DERNIÈRES LECTURES COMICS

À l’époque, Olivier était encore sur Paris. J’étais allé le voir dans son atelier afin qu’il nous prêtât des originaux, que nous avons placés ici et là dans l’album. Il travaillait à ce moment sur les épisodes de X-Men qu’il a illustrés sur scénario de Claremont : c’était formidable à regarder. L’idée était de faire quelques dédicaces sur Paris puis de l’avoir sur Angoulême, mais les tensions en interne chez Semic menant aux départs successifs d’une grande partie de l’équipe ont coupé court à cela.

Cet album est l’occasion pour moi d’une autre anecdote amusante.
Il y a quelques années, j’étais à Toulouse pour un salon. Et il se trouve que l’emploi du temps m’avait réservé une matinée de libre. J’en profitai pour visiter un peu, et comme Paul Renaud était dispo, on s’était donné rendez-vous pour prendre un café. Et puisque j’étais un visiteur découvrant les lieux, il m’a donné rendez-vous dans une énorme bouquinerie : au cas où il était en retard, je pouvais patienter sans m’ennuyer !
Et quand il est arrivé, il m’a retrouvé devant le rayon des comics VF, à côté d’un pile d’achats (VF et VO).
Et on commence à papoter. Et comme il y avait des Semic Books, on se met à causer de Semic, tout ça. Et de cet album. Il me dit qu’il ne l’avait pas pris à l’époque, parce qu’il avait suivi la série en fascicules VO. Je lui réponds « mais alors, tu n’as donc pas vu les crayonnés d’Olivier qu’on a mis dedans ? ». Il est surpris : « Hein, quoi, y a des crayonnés ? » On trouve un exemplaire, il feuillette les yeux écarquillés, et même si la place ne nous a pas permis d’en mettre beaucoup, il file aussitôt à la caisse : « Je suis trop fan ! »

Jim

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Serait-ce l’année où il était finalement à Angoulême pour Panini ? (je me souviens qu’on était deux potes à participer au tirage au sort, et on a été tout les deux pris. Coipel m’avait fait un Diablo et pour Chris, il avait fait un Loki. J’avais même prêté une BD que j’avais sur moi pour le costard de Loki - à l’époque, les smartphones n’existaient pas)

Bah je sais pas. Nous, on envisageait l’année 2005, donc.
Si j’en crois mes archives, j’y ai donné une conférence, apparemment celle faite au CNBDI pour les bibliothécaires. Donc j’ai sans doute été invité par le salon, et sans doute pas pour la durée entière du festival.

C’est loin, tout ça.

Jim

Bah moi, je sais, maintenant que j’ai vérifié. La dédicace date de 2006. Donc, c’est pas lié (en même temps, le temps que Panini publient les X-Men …)

Je suis allé refeuilleter mon exemplaire et c’est vrai qu’ils sont chouettes, ces crayonnés. :smiley:

:wink:

Va falloir que j’aille regarder le mien : comme je dis, ça remonte à loin.

Jim

Va falloir que je retourne dans ma biblio …

Comparée à ma région d’origine et où je réside à nouveau, Toulouse c’était un rêve question bouquinistes.
J’ai enfin pu compléter plein de vieilleries et trouver des TPBs premières éditions (un Longshot de la fin des 80s, les Hellblazer de Delano dans un TPB pré-Vertigo…) quand j’ai vécu là-bas.

Les quelques fois où j’y suis allé, j’ai considérablement alourdi mes bagages pour le retour, ouais !

Jim

La curiosité m’emporte, et je continue à découvrir des chapitres de l’histoire de la Légion des Super-Héros, souvent inconnus de moi. En l’occurrence, cet épisode fait partie d’une longue période qui, si l’on en croit ComicsVF, n’a pas été traduite, la parution de Héros 2000 s’arrêtant pile avant le #237, dessiné par Walt Simonson (bon, j’ai bien l’impression que sur Héros 2000, ils ont commis quelques bourdes, cela dit, va falloir que je vérifie).

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En l’occurrence, je viens de lire Superboy and the Legion of Super-Heroes #239, un récit à la pagination allongée, réalisé par Jim Starlin, avec l’aide de Paul Levitz pour les dialogues. Il est encré par Joe Rubinstein, qui l’avait déjà encré dans les deux Annuals opposant Thanos à Warlock, l’année précédente. Ici, le résultat, tout en étant très sympathique, est un peu moins bon, Starlin réalisant quelques gros plans peu convaincants que son encreur ne cherche pas à redresser. Les petits travers du dessinateur, qui deviendront de plus en plus visible au fil des ans (surtout quand il dessine vite) commencent à apparaître. Signalons que la couverture porte la signature de Mike Grell et Joe Rubinstein, même si elle ressemble bougrement au style de Starlin. Grell se serait-il essayé à l’hommage ? Ou bien s’agit-il d’un montage à la suite d’une bourde éditoriale ?

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L’histoire commence alors qu’Ultra Boy, de retour sur Rimbor, se rend au rendez-vous donnée par une ancienne amie. Il découvre tristement que celle-ci a mal tourné et que, en manque de liquidité, elle l’a trahie. Assommé, il ne peut assister à l’assassinat de la jeune femme, et se réveille dans un vaisseau inconnu, sur une lune de Rimbor, privé de son anneau de vol.

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À peine sorti de l’appareil, il retrouve ses coéquipiers, qui l’accusent de meurtre. Ne comprenant rien à la situation mais lâché par ses amis, il décide de s’enfuir. Il est cependant bien vite retrouvé par Chameleon Boy, qui est le seul à croire à sa version. Le récit suit alors d’un côté la fuite sans espoir d’Ultra Boy, de l’autre l’enquête de son équipier durlanien.

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Sur un schéma classique de récit de fugitif, Starlin greffe une intrigue policière, avec traître et complot à la clé. Le récit est plutôt bien troussé, avec un rythme soutenu, quelques passages d’émotion et une fin un peu bavarde, mais qui fait écho au clin d’œil « whodunnit » de l’intrigue.

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Pour le lecteur occasionnel que je suis, l’épisode a aussi l’avantage de mettre l’accent sur les tensions internes de l’équipe, sur les doutes qui étreignent les personnages, sur les rancœurs qui peuvent apparaître. Il y a bien entendu une touche marvélienne à ce récit, qui propose de belles planches de baston. Quant à Paul Levitz, il saura s’en souvenir puisqu’il utilisera ce récit comme base à quelques scènes bien caractérisées dans « EarthWar ».

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Le comploteur masqué, qui a assassiné l’amie du héros, s’en sort, et on le voit dans la dernière page, fomentant de futures attaques et profitant des ombres de son repaire pour garder son visage dissimulé, dans la grande tradition du Green Goblin de la concurrence.

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Le lecteur de l’époque (ou le lecteur occasionnel qui découvre tout ça dans le désordre, comme moi), a peut-être associé ce comploteur masqué aux conjurés cagoulés du Dark Circle, qui réapparaissent dans l’intrigue « Earthwar » déroulée dans Superboy and the Legion of Super-Heroes #241 à #245, et que nous avons évoquée il y a quelques jours.

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Mais en fait, il n’en est rien. On reverra ce même mystérieux personnage, toujours sous sa cagoule, dans deux autres épisodes réalisés par un certain « Steve Apollo ». Et ce diptyque n’aura de conclusion que bien des années après, raccrochant le comploteur à un autre personnage de la série. Mais on aura le temps de revenir à cette saga désordonnée dans un prochain post.

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Jim

Superboy #147 : Les origines de la Légion, et l’attentat contre R. J. Brande
Superboy and the Legion of Super-Heroes #221, 223, 224 et 227 : La saga de Pulsar Stargrave et Jim Shooter
Superboy and the Legion of Super-Heroes #237, par Paul Levitz et Walt Simonson
Superboy and the Legion of Super-Heroes #239, par Jim Starlin et Paul Levitz
Superboy and the Legion of Super-Heroes #240, par Paul Levitz, Jack C. Harris et Howard Chaykin
Superboy and the Legion of Super-Heroes #241 à 245 : « Earthwar », par Paul Levitz, Jim Sherman et Joe Staton
Legion of Super-Heroes #273, par Gerry Conway et Jimmy Janes : fin de la saga de Pulsar Stargrave
Legion of Super-Heroes: The Great Darkness Saga
Legion of Super-Heroes: An Eye For An Eye
The Legion by Dan Abnett and Andy Lanning, volume 2
Legion: Foudations, par Abnett & Lanning
Legion of Super-Heroes par Brian Michael Bendis

Continuons notre petite exploration du passé éditorial de la Légion des Super-Héros, avec un autre épisode, le #237. Situé deux épisodes avant celui que j’ai je viens de chroniquer, c’est le précédent épisode inédit, le #238 étant composé de rééditions.

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Sous une couverture de Mike Grell et Joe Rubinstein (et cette fois-ci, on reconnaît mieux le style du créateur de Jon Sable et Warlord), on trouve un épisode assez long, puisqu’il comporte trente-quatre page, dessiné par Walt Simonson. Vous aurez deviné que c’est la raison pour laquelle je l’ai lue (et je peux déjà vous annoncer que je vais évoquer un épisode dessiné par Chaykin, pour des raisons voisines). Hélas, le récit, une quête spatiale concoctée par Paul Levitz, est encré par Jack Abel, ce qui constitue une erreur de casting de premier ordre.

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Donc, Superboy and the Legion of Super-Heroes #237 date de mars 1978. On peut donc estimer qu’il a dû sortir à la toute fin 1977. À cette période, Simonson est déjà connu, puisqu’il a réalisé, avec Archie Goodwin, la saga « Manhunter » dans Detective Comics. Ce feuilleton lui vaudra quelques prix et la reconnaissance de ses pairs et du public. Mais il n’a pas encore transformé l’essai, même si l’année 1977 est riche pour lui : il signe deux épisodes de Batman avec Steve Englehart, participe à Rampaging Hulk et se lance dans son premier run sur Thor, avec Len Wein. Il lui restera encore à passer par les cases Battlestar Galactica, Star Wars, Thor (à nouveau) pour devenir la vedette que l’on connaît.

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Il a déjà ses tics visuels, que ce soit les rayonnements d’énergie, les traits de mouvements multipliés, les anatomies tordues. Tout cela ne demande qu’à s’exprimer. Avec un encreur comme Al Milgrom, par exemple (sur Batman), ça fonctionne très bien, car l’encre est épaisse et expressive. Hélas, avec Jack Abel, ça ne fonctionne pas. Ce dernier a un trait d’une extrême finesse, mais relativement plat, sans délié. Il place peu d’ombres. De sorte que le résultat est plat, manque de profondeur. La sécheresse n’est même pas mise au service de l’expressivité.

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On notera cependant, dans cet épisode, que quelques éléments (les décors, les vaisseaux, les costumes de certains extraterrestres) semblent encrés différemment. Il n’est pas impossible que Simonson ait retravaillé certains éléments, et que Jack Abel soit là essentiellement pour les personnages, afin peut-être de leur conférer les visages et l’allure qu’ils ont sous d’autres dessinateurs, Abel encrant beaucoup d’épisodes durant cette période.

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Tout commence alors que Saturn Girl et Lightning Lad quittent le groupe, à la suite de leur mariage. En effet, les règles de la Légion interdisent aux couples de continuer à combattre dans ses rangs (une règle qui sera abrogée à la fin de « Earthwar » : quand on vous dit que cette saga est intéressante). Une fois la cérémonie terminée, un attentat est perpétré contre R. J. Brande, le financier du groupe. Bientôt, ce dernier se retrouve prisonnier d’un certain Arma Getten (quel fin jeu de mots), bien décidé à se venger de la faillite paternelle provoquée selon lui par le milliardaire. Tenant ce dernier en otage, le nouveau venu lance le groupe dans une quête de trois artefacts.

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Le récit arbore alors une structure assez classique chez DC, avec un chapitrage et une division en petites équipes, chacune chargée d’aller récupérer un objet. Le premier commando, auquel appartiennent Mon-El et Superboy, partent récupérer un échantillon solaire dans une station « minière » orbitale aperçue dans l’épisode précédent (dans un segment magnifiquement dessiné par Mike Nasser et Joe Rubinstein). Le second, assemblant Phantom Lady, Shrinking Violet et Shadow Lass, rejoint le quartier général de la Légion afin d’y récupérer un cristal, ce qui les oppose à Princess Projectra et Wildfire, dans une altercation entre héros toute marvélienne. Le dernier part récupérer une couronne gigantesque autour de laquelle tourne une civilisation, Timber Wof et Cosmic Boy raflant le joyau à la barbe des autochtones.

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Toutes ces scènes d’action sont formidables, mais perdent de leur saveur sous le trait sans énergie de Jack Abel, même si de temps en temps on perçoit le trait de Simonson. Mais trop rarement.

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Pendant ce temps, quelques interludes permettent de comprendre le plan d’Arma Getten, qui cherche à créer l’arme la plus destructrice de l’univers afin de se venger et tout ça blablabla. Rien de bien neuf sous le soleil.

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Quand les Légionnaires reviennent apporter leur tribut au preneur d’otage, R. J. Brande tente une manœuvre. Le champ de force explosif s’avère un simple pétard mouillé, preuve que Getten n’avait aucunement l’intention de mourir avec son otage. Cependant, le bras gauche artificiel qu’il s’est fait greffer contient l’instrument de la mort de sa cible… mais Getten en perd le contrôle au dernier moment.

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Levitz signe une histoire distrayante, mais qui tombent dans tous les pièges du récit de quête multiple : les chapitres sont intéressants, mais une fois réunis les artefacts, il ne se passe plus rien, et l’intrigue se résout de manière assez plate.

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Reste une trente-quatrième planche, qui montre le soleil que l’entreprise de Brande a créé à la place de la couronne géante qui a été dérobée, et qui redonne espoir à toute une civilisation. On y retrouve le style de l’illustrateur, si reconnaissable.

Jim

Superboy #147 : Les origines de la Légion, et l’attentat contre R. J. Brande
Superboy and the Legion of Super-Heroes #221, 223, 224 et 227 : La saga de Pulsar Stargrave et Jim Shooter
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The Legion by Dan Abnett and Andy Lanning, volume 2
Legion: Foudations, par Abnett & Lanning
Legion of Super-Heroes par Brian Michael Bendis

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C’est Francavilla qui m’a donné l’idée (via le Doc) et comme je ne l’avais pas encore lu, je trouvais que c’était une bonne idée d’hommage en forme de lecture.
L’exercice de l’adaptation BD de film n’est pas simple et rarement (jamais ?) réussie. Là, comme je n’ai jamais vu le film, je vais forcément être moins critique, même si on sent bien qu’il y a des raccourcis et que Steranko va presque à l’essentiel, par séquences en mode saut de puce. Mais à la rigueur, pourquoi pas. Le rythme est, certes, pas des plus violents (mais j’ai l’impression qu’il en est de même pour le film), mais au moins, les pages ne semblent pas vouloir contenir plus qu’elle ne peuvent. Et donc, Steranko compense par beaucoup de textes (pas comme pour la Marée Rouge, mais je me demande si l’exercice y ressemble pas un peu, sous un autre format en fait), puisqu’il a décidé aussi de faire de majoritairement de grandes cases, voir des doubles pages presque en splash page. Mais, comme je disais, avec tout le texte qu’il y a, ça donne pas l’impression de vouloir faire du remplissage.
Et surtout, le dessin est magnifique. C’est bourré de détails, avec de superbes perspectives, même dans des bureaux ou dans sa piaule (la page des docks est fabuleuse). Je me demandais ce que ça pouvait donner en noir et blanc (y a un sacré encrage quand même - du même genre d’influences qu’a dû avoir Risso), mais il l’utilise déjà pour mettre en perspective les couleurs dans certaines scènes. Il n’a pas perdu sa filiation à Kirby, tout en gardant son côté stylisé. C’est vraiment très propre et par moment, je me demande si Deodato n’a pas puisé dans ces pages par moment.
Graphiquement, je me suis régalé !

(pour l’édition française, y a quelques boulettes quand même)

De mon côté, je suis persuadé que ça a été longtemps un des livres de chevet de Miller.

(Et tu m’as donné envie de revoir le film, en plus.)

Jim

Y a des chances, oui !

Bon, je ne trouve pas de sujet pour cet album :

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Alors, je ne pense pas qu’on puisse parler d’un run mémorable dans le sens où ça n’a marqué l’histoire de Cap, et puis c’est trop court. Trop court, parce que c’est de l’excellent boulot, et qu’ils en avaient sous le capot. Y a tout dans ces 9 épisodes : de l’espionnage, du nazi, de l’histoire (ouais, Fred, c’est bien dit que Cap est très entraîné physiquement et stratégiquement avant d’aller au front), du vilain classique, … et avec une belle caractérisation de tout ça. J’ajouterais qu’il y a un gros aspect social, soit ouvertement présent, soit sous-jacent. Mais toujours présent, au mois au détour d’une case ou d’une réplique. Et je ne suis pas sûr que cet aspect soit aussi présent dans les run « mémorables » des 20 dernières années justement.
C’est du très bel ouvrage, très propre. Et je ne trouve pas que ça ait pris une ride. Surtout avec un Byrne en très grande forme (même si je trouve qu’il a un peu de mal à faire les enfants. Je n’avais jamais détecté ça chez lui).

A conseiller à ceux qui veulent commencer un Cap.

…ne fait QUE 9 numéros ?
Steranko est resté encore moins longtemps (là aussi pour d’excellents épisodes) ; peut-on néanmoins considérer cela comme un run (le passage de Gerber sur le titre est très court également) ?

Désolé, fausse manip’, la petite était dans les parages et trouve rigolo d’appuyer sur le clavier.

Disons que le scénar’ de Stern est trop propre. Manque peut être un épisode véritablement marquant.
Cela dit, possible que je ne l’oublie pas pour autant, ce run. :kissing_heart:

Je ne l’ai pas lu, celui-ci. Il est déjà en intégrale Panini ?

Il y a quand meme les débuts de Machinesmith, d’un autre Union Jack (suite à la mort de Baron Blood et de son frangin) et les voisins de Rogers soit le plus important sur le court terme (Bernie et les autres, utilisés ensuite dans le run de DeMatteis).

Sans oublier la fonction de rangement du 1er et du dernier numéro (trier et ordonner ce qui a été fait auparavant, pour mieux clarifier les choses) :

  • Le #247 invalide une retcon d’un des précédents runs
  • Le #255 fait la synthèse des différentes versions de l’origine du héros (l’épisode se passe d’encrage pour donner un aspect « rétro/golden age » sur le plan visuel)

Pas encore.

Alors comme j’ai surtout lu du Cap d’après (hors Vengeurs), forcément ma vision est biaisée.

Là, je rejoins l’avis du Doc sur cet épisode, même s’il est bien fait (j’avais vu aussi l’effet visuel)

A l’époque, ouais. Le lire aujourd’hui à moins d’impact. Mais tu as raison, comme je le dis dans le sujet sur l’anniv’ de Cap, la remise en contexte change un peu l’impact de ces 8-9 épisodes.

Je trouve au contraire cette prestation mémorable : déjà, c’est une équipe stable qui s’occupe du personnage, qui a précédemment connu des remplacements nombreux. Ensuite, c’est super beau, Byrne est au sommet. Enfin, ça balance plein d’idées, ça amène de nouveaux personnages essentiels (Bernie Rosenthal…) et ça pose une vraie définition du personnage. Vraiment, pour moi, c’est un incontournable.
Et puis, les prestations courtes et marquantes, on en connaît. Les Detective Comics d’Englehart et Rogers, c’est six épisodes. Les Captain America de Steranko, déjà cités, c’est trois épisodes. Les Captain Marvel de Starlin, c’est dix épisodes (onze en comptant celui terminé par Englehart). Je suis sûr qu’il y a mille autres exemples.

Jim

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