les aventures des X-Men en Terre Sauvage qu’ils contiennent. Les deux premiers récits sont dessinés par Michael Golden, alors au sommet de son talent, et les deux suivants par Dave Cockrum et Paul Smith.
Et pour en parler, je passe la parole au Doc :
Si Milgrom (et Shooter) mettent en avant Spider-Man et les X-Men, vedettes du catalogue, afin d’attirer les lecteurs vers ce nouveau produit, le reste du sommaire n’est pas en reste. Par exemple, le premier numéro propose une histoire de Daredevil, écrite par Roger McKenzie, qui connaît bien le personnage pour l’avoir animé avec Gene Colan ou Frank Miller.
L’histoire est illustrée par Paul Smith, un dessinateur encore en début de carrière, mais avec qui McKenzie fera d’autres récits, dont Mike Mahogany, chez d’autres éditeurs.
Lewis étant en retard, et pour cause, il est assommé au fond d’une allée, c’est Foggy qui se charge de jouer les Santa Claus de coin de rue. Ça éveille la curiosité de Matt Murdock, son associé, qui s’étonne de l’absence de Lewis et part enquêter.
Il finit par retrouver le vieillard, qui se remet doucement de son passage à tabac et déplore que la recette prévue pour les enfants ait été volée. Dans la conversation, un nom arrive, celui de Haskill, un trafiquant de drogue à la petite semaine. Daredevil part donc enquêter.
Paul Smith met en scène des cases de bastons assez convaincantes, avec un grand usage des aplats noirs, qui permettent sans doute de gagner du temps tout en rendant explicite certaines actions en ombres chinoises.
Autant de cases qui se déroulent dans un New York délabré, dont les immeubles arborent des vitres cassées et des trous dans le toit, autant de signes rappelant la métropole d’avant les grands travaux et la politique de tolérance zéro du début des années 1990.
Un lieu parfait pour la criminalité de bas étage, avec des décors enrichis par les effets de matière de Terry Austin. Il y a d’ailleurs un petit parfum de Marshall Rogers dans ces planches d’un Paul Smith encore vert.
Daredevil retrouver Haskill, commanditaire du détroussage auquel on a assisté au début, et une course poursuite s’engage, d’un genre qui n’est pas sans rappeler celle qui a présidé à la naissance du héros, dessinée par Bill Everett et surtout sublimée par Frank Miller.
Bien entendu, la poursuite sur les toits, avec ce bel effet de ciel bleu tramé, se conclut de manière dramatique, avec la chute du bandit, qui emporte dans son sillage l’argent salement gagné. Et il se trouve que le vieux Lewis passe par là au même moment, se retrouvant sous une pluie de billets verts. Un miracle de Noël pour les enfants, et une morale étrange pour cette petite fable rondement menée.
C’est encore Roger McKenzie qui se charge de l’histoire consacrée à Reed Richards dans le deuxième numéro. Cette fois-ci, il est accompagnée de Trevor Von Eeden, un dessinateur à qui j’ai toujours reproché de ne pas avoir de réelle identité graphique, tant il a livré des travaux inégaux au style un peu foutraque.
D’une certaine manière, c’est cette plasticité qui fait la force de l’histoire. En effet, nous suivons un Reed Richards hanté par la métamorphose de son ami Ben Grimm et passant une énième nuit blanche à la recherche d’un remède.
Les planches sont composées d’une manière très sobre, loin des superpositions et des cases arrondies que Von Eeden semble apprécier dans d’autres récits. L’encrage d’Armando Gil donne de beaux reliefs aux visages qu’il dessine.
Là où le travail de Von Eeden monte d’un cran, c’est dans son évocation du style kirbyen de 1961, à l’occasion d’un flash-back situé au tout début de la série, puisqu’il reprend une scène fameuse de Fantastic Four#1.
L’hommage est respectueux et là encore, l’encre d’Armando Gil modernise l’ensemble afin de donner une touche contemporaine. Et le résultat est plutôt réussi.
Bien entendu, c’est lors d’une de ces nuits blanches que Reed, épuisé, entreprend de mener une expérience impliquant la Zone Négative, ce qui le conduit à croiser à nouveau le chemin d’Annihilus.
Et comme de juste, le néga-cristal sur lequel il menait une expérience prometteuse destinée à restaurer l’aspect humain de son ami est détruit dans la bagarre.
Encore Von Eeden pour un récit de Hawykeye, dans le numéro 3, cette fois-ci écrit par Charlie Boatner et encré par Joe Rubinstein. Certaines pages donnent cependant l’impression que Von Eeden a été aidé, peut-être par Milgrom lui-même.
L’action se déroule à l’époque où Clint Barton assure la sécurité de Cross Technological Enterprises. Il rencontre El Aguila, un bretteur d’Amérique du Sud jouant pour le coup les monte-en-l’air.
Le récit vaut pour la rencontre entre deux personnages bravaches, mais également pour la prise de conscience du héros, confronté à un certain Connors, un ponte de l’entreprise, visiblement raciste, et qui protège des prototypes susceptibles de contrôler les foules et de favoriser les dictateurs.
Autant de choses qui froissent l’archer. Ce dernier parvient à avoir le dernier mot en démontrant à Connors que le fameux système de sécurité de l’entreprise a permis d’enregistrer ses propos. Un récit peut-être plus anecdotique que les autres, mais qui constitue une étape dans l’évolution du personnage.
Changement de rythme pour la quatrième livraison, qui propose, en sus de l’épisode des X-Men, deux récits courts. D’abord « Mindgame », que David Anthony Kraft et Michael Golden consacrent à Deathlok.
Le dessin est assuré par David Winn, dans un style évoquant le Michael Golden débutant (si bien que les deux histoires se marient aisément), avec l’aide de David Michelinie pour l’intrigue et les dialogues, et de Dan Green pour l’encrage.
Les X-Men quittent enfin le sommaire de Marvel Fanfare au cinquième numéro, qui compile une aventures de Doctor Strange et une autre de Captain America.
Le premier récit est écrit par Chris Claremont, qui s’est déjà frotté au Sorcier Suprême peu avant Roger Stern, pour des épisodes sympathiques mais pas inoubliables.
Ici, c’est un peu la même chose : un adversaire revanchard, une attaque un peu déjà vue (la jeune fille qu’héberge Strange est un « cheval de Troie », pour reprendre l’expression de Nicodemus, à l’image du lapin dans les épisodes d’Englehart et Brunner), un triomphe classique (on laisse le vilain gagner, il est submergé par le pouvoir, il s’écroule).
Mais la force du récit, un peu bavard (mais les dialogues sont fluides) tient surtout dans la partie graphique, de haute volée. C’est Marshall Rogers qui dessine, et il est à l’époque particulièrement inspiré, laissant couler en lui la vibe Ditko.
Puisque c’est Claremont qui écrit, Cléa tient une place prépondérante dans l’intrigue. Et Rogers s’amuse à dessiner des cases de duel horizontales complètement ditkoesques. Un régal pour les yeux.
Le scénario est signé Roger McKenzie, qui connaît bien le personnage. Le dessin est assuré par Luke McDonnell, dont le style ordinairement raide est soutenu ici par l’encrage de John Beatty.
Dans Marvel Fanfare#6, Mike W. Barr et Sandy Plunkett donnent une suite à une aventure écrite par Mantlo dans Marvel Two-in-One#1. Spider-Man et Scarlet Witch sont confrontés à Xandu, sorcier mineur de l’univers Marvel mais toujours synonyme d’emmerdements.
Voyage dans les dimensions, action, drame, le tout est servi par Sandy Plunkett, un dessinateur trop rare dont j’apprécie grandement le style : il est capable de canaliser les influences de Frank Frazetta, de Roy Krenkel, d’Al Williamson ou de Gil Kane pour des planches toujours intéressantes.
L’autre récit est consacré une nouvelle fois à Doctor Strange. Cette fois-ci, c’est Roger Stern, l’un des meilleurs scénaristes du personnage, qui propose une variation sur le thème de l’apprenti sorcier.
Le bon Docteur reçoit la visite d’un certain Ian McNee, qui se consacre depuis quelques années aux arts mystiques et se prétend sorcier. Strange le met donc à l’épreuve.
Le récit est dessiné par Charles Vess. Je ne suis pas particulièrement fan de son travail, mais le maniérisme théâtral de ses personnages fonctionne très bien dans ce récit.
Contre toute attente, McNee triomphe de Strange. Il devient, de fait, le nouveau Sorcier Suprême, et se trouve aussitôt défié par des prétendants et des rivaux venus d’autres dimensions.
McNee comprend que le pouvoir de Sorcier Suprême s’accompagne de responsabilités (air connu), notamment celle de vaincre sans tuer. Écrasé par cette révélation, il renonce au dernier moment.
Roger Stern reprend un thème qui lui avait valu d’écrire l’un des meilleurs épisodes de la série, « Charlatan ». Dans la construction, le thème et les enjeux, le récit illustré par Vess rappelle celui de Claremont et Rogers, mais en plus poétique, en moins démonstratif. J’aime les deux, mais celui de Stern emporte ma préférence.
« With Friends Like These… » est écrit par Steven Grant. Au dessin, on retrouve le très rare Joe Barney, ancien membre du studio Continuity, qui a dessiné le premier épisode d’une série Gorilla Grodd jamais publiée, participé à l’adaptation du film 2010 et signé un récit des Trois Guerriers asgardiens publié sur le tard dans un Marvel Super Heroes.
Le style de Joe Barney est pourtant agréable : il dessine des personnages un poil cartoony, un zest caricaturaux, ce qui convient assez bien au genre super-héroïque. C’est exagéré mais jamais disgracieux. Parfois, il me fait penser à un précurseur d’Ed McGuinness.
Ici, il est servi à l’encrage par George Freeman, un Canadien trop rare également, dont j’avais énormément apprécié le travail sur la mini-série Jack of Hearts. Son encrage rond, presque luisant, se marie bien avec le style de Barney.
Dans cet épisode, toujours en fuite, Hulk croise le chemin d’un cirque. Pas n’importe lequel : celui où se produisent le Blob et Unus. Seulement, les pouvoirs de ce dernier sont incontrôlables, et il n’a plus de vie.
Étonnamment, c’est la rencontre avec Hulk qui fera saturer son pouvoir mutant, au point qu’il perdra tout capacité à repousser les objets et à se rendre intouchable.
George Freeman également pour la seconde histoire du sommaire, à nouveau consacrée à Daredevil. Cette fois, c’est Bill Mantlo qui se charge du récit, et comme il l’a déjà fait à plusieurs reprises, il s’intéresse à un drame humain tournant autour d’un animal.
Hélas, ses sens surdéveloppés ne semblent pas lui permettre de retrouver Skipper. La gestion de l’ouïe rappelle une séquence des Daredevil de Miller où le héros fait le tri parmi les bruits ambiants.
L’émotion est palpable, parfaitement restituée par les astuces graphiques de George Freeman, montrant les sens du héros submergés par la terreur animale régnant sur les lieux.
Mantlo n’en est pas à son coup d’essai sur le sujet même si, en général, ces considérations ne sont pas au centre du récit. Dans un Marvel Team-Up, il avait montré le chagrin d’un jeune colombophile pleurant la mort d’un de ses pigeons pris dans un échange de coups de feu.
C’est sur cette note intense que se conclut le recueil, témoignant de la richesse thématique, esthétique, de Marvel Fanfare. Un titre qui, à sa manière, a contribué à l’ambition des éditeurs. Hélas, à ma connaissance, ce Strange Tales constitue la seule compilation de la série, qui contient bien d’autres pépites.
Donne-moi un titre concerné : je ne vois pas à quoi tu fais référence.
Pour le papier, je sais que DC utilisait du « baxter » (il me semble que Vigilante ou Omega Men étaient imprimés dessus… je me demande si ce n’est pas le papier des prestige formats, à la Dark Knight, à vérifier…).
Je dirais que le papier utilisé par Marvel, c’était le « mando », mais faudrait chercher un peu.
C est quand marvel a fait deux versions de ses comics populaires comme xmen…
Un papier normal et l autre avec couv un peu plus epaisse et papier plus epais… je pense que ca ressemble a baxter…
J ai uen quinzaine de fanfare y a des trucs chouettes… j en avais chroniqué un trouve en bouquinerie a montalivet