Ayant bien aimé la période Byrne sur les WCA et particulièrement ce crossover paru dans titans, j’ai pris cet omnibus lors de sa sortie. Force est de constaté qu’a part quelques titres (comme WCA) l’ensemble a quand même mal vieilli.
Arc ou TP?
Je dirais Bloodstone Hunt, la Saga du Captain, Streets Of Poison… apres… y a pas d arc… je dirais que mes preferes sont ceux par Dwyer et Lim. le 409-410 sont pas mal aussi…
Mais bon, j aime bien Gruenwald mais, pour moi, il y a quand même des Arcs et runs plus interessants.
Il y a plusieurs mois de cela que j’avais arrêté de lire les aventures du tisseur pour plein de raisons et c’est sur les conseils de certains ici que je me suis laissé tenté par Big Time.
Et là ! “Je suis joie” comme dirait certains ! Je retrouve au sein de ce récit tout ce qui me plait chez le tisseur.
On a ici un support cast très rempli et surtout très bien utilisé. Que ce soit les amis, collègues, famille de Peter, les vengeurs, les fantastiques, même la galerie de villains est dépeinte. Le tout est très dynamique, il se passe énormément de choses dans la vie du tisseur mais aussi dans celle de Peter. Je me suis surpris à me prendre d’intérêt pour toutes les petites anecdotes autour du buggle, de Jameson, de Flash … alors que les runs précédents l’arrivée de Slott, tout ça me laissait de marbre.
Et cerise sur le gateau, le retour d’un humour qui avait quasiment déserté la série ! C’est vraiment très bon ! Du récitatif permet de se retrouver et de ne pas perdre le cours du récit, certains personnages ont même le droit à leurs bulles de pensées ce qui a même tendance à les grandir et à accentuer l’intérêt qu’on leur porte.
Surpris agréablement par la vision des FF que nous donne Slott, je retrouve Red en savant et rien que la présentation/visite d’Horizon par Peter donne une dimension scientifique qui me parait à des millénaires de celle qui nous est exposée dans les FF Oo !!! Spidey, en spécialiste de Doc Ock qui voit les vengeurs réagir à ses instructions, c’est énorme et très bien amené ! On redécouvre un scientifique derrière le masque et toujours le sacro-saint serment de responsabilité ! Slott maîtrise le personnage, y a pas à dire ! Il donne envie de le suivre.
Ramos sur la partie graphique a un style qui va particulièrement bien au tisseur et je dois dire que j’ai toujours apprécié son style depuis les DV8 d’Ellis mais sur Spidey, ça donne un rythme fou !
Tiens, je me suis pris le Hulk : Pardoned qui vient de sortir. Pas encore lu en détail, mais je suis bien content de mon achat.
Pour préciser, il s’agit d’épisodes qui s’approchent de la fin de la période Bill Mantlo, donc largement avant les épisodes de John Byrne, d’Al Milgrom et bien entendu de Peter David. Pour situer, c’est au moment où Bruce Banner reprend le contrôle de Hulk (on a donc droit à un Hulk intelligent…) et sauve le Président d’une attaque terroriste. Du coup, il bénéficie d’un pardon présidentiel (d’où le titre) et toute la communauté des super-héros le salue. Les Vengeurs lui offrent même d’intégrer le groupe.
C’est très sympa, bien old school (à vue de nez, ça date de 1981-1982, en gros), les histoires de Mantlo ronflent bien, le dessin de Sal Buscema (qui s’encre sur quelques numéros, le gros de l’encrage étant assuré par Joe Sinnott) est dynamique en diable, avec quelques grandes cases bien jolies.
Ça n’a jamais été traduit en français. Je connais cette période pour avoir quelques numéros en américain, et d’autres en espagnol ou en hollandais, autant dire que ma connaissance de cette période est parcellaire, donc c’est un plaisir de m’y plonger. Bouquin épais, qui contient Incredible Hulk#269 à #285, il annpnce un autre volume, qui rassemblera les épisodes menant au #300.
Vraiment, une chouette redécouverte.
Du coup j’étais tout content la semaine dernière quand j’ai vu que j’en avais deux de retard et pour l’occasion je me suis refait l’intégrale de la série.
Y’a pas à dire remender aime les x-men ( et il le dit dans une interview bonus dans le second HC ),il utilise pleins d’éléments dans la mythologie des x qui me font kiffer. Que ce soit le casting de l’équipe ( archangel et psylocke, deux de mes x préféré ) ou les menaces ( Apo, ses cavaliers, la version 616 d’holocauste, les deathlocks, les rescapés de l’ère d’apo ou encore le cap britain corps ), tout y est savoureux.
Il utilise un rythme sans temps mort ( on dirait un peu les x-men de claremont à l’époque sans statut quo, toujours en mouvements ), c’est bourré d’actions, d’humour et de violence.
Niveaux graphismes, là aussi c’est le haut du panier, que ce soit opena ( mon préféré ), ribic, tocchini et même brooks rendent des copies sans bavures et soignées. Seul Tan m’a déçu ( bien qu’il est fait des progrès ).
Bref la meilleure série x-men du moment bien qu’elle n’en porte pas le nom.
Je suis en train de lire les WCA de Roy Thomas ( tpb along came a spider-woman ) et une scène me pose question et vu que je ne trouve pas de réponse sur wiki je fais appel à votre grande culture.
Dans l’épisode 66 ( titans 155 ) le mandrill se bat avec le moissonneur pour venger nekra sa sœur récemment abattue par ce dernier. Le mandrill se fait embrocher et vider de sa force vitale, quelqu’un peut il me dire si son retour à la vie à était expliqué quelque part ou est-ce une bourde de Slott qui ne le savait pas avant de l’utiliser dans ses miss Hulk ? ( à moins qu’on l’ai revu avant et que je ne l’ai pas remarqué ce qui est fort possible vu qu’il y a 10 min je savais même pas qu’il était mort )
Enfin, c’est aussi ce que dit l’article français de Wikipedia ([size=85]c’est, comme souvent, là encore un traduction incomplète de l’article originale[/size]).
[size=85]Possible que ce soit une bourde de Slott, donc ![/size]
Ouais, c’est très bon Uncanny X-Force, et avec Wolverine and the X-Men qui va pas tarder à débouler en vf, on pourrait bien avoir de nouveau une très bonne période sur les mutants ([size=85]si Marvel laisse faire Remender et Aaron[/size]).
Attends… “l’intégrale”…
Elle est pas fini pourtant cette série aux USA…
Si ?
J’étais allé voir cette page, je voulais savoir si l’un d’entre vous l’aviez revu entre temps et si c’était expliqué. Je vais toujours sur la version US car c’est clair que c’est beaucoup plus complet. Merci quand même pour la réponse.
Tsouin qui va se feuilleter quelques scènes d’évasions du vault, rykers ou autre raft voir si quelqu’un avait déjà fauté
La scène finale de l’arc sur other world m’a bien scotché, tout comme l’épisode suivant par noto avec Kurt et Bobby, vraiment du très lourd. Par contre si ça continu à ce rythme dans moins de 5 ans les x n’auront plus aucun ennemis ( surtout si tu cumules avec la version précédente d’x-force )
Pour wolvie et les x j’attends le soft cover avec impatience ( ça fait déjà deux fois que je prends le HC avant de me raisonner et de le reposer avec un pincement au cœur )
La série x-men de Wood et les asto de liu ( même si je suis pas fan de ses travaux, la compo de l’équipe me botte ) me font grave envi aussi.
Je me suis pris récemment ce TPB, assez épais, qui m’a bien fait plaisir. En effet, la période DeMatteis, outre qu’elle est d’une qualité extraordinaire, compte beaucoup pour moi : les premiers comics en VO que j’ai achetés, vers 1981-1982, c’était cette période. Et à ce jour, je continue à la compléter petit à petit. Ce TPB est une aubaine, il me manquait par exemple le #300… Le plaisir de lire une histoire de haute tenue se combine à l’émotion de replonger dans ces numéros pour lesquels j’ai une tendresse toute particulière.
Sous couverture de Mike Zeck (puissant, comme d’habitude), le volume rassemble Captain America#290 à #301. C’est la fin de la période DeMatteis, qui s’en va sur un grand coup d’éclat, la mort du Red Skull, occasion pour lui de parler de Captain America au niveau idéologique : en effet, la confrontation finale entre le héros et le vilain est l’occasion d’évoquer les rapports que la démocratie (vue par l’Amérique) entretient à la dictature et au fascisme, et comment l’un se définit grâce à l’autre. À ce titre, la scène de la mort proprement dite est étonnante, puisqu’on y voit un Captain America désœuvré face à sa victoire finale (à l’arraché, la victoire).
Les épisodes sont dessinés par Paul Neary, et c’est tout à fait correct. Mais il manque l’énergie et la démesure de Mike Zeck, que Shooter a débarqué du titre pour aller faire Secret Wars et des choses comme ça. Quel dommage. Mais si graphiquement c’est un poil en dessous, ça reste quand même de très belle facture.
D’après le Marvel Chronology Project, après Avengers West Coast #66/2, Mandrill apparait dans Alpha Flight Vol.1 #121 et New Warriors Vol.1 #36, mais je ne les ai pas sous la main pour te dire s’il y a une explication à son retour dedans.
Merci Michel, d’après comics vf les épisodes que tu cites sont inédits en vf, reste plus qu’à attendre la sortie des new warriors classic ( on en est au 17 actuellement sur le 3ème tp )
Dans Alpha Flight #121, Mandrill est présent à une vente aux enchères pour super-villains et dans New Warriors #36, il apparait comme un des prisonniers de la Voûte. Pas d’explication ici pour son retour donc.
Mais je peux rajouter ceci le #36 se passe quand Vance est en prison c’est donc à ce moment qu’on doit y voir Mandrill sans aucune allusion à sa résurection.
J’ai récemment récupéré le premier Essential consacré au Rawhide Kid, cette série western qui a pour particularité de rassembler Lee et Kirby un peu avant qu’ils explosent aux commandes des Fantastic Four.
C’est en quelque sorte un crash test pour l’équipe, qui apprend à travailler ensemble sur un personnage récurrent, et non plus sur des histoires courtes qu’on place dans des anthologies en fonction de la disponibilité des histoires. C’est donc très intéressant à relire, d’autant que Stan Lee explore des thématiques qui feront plus tard sa célébrité : il commence à jouer avec sa dialectique des pouvoirs et des responsabilités, avec le thème de l’insertion sociale et du regard des autres, tout ça…
Graphiquement, c’est Kirby, encré par Ayers. Moi, môme, j’aimais pas trop Ayers, je n’appréciais pas son trait gras et rond, qui enlève le dynamisme et les angles du trait de Kirby (au contraire d’un Christopher Rule, qui l’encrait chez DC, par exemple). Avec l’âge, je finis par aimer, je trouve des qualités aux matières et aux drapés, et une certaine maîtrise des plans. C’est un peu à la truelle, mais c’est fort lisible. Et c’est rond et moelleux, faut reconnaître.
Quand c’est pas Kirby, c’est Jack Davis. Le Jack Davis des EC Comics. Ici, en petite forme, en boulot de commande, mais Jack Davis en sous régime, c’est déjà énorme : un encrage vigoureux, des personnages, caricaturaux mais jamais ridicules ni ridiculisés, un sens du mouvement incroyable.
Bref, une plongée dans une sacrée période, où les super-héros n’étaient pas encore au centre de l’attention. Série laboratoire, où Lee et ses comparses étaient en constant test des limites, ça vaut sacrément le détour.
Ah, c’est marrant, ça. Moi, c’était le contraire ([size=85]bon j’ai rapidement su faire la différence entre les dessinateurs, mais la question de l’encrage, je ne l’ai comprise que plus tard dans l’adolescence[/size]).
Je n’ai apprécié ce trait plus anguleux, très propre et “froid” ([size=85]limite abstrait du au style de Kirby[/size]) qu’ado ([size=85]et c’est aussi celui que je préfère désormais[/size]), même si j’apprécie toujours autant cet encrage “vieillot” et bien gras.